dossier n° 2

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CANCEROLOGIE D4
Stanislas ROPERT
2011
2012
DOSSIER N° 2
Enoncé
Mr T, 54 ans, est hospitalisé via les urgences pour l’exploration d’une dyspnée aiguë. L’ECG
montre une tachycardie sinusale sans autre anomalie notable.
Les résultats du gaz du sang sont les suivants : pH = 7.38, pO2 = 70mmHg, pCO2 = 34mmHg.
Le reste du bilan sanguin retrouve : créatinémie = 180µmol/l ; Na = 140mmol/l ; K = 35 mmol/l ;
Hb = 11.5g/dl ; leucocytes = 9200/mm3 ; plaquettes = 380000/mm3 ; CRP = 110 mg/dl.
Q1/ Une scintigraphie pulmonaire est pratiquée (Iconographie 2). Décrivez les résultats.
Iconographie 2
Q2/ Quel est votre diagnostic ? Justifier. Existe-il des signes de gravité ?
A l’interrogatoire, le patient décrit l’existence d’urines rouges en fin de miction depuis plusieurs
mois avec parfois des sensations de blocage des urines. A l’examen clinique, on retrouve un œdème
du membre inférieur droit associé à un paquet ganglionnaire dur inguinal droit.
Q3/ Quel diagnostic suspectez-vous ? Justifier.
Q4/ Quels éléments recherchez-vous à l’interrogatoire afin d’étayer votre diagnostic ?
Q5/ Comment confirmez-vous le diagnostic ?
Q6/ Celui-ci est confirmé. Décrire les différentes étapes du dispositif d’annonce du cancer.
Q7/ Quels sont les grands principes d’une consultation d’annonce ?
Q8/ Lors de la consultation d’annonce le patient vous demande en quoi consiste une
Réunion de Concertation Pluridisciplinaire. Que lui répondez-vous ?
Q9/ Pourquoi est-il important pour le patient de déclarer une maladie professionnelle
dans le cadre du diagnostic d’un cancer ?
DOSSIER N° 2
Q1/
Scintigraphie pulmonaire de ventilation-perfusion
Défauts de perfusion systématisés bilatéraux
avec ventilation conservée dans les mêmes territoires = aspect de mismatch
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CANCEROLOGIE D4
Stanislas ROPERT
= haute probabilité d’embolie pulmonaire bilatérale
Q2/
Embolie pulmonaire bilatérale :


Dyspnée aigue, tachycardie sinusale
Hypoxémie et hypocapnie réalisant un effet shunt
 Scintigraphie pulmonaire de haute probabilité.
Pas de signe clinique, gazométrique ou scintigraphique de gravité
Néanmoins il faut :
 Préciser l’existence de signes de choc
 Préciser l’existence ou non de signes d’insuffisance cardiaque droite
 Préciser l’existence d’épisodes de syncope ou de lipothymie
Pas d’exploration cardiaque permettant de préciser l’existence d’un cœur
pulmonaire aigu
Q3/
Cancer urothélial de vessie :

Pathologie néoplasique à évoquer devant l’existence d’une altération de l’état
général avec perte de poids, la survenue d’un évènement thrombo-embolique
de localisation inhabituelle au membre supérieur et l’existence d’un
syndrome inflammatoire sans cause infectieuse évidente
 Origine urothéliale de vessie à évoquer devant l’hématurie terminale
Q4/
Antécédent de cystoscopie ayant montré des polypes, du carcinome in situ ou des
tumeurs infiltrantes de vessie
Notion d’intoxication tabagique
Notion d’exposition professionnelle à des agents carcinogènes de types amines
aromatiques (usine de colorant, encre, caoutchouc, pigment, aluminium,…)
Q5/
Le diagnostic de certitude est anatomopathologique
Cystoscopie sous rachianesthésie ou anesthésie générale, avec biopsies et
examen anapath de toute lésion suspecte
Après contrôle de la stérilité des urines (BU ou ECBU).
Q6/
4 étapes précisées par la mesure 40 du plan cancer :
 Temps médical (annonce du diagnostic et du projet thérapeutique)
 Temps d’accompagnement soignant (consultation infirmière, nutritionniste,
psychologue, espace de rencontre patients …)
 Accès à une équipe impliquée dans les soins de support (médecin de la
douleur, prise en charge sociale,…)
 Temps d’articulation avec la médecine de ville.
Q7/
 Peut être réalisée en plusieurs fois
 Un temps d’annonce du diagnostique et de reformulation
 Un temps de remise et d’explication du plan personnalisé de soin (tout en
expliquant que ce plan est susceptible d’être modifié)
 Au calme, sans interruption extérieure
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Stanislas ROPERT
 Avec des mots simples et intelligibles
 En tenant compte de ce que sait déjà le patient
Q8/
 Réunion régulière au moins deux fois par mois
 Au moins 3 spécialités différentes
 Tous les cas concernant la spécialité sont discutés
 L’avis de la RCP comportant les noms des participants ainsi que leur
spécialité est intégré dans le dossier du patient
 Le médecin peut ne pas suivre l’avis de la RCP mais cette décision doit être
argumentée par écrit dans le dossier
Q9/
 L’indemnisation d’une pathologie professionnelle répare uniquement la
« perte de capacité de gain » :
 Permet une meilleure indemnisation : majoration de l’indemnité journalière
de l’assurance maladie jusqu’à la guérison ou la consolidation de la maladie
professionnelle sans délai de carence (à partir du premier jour qui suit
l’arrêt), rente pour incapacité permanente partielle si la maladie laisse des
séquelles .
 Protection de l’emploi contre un éventuel licenciement et facilite l’accès au
reclassement professionnel
 En cas de décès lié, les ayants droits (epouses et enfant scolarisés) peuvent
bénéficier d’une indemnisation sous forme d’une rente.
Imagerie – Cas Cliniques de fin de conférence
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