Quelques éléments d’analyse que nous vous soumettons suite à cette réunion
1. Nous avons demandé que les plateformes et associations DD soient rajoutées en tant que
tel comme participants dans la catégorie « Société civile »
2. Le cabinet insiste pour dire que ce n’est pas une opération de marketing ; qu’il prend un
réel risque politique notamment par le caractère « participatif » qu’il veut donner à ce
processus et par la forte implication de la société civile à ce processus politique. C’est en
effet un processus qui revêt à ce titre un caractère expérimental. Toutefois, ce n’est pas un
processus « pour du beurre » ; les engagements pris seront bel et bien des engagements
réels qui liera la société pour une durée non négligeable. Il convient donc de bien mesurer la
portée de l’exercice et de notre implication dans ce cadre.
3. Nous identifions 3 types de difficultés majeures :
difficulté liée au rythme de travail qui sera imposé au quotidien pour les participants
aux ateliers et qui impose une méthode de travail par délégation (ce qui n’est pas une
méthodologie habituelle pour tous, pour les associations pauvreté par exemple)
difficulté liée au manque de familiarité des organisations N/S et pauvreté avec les
matières qui pourront être traitées dans les ateliers (matière environnementale,
éventuellement très technique)
difficulté liée au rythme décisionnel que le processus imposera aux associations qui
devront, le cas échéant, en référer au niveau de leurs CA et AG en quelques jours
4. Le rôle d’As21 pourrait être de faciliter la participation des associations non
environnementales (celles-ci étant plus rôdées à ce genre de processus et de matières) à ce
processus, à la fois les associations N/S et pauvreté qui seront sans doute conviées à
rejoindre la table des débats dans certains ateliers et en outre pour faire remonter dans ces
ateliers les points de vue non invités (genre, …).