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« Notre objectif est que l'Europe devienne une grande maison pour
tous les Européens, une maison de la liberté. » Konrad Adenauer
Comme le veut la tradition, nous nous réunissons pour la 18e fois au
forum de presse, et pour la deuxième fois à Strasbourg, chez nos
amis français. Nous retrouvons souvent de nombreux collègues
français lors de manifestations les plus diverses, par ex. à l’occasions
d’événements organisés par les chambres communales des
dentistes de Fribourg et de Karlsruhe ou la Société de
perfectionnement sur le cours supérieur du Rhin ou encore dans le
cadre de manifestations privées. Lors de ces visites à l’étranger, nous
avons constaté depuis longtemps déjà à quel point le mode
d’organisation, de représentation et d’appréhension des dentistes
français et allemands diffèrent sur les thèmes, les problèmes, les
tâches et les défis les plus divers.
Mon collègue M. Kaempf, vice-président de la chambre des
dentistes de l’Alsace, et moi-même nous consacrons au thème
« L’influence de l’Europe sur l’évolution des droits des patients et les
métiers de la santé », lui du point de vue français, et moi, sous l’angle
allemand. Avec un thème aussi riche et vaste, nos 20 minutes de
temps de parole ne nous permettront que d'éclairer quelques points.
En outre, notre exposé contient de nombreux aspects juridiques qu’il
nous est pas si facile de maîtriser en tant que dentistes. Par ailleurs,
nous devons d’abord passer par les intérêts nationaux pour expliquer
la dimension européenne.
Le 29.05.2012, le journal Ärztezeitung a publié un article intitulé « Les
Français envient le trésor allemand de l’assurance maladie légale ! »
Selon cet article, la France considère que le système de santé
allemand est parfaitement organisé et efficace, mais aussi cher et
sur-réglementé. Il n’est pas rare que les médecins français, tout
comme les dentistes, travaillent tout seuls dans de petits cabinets
sans personnel. Toutefois, cela leur permet d’éviter d’établir des
budgets et de se soumettre à des directives très complexes. En
outre, les budgets de cabinets et d’honoraires sont méconnus, entre
autres car les associations de médecins ont lutté de toutes leurs
forces contre ce type de plans dans les années 1990.
C’est pourquoi de nombreuses caisses pensent qu'il est
indispensable d'adopter des réformes qui réduisent efficacement les
coûts. Je doute que le nouveau gouvernement français lance une
vaste réforme. Il est plus probable qu’il décide de prendre des
mesures d'économies qui toucheront en particulier les médecins et
les dentistes.
Sur ces remarques préliminaires, je souhaiterais structurer mon
exposé en trois thématiques :
1. l’Europe en général ;