En fonction depuis janvier 2006, le nouveau centre regroupe en un seul et même lieu l’ensemble de la dialyse,
de l’activité de transplantation rénale, de la néphrologie clinique et des soins intensifs de néphrologie,
l’ensemble dans une architecture conçue pour préserver l’intimité des patients et humaniser les soins. Il est
considéré comme l’établissement de référence européen en ce domaine.
Les deux unités de dialyse sont alimentées par un système unique en France de purification de l’eau entrant
dans la composition du dialysat. Ce procédé, qui est composé de 5 armoires à osmoses et d’une association de
filtres très sophistiqués, diminue de manière significative les complications cardiovasculaires, les risques
infectieux et les infections nosocomiales.
Il a été mis au point par Gambro AB, une entreprise de technologie médicale basée à Lund en Suède, qui a
bénéficié d’un prêt de 150 millions de la BEI en 2002, en soutien de son activité de recherche-développement,
ainsi que pour la construction de trois unités de production de matériel de dialyse, à Hechingen en Allemagne et
à Meyzieu en France.
A l’occasion de cette signature du 3 novembre à Marseille, M. Philippe de Fontaine Vive, Vice-président de la
BEI s’est félicité de la fructueuse collaboration entre la BEI et les autorités marseillaises : «Après notre prêt de
150 millions en faveur du Tramway de Marseille le mois dernier, nous sommes très heureux de soutenir le
dynamisme de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille aujourd’hui. Par ailleurs, avoir financé la recherche
suédoise, la production allemande et française des matériaux de dialyse, et finalement, leur concrétisation pour
la santé des citoyens ici à Marseille, illustre bien l’envergure de notre action et notre rôle de bras financier de
l’Union européenne.»
Contacts presse :
A l’AP
-HM, Perrine Seghier, tél (+33) 4 91 38-2031, courriel : perri[email protected] , ou Caroline Peragut, tél (+33) 4 91 A
la
BEI
: Sabine Parisse, tél. (+352) 4379-2146, courriel : s[email protected], ou Marianne Roda, tél (+352) 4379-2154 ; Information de contexte : la BEI et le domaine de la santé
La BEI est chargée de soutenir les politiques communautaires de santé et d’éducation depuis le Conseil européen
d’Amsterdam en 1997. L’investissement dans le capital humain, c’est-à-dire la santé et l’ensemble des connaissances et
compétences des individus, est en effet considéré comme le moteur de la croissance. Cette vision est renforcée depuis
l’adoption de la Stratégie de Lisbonne en 2000, qui vise à créer une économie européenne compétitive fondée sur la
connaissance et l’innovation d’ici la fin de la décennie ; un objectif également soutenu par la BEI. Ainsi, depuis janvier 1997,
la BEI a prêté 23,9 milliards d’euros à l’appui d’investissements dans le capital humain dans l’Union européenne dont 10
milliards dans le domaine de la santé. En France, elle a soutenu les investissements individuels de 10 établissements
hospitaliers : Fort de France, Lyon, Strasbourg, Toulouse, Tours, Arras, Nantes, Clermont-Ferrand, Nice et Marseille, avec
plus de 900 millions d’euros. Enfin, également en appui du Plan Hôpital 2007, la BEI a mis un milliard d’euros avec son
programme « Hôpitaux de France » à disposition des hôpitaux français, pour financer leurs projets d’investissements de taille
moyenne (de 25 à 150 millions d’euros), en partenariat avec 4 groupes bancaires spécialistes des financements de ce
secteur : Dexia, Caisse d’Epargne, Crédit Agricole et Société Générale.
La BEI en quelques mots:
Créée par le Traité de Rome en 1958, la BEI est le bras financier de l’Union européenne. Elle accorde principalement des prêts à
long terme, à des promoteurs privés ou publics, dont les initiatives contribuent à la réalisation de politiques européennes, dans
cinq domaines prioritaires: cohésion économique et sociale; recherche, développement et innovation; réseaux trans-européens de
transport, de télécommunications et d’énergie ; protection de l’environnement et soutien aux PME. Elle intervient également à
l’extérieur de l’Union, dans le cadre de la politique communautaire de coopération et d’aide au développement.
Propriété des 25 Etats Membres de l’UE, la BEI lève ses ressources sur les marchés des capitaux (émetteur AAA). Elle ne dépend
pas du budget de l’UE, ni des contribuables européens. En 2005, elle a emprunté 50 milliards d’euros et prêté au total 47 milliards
d’euros, dont 42 milliards au sein de l’Union européenne. Pour plus d’info sur la BEI, voir www.bei.org .