Bank On Nature: Premier accord de prêt soutenu par le mécanisme de
financement du capital naturel, signé à Bruxelles
Bruxelles, le 11 avril 2017
Commission européenne - Communiqué de presse
La Commission européenne et la Banque européenne d'investissement (BEI) ont annoncé le
premier accord de prêt soutenu par le mécanisme de financement du capital naturel.
L'accord de prêt d'un montant de 6 millions d'euros conclu avec Rewilding Europe Capital devrait
soutenir plus de 30 entreprises axées sur la nature dans l'ensemble de l'Europe. «Rewilding Europe
Capital» est le premier mécanisme européen de financement de projets de conservation et de
restauration écologique.
Avec ce premier projet, une nouvelle initiative ambitieuse visant à protéger la biodiversité et à soutenir
l'adaptation au changement climatique en Europe est devenue réalité. L'initiative «Bank on Nature»
s'appuie sur le mécanisme de financement du capital naturel (NCFF), un partenariat financier établi
entre la Commission européenne et la Banque européenne d'investissement visant à encourager des
projets de protection de la nature et d'adaptation au changement climatique au moyen de prêts et
d'investissements sur mesure, soutenus par une garantie de l'Union. Cette initiative reconnaît et
soutient l'intérêt économique qu'il y a à investir dans le capital naturel à des fins de biodiversité et
d'adaptation au changement climatique.
Karmenu Vella, commissaire européen chargé de l'environnement, des affaires maritimes et de la
pêche, a déclaré: «La nature est essentielle pour nos vies et pour notre économie,comme en témoigne
la récente évaluation positive des directives ‘Nature' de l'Union européenne. Le projet "Rewilding
Europe" sera le premier parmi de nombreux autres projets que soutiendra l'initiative "Bank on Nature"
en s'appuyant sur le mécanisme de financement du capital naturel (NCFF), dans le cadre de nos efforts
visant à créer des emplois dans les zones rurales et à protéger la nature».
Jonathan Taylor, vice-président de la BEI chargé du climat et de l'environnement, a déclaré: «Pour
préserver et restaurer les éléments précieux que sont les habitats et la vie sauvage de l'Europe, nous
devons faire plus. Investir dans la nature présente un intérêt économique important. La biodiversité et
la croissance économique peuvent aller de pair. En tant que banque de l'UE, nous sommes déterminés
à investir dans des projets qui soutiennent une économie rurale dynamique, tout en protégeant notre
biodiversité et en gérant intelligemment le capital naturel. Le mécanisme de financement du capital
naturel est un partenariat novateur entre la banque de l'Union et la Commission européenne, et ce
premier projet que constitue "Rewilding Europe Capital" nous permet de prendre le meilleur départ
possible».
Ilko Bosman, directeur exécutif de «Rewilding Europe Capital», a déclaré: «Le contrat que nous avons
signé aujourd'hui avec la BEI constitue une avancée importante pour "Europe Rewilding Capital"». Il
permettra de rendre notre mécanisme réellement plus dynamique, mais en attirant des financements
externes, nous sommes surtout en mesure de mieux démontrer que des financements commerciaux
peuvent contribuer à la conservation de la nature et à la restauration écologique. Avec le prêt proposé
de la BEI et de l'UE, tous les pays de l'UE 28 seront pris en considération, et des montants de prêt plus
importants seront autorisés, y compris pour de nouveaux modèles d'entreprises liées à la nature dans
des secteurs tels que la foresterie, la gestion de l'eau et le tourisme.»
«Rewilding Europe Capital» a été créé en 2014 par «Rewilding Europe», qui promeut la nature sauvage
en tant qu'aspect important et intrinsèque du patrimoine naturel et culturel de l'Europe. «Rewilding
Europe Capital», qui constitue un des instruments de «Rewilding Europe», finance des entreprises
axées sur la nature et utilise un système de redevances unique pour contribuer à soutenir des
initiatives en matière de conservation et de restauration écologique. Cela permettra également une
meilleure mise en œuvre des directives «Habitats» et «Oiseaux» de l'Union.
Un élément clé de ce projet consiste en l'élaboration d'un «modèle économique pour la nature
sauvage». Les zones concernées par la restauration écologique qui pourraient être soutenues par
l'accord signé aujourd'hui comprennent 38 sites différents dans le cadre du réseau Natura 2000. Ces
zones sont les suivantes: L'ouest de la péninsule Ibérique (Portugal), le massif du Velebit (Croatie),
l'Apennin central (Italie), les Carpates méridionales (Roumanie), le delta du Danube (Roumanie), les
montagnes des Rhodopes (Bulgarie), le delta de l'Oder (Allemagne/Pologne) et la Laponie (Suède). Les