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- à améliorer les politiques visant plus particulièrement les populations les plus
exposées, tout en mettant l’accent sur les droits de l’homme et en luttant contre
la discrimination et les préjugés associés au VIH/sida.
Régions prioritaires
Les infections par le VIH sont particulièrement nombreuses dans les pays voisins de
l'Union. L’échange entre pays de bonnes pratiques en matière de prévention, de
dépistage, de traitement et de soins est donc important, notamment en période de
restrictions budgétaires. La coopération et le transfert de savoir-faire que
représentent les échanges de médecins, d’infirmiers et d’experts de la santé
publique ainsi que le partage de données de qualité aideront les collègues des
pays voisins à disposer d’une meilleure prévention, fondée sur des données
probantes, à employer des méthodes de dépistage et de traitement modernes, et à
renforcer la surveillance. Ces efforts conjoints permettront de réduire le nombre de
nouvelles infections et d’améliorer la vie de ceux qui vivent avec le VIH/sida, tout en
démontrant la valeur d’une coopération efficace entre pays voisins.
Groupes prioritaires: les populations les plus exposées
Comme le rappelle la stratégie, les effets les plus décisifs contre l’épidémie seront
observés quand la situation des populations les plus exposées aura été efficacement
gérée. Les populations les plus menacées en Europe sont les hommes ayant des
relations sexuelles avec d’autres hommes, chez lesquels surviennent environ 40 %
de l'ensemble des nouvelles infections enregistrées dans l’Union, les migrants
venant des régions à forte prévalence et les consommateurs de drogue par voie
intraveineuse, chez lesquels sont observés 70 % du total des nouvelles infections
dans les pays voisins de l’Union. Des politiques spécialement conçues pour
atteindre ces groupes sont essentielles pour que l’épidémie soit endiguée en
Europe.
Le dépistage précoce et un accès rapide aux traitements permettent
de sauver des vies
Le nombre de personnes qui ignorent qu'elles sont séropositives est particulièrement
préoccupant. Dans l’Union, près de 30 % des séropositifs ne savent pas qu’ils sont
infectés et, dans plusieurs pays voisins, cette proportion atteint 70 %. Il s’agit là d’un
grave problème pour les décideurs politiques. Un diagnostic tardif conduit
habituellement à un traitement tardif et, partant, à une réduction de l’espérance de
vie, à une moindre qualité de vie et à un risque accru de transmission du virus aux
partenaires.
Contexte
La Commission européenne participe à la lutte contre le sida à l’échelon européen et
international. La première stratégie de lutte contre le VIH/sida dans l’Union et les
pays voisins de celle-ci a été adoptée en 2005; elle jetait les bases de la stratégie
actualisée d’aujourd’hui. Parmi ses principales réalisations, citons un renforcement
de l’engagement politique, la participation accrue de la société civile au niveau
européen, la centralisation opérationnelle de la surveillance du VIH/sida par le
Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), les efforts
visant à faciliter l’accès à des médicaments antirétroviraux abordables, le
financement de projets et de programmes de prévention, les investissements dans la
recherche et la coopération étroite entre les partenaires.