ARTHROSCOPIE

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Notes : Florence MENESTRELLO
ARTHROSCOPIE
Mme RIBET
Arthroscopie : acte chirurgical (car asepsie) réalisé au bloc opératoire sous anesthésie
générale ou loco régionale ou péridurale ; c’est une endoscopie intra articulaire
Le chirurgien visualise l’intérieur de l’articulation avec un endoscope rigide muni d’une fibre
optique ; l’endoscope peut avoir une caméra reliée à un écran de TV
Elle se réalise dans un but diagnostic et / ou thérapeutique
Elle concerne le genou, l’épaule, la hanche, la cheville
Endoscope : tube rigide introduit dans une articulation pour visualiser en direct l’articulation à
l’intérieur
I – les buts
1. effectuer une biopsie synoviale : prélèvement d’un morceau de membrane synoviale
(pour adapter le traitement par voie générale ou pour les problèmes infectieux) ; but
diagnostic
2. résection de la membrane synoviale (synovectomie)
3. extraction de corps étranger (ex : accident avec pénétration d’un morceau de fer)
4. lavage articulaire surtout quand arthrite septique (infection d’une articulation)
5. opérer une méniscectomie (ôter tout ou partie du ménisque)
6. ligamentoplastie : on répare des ligaments défectueux ou on les remplace par une
prothèse
II – Prise en soins infirmiers
L’IDE est garante de la qualité des soins effectués auprès du patient
L’IDE doit prévenir et dépister les complications
Elle doit assurer le confort du patient malgré les contraintes (toilette au lit par ex)

A) période pré opératoire
1. préparation générale
à jeun entre 6h et 8h avant
1
Notes : Florence MENESTRELLO

perfusion de sérum glucosé pour les diabétiques sous insuline pour éviter
l’hypoglycémie ; on surveillera la perfusion par un dextro car si elle va trop vite il y a
risque d’hyperglycémie

patients sous anticoagulants au long cours : on arrête assez longtemps avant et on
remplace par la calciparine par ex (durée courte) ; on arrête l’anticoagulant car trop de
sang pendant l’opération va gêner, va rester dans l’articulation (donc problème infectieux
et inflammatoire), va se mettre dans l’endoscope

préparation du dossier du patient : consultation anesthésique, consentement, accord
parental, radio etc.

si anesthésie générale, et personnes de plus de 50 ans : ECG

le patient doit partir au bloc avec son dispositif d’immobilisation (attelle)
Préparation du champ opératoire et du site : hygiène du patient
o dépilation du site avec un rasoir électrique
o douche la veille et le matin avec un savon antiseptique (bétadine rouge si pas
d’allergie à l’iode)
o vigilance sur les mains et enlever le vernis à ongle car l’état de la couleur des
ongles renseigne sur l’état d’oxygénation du patient
o enlever bijoux, prothèses dentaires car à l’intubation du malade, la prothèse va
glisser au fond de la gorge, lentilles pour surveiller l’état de la pupille et
problème infectieux oculaire possible
o réfection complète de son lit (un malade propre dans un lit propre), chemise de
bloc, bracelet d’identification pour le malade et pour le lit

demander au patient de vidanger sa vessie

préparation per os ou sub linguale (zone très vascularisée donc pénétration plus rapide du
produit)

lui recommander de ne plus se lever car le médicament donné est un pré anesthésiant

laisser la sonnette à portée de main

expliquer, rassurer la famille

évaluer les fonctions cardio vasculaires avant de descendre au bloc (tension, pouls)
2. préparer la chambre du patient
Salle de réveil jusqu’à la reprise de conscience (en service il y a une IDE pour 20 patients
alors qu’en salle de réveil une IDE pour 3 ou 4 patients)
 préparation oxygène (car anesthésie est dépressive de la fréquence respiratoire)
 potence de lit
 pied à perfusion
 arceau pour alléger le poids des draps
 sonnette a portée de main
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Notes : Florence MENESTRELLO
3. période post opératoire
Elle dépend de la durée d’hospitalisation, de l’anesthésie
 si il y a eu péridurale, il faudra surveiller la reprise de la fonction urinaire (car la partie
inférieure du corps était anesthésiée) ; il peut y avoir une rétention d’urine conduisant à un
globe vésical ; environ 6 heures après il doit y avoir des urines

le patient revient du bloc avec un cathéter bouché ou une perfusion (antalgique et/ou
antibio) donc
o il faut surveiller la perfusion et surtout le point de ponction (extravasation,
oedeme etc.),
o le débit de la perfusion
o le matériel (ne jamais laisser un flacon vide et indiquer dessus ce qu’il y a dans
la perfusion)
o surveillance du pansement : il y a des points et 3 petites incisions (stéril strip)



s’il y a une sonde à oxygène, raccorder la sonde
si drain : surveiller le drain
attelle
4. surveillance et prévention des complications
La surveillance dépend de la cause de l’arthroscopie, de l’état du patient, de la durée de
l’intervention






a) 1er risque : risque infectieux car effraction cutanée
Température augmente
Pouls augmente
Surveiller l’état du pansement et le refaire éventuellement (lavage de main antiseptique)
Regarder l’état de la plaie opératoire (rougeur, tumeur, chaleur, douleur, écoulement,
odeur anormale)
Souvent le pansement fait un pansement compressif remplacé 48 heures après par un
pansement plus léger
Risque infectieux aussi du point de ponction du cathéter
b) 2e risque : thrombo embolique
Prescription d’anticoagulants en prévention
gingivorragie, épistaxis etc.)
(surveiller
les
signes
d’hémorragie :
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