Histoire politique des III°, IV° et V° Républiques françaises

Histoire politique des III°, IV° et V° Républiques françaises
Introduction générale:
Quatre remarques sur la présentation de ce cours :
La République en France est synonyme de démocratie. La République
française est un régime politique synonyme de démocratie. Elle s’est imposée au fil
des décennies, elle est aujourd’hui admise par tous. Comment ce régime s’est-il
imposé en tant que synonyme de démocratie ? Alors que pour la Grande-Bretagne
et l’Espagne la démocratie n’est pas synonyme de République.
Toutefois la République connut des moments dramatiques de remise en
question avec la parenthèse de Vichy.
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale ce régime qui incarne la
défense des droits de l’homme et du citoyen, la liberté, l’égalité des droits
auxquels sont venues s’ajouter la revendication de droits réels (inscrits dans la
Constitution de la IV°) comme la liberté de se loger, de travailler, d’avoir un
niveau de vie décent et un droit à la culture… est apparu comme le régime
légitime. Cette légitimité, il l’a acquise car il incarne des idéaux et valeurs. Mais le
couple liberté/égalité ne fonctionne pas toujours très bien.
La République est un modèle politique qui s’inscrit dans le temps et histoire,
s’appuie sur un héritage et s’impose durablement avec la III°. La République est
un modèle politique qui s’établit réellement avec la Troisième République mais
puise ses références principales dans deux épisodes, la Révolution française de
1789, et celle de 1848, même si depuis il y a eu de nombreux tâtonnements,
soubresauts... M. Winock insiste sur la culture du conflit qui caractérise la vie
politique en France (ce qui explique l’absence de bipartisme à l’anglo-saxonne).
Ainsi demeure aussi le conflit sur la question religieuse même après l’invention de la
laïcité. Vichy incarne la possible revanche de l’Eglise et de la contre révolution contre
la République des anticléricaux. Existe aussi un conflit issu de la révolution
bolchevique en 1917 et qui donna naissance à un puissant parti communiste en
France. Il y a une totale impossibilité d’un système bipartisan.
La France est un Etat de droit libéral et démocratique, puissant et longtemps
resté centralisé. Il existe un rapport ambivalent et particulier du citoyen à l’Etat,
puisque la société civile pratique souvent grognes et contestations, en demandant
toujours une plus grande sécurité économique et sociale. L’Etat n’est stabili
qu’avec la constitution de 1958. L’adjectif républicain est repris de plus en plus
depuis une dizaine d’années dans un contexte ou l’Etat perd de ses prérogatives
face à l’Europe et aux modifications liées à la décentralisation, et face à la
moindre participation des Français aux élections.
Serge Berstein et Odile Rudelle parlent de la République comme un « écosystème
social dans le modèle républicain » : « Un régime politique n’est pas un mécanisme
dont il faut se contenter d’étudier le fonctionnement qui relève d’une approche
juridique, c’est une construction dont il faut tenter de comprendre pourquoi elle est
née, à quelles nécessités elle répond, par quel processus et aux prix de quelles luttes
elle est instaurée et comment, sous quelles forces elle a évolué ». Tous les éléments
sont en relation et symbiose : les représentations mentales, les fondements
philosophiques du régime, les valeurs, les références historiques, les institutions et les
lois, les organisations et les structures sociales, les pratiques politiques.
Qu’en est-il de l’actualisation de ce modèle ? Est-on face aujourd’hui à un modèle
républicain affaibli ? On peut nuancer ; la République en a vu d’autres : fluctuations
et crises, Seconde Guerre Mondiale, I République, difficultés majeures avec la
décolonisation et même sous la avec mai 68 et son cortège d’émotions populaires.
Mais y a-t-il vraiment un affaiblissement ? Certains jugent que le passage à une
VI° République est nécessaire (Arnaud Montebourg ou Olivier Duhamel ont
écrit : Vive la VI° République !) En effet, nous sommes dans un contexte qui fragilise
le modèle : l’Etat perd de ses prérogatives avec la mondialisation et l’UE, mais il y
a aussi un recul du jacobinisme historique avec la décentralisation. Des signes de
vulnérabilité apparaissent : baisse de la participation politique, choc du 21 avril 2002,
intégration des minorités. Les interrogations demeurent. La mémoire scelle les
événements dramatiques (Terreur, répression Commune, collaboration, guerre
d’Algérie) avec toutefois le sentiment pour certains que les comptes ne sont pas
encore soldés.
Chapitre I : La III° République (1870-1940).
L’élément évident, c’est d’abord le record de durée et ce contre toute attente
alors que la République apparaît provisoire et dans l’ambiguïté d’une restauration
monarchique impossible. Elle naît officiellement en janvier 1875 avec l’amendement
Wallon (ou, plus pragmatiquement, le 4 septembre 1870) et dure jusqu’au 10 juillet 1940.
Ceci est d’autant plus frappant que la France a connu des régimes politiques éphémères
depuis 1789, la démocratie est dure à bâtir. Selon Agulhon, la II° République (de février 1848
à décembre 1852) fut « un bref apprentissage de la République ». La République dura de
1792 à 1804 mais depuis 1799 fut en fait une dictature. Première question donc, comment
expliquer cette durée ?
Deuxièmement la question du modèle politique. La III° République est
l’enracinement du modèle républicain. Pour Pierre Rosanvallon elle constitue « l’arche
sainte des républicains », elle invente en effet des institutions, des idéaux, des pratiques
politiques (in le sacre du citoyen) C’est la République qui a inventé des institutions, des
idéaux et pratiques politiques. On y pratique de façon loyale le suffrage universel
Masculin, les partis politiques s’y développent et s’organisent, les citoyens sont formés
par l’école gratuite, laïque et obligatoire (nécessité d’éduquer, c’est l’idée d’un savoir
minimal pour pratiquer la démocratie), on affirme les libertés de conscience, d’expression,
de réunion, l’égalité avec l’idéal de méritocratie. Se met en place une philosophie
républicaine bâtie sur la croyance dans le progrès (comme en témoigne Auguste Comte),
la pensée positiviste (avec la Raison) est dominante et relègue la religion au second rang
(c’est un héritage de Voltaire et Kant). Cela ne signifie pas pour autant l’absence de la
morale ni de l’idéalisme, le triptyque « liberté, égalité, fraternité » nous le rappelle. Les
symboles républicains s’imposent (Marianne, drapeau, hymne nationale).
Troisièmement, la durée n’exclut pas les crises politiques et les critiques contre le
régime. La République a du affronter de nombreux adversaires et a connu de
nombreuses critiques, allant de « la gueuse », à la « République bourgeoise ». Ces
oppositions débouchent sur des crises graves et répétées (Dreyfus, 6 février 34) mais il n’y a
pas de Révolution : c’est l’une des crises qui finit par jeter le discrédit sur le gime : la
défaite de 1940. En 1944 le corps électoral rejettera le retour à la III° République
exprimant son choix en faveur d’une République nouvelle. Mais la IV° sera l’objet d’une
défaillance encore plus grande.
I. L’enracinement de la République (1870-1914).
La France est vaincue par la Prusse à Sedan le 2 septembre 1870. Avant cette
défaite, nul n’imagine le retour à la République. On croit à la solidité du régime
impérial comme l’avaient montré les derniers plébiscites de Louis Napoléon. Pourtant la
République s’installe presque par surprise dans un contexte de défaite et d’occupation
étrangère puisque il y a occupation prussienne, en particulier à Paris, et alors même que les
élections législatives de février 1871 donnent la majorité à la Chambre monarchiste.
A/ L’entrée en République (1870-1879).
1. La république provisoire ou l’année terrible (1870-1871).
a. Le Gouvernement de Défense Nationale.
En 1870, Hugo publie un recueil de poèmes : L’année terrible. Un gouvernement de
défense nationale se met en place, après la capture de Napoléon III, le 4 septembre, un
groupe de députés déclarent la République à l’hôtel de Ville (avec Jules Favre, Léon
Gambetta). La veille, la République avait été proclamée dans la foulée dans d’autres grandes
villes de France, à Lyon, Marseille, Bordeaux… Ce régime serait le plus apte à sauver la
patrie en danger avec le mythe de Valmy de 1792. Des personnalités émergent d’emblée :
Gambetta, Emmanuel Arago, Adolphe Crémieux, les trois Jules : Favre aux affaires
étrangères, Ferry, Simon sont membres du Gouvernement Provisoire de la Défense Nationale,
présidé par le général Trochu qui se voit donner les pleins pouvoirs militaires pour la Défense
Nationale. La légitimité de ce gouvernement est vacillante comme en témoigne la
déclaration du gouvernement au peuple 4 septembre « Le peuple a devancé la Chambre
qui hésitait » pour sauver la patrie en danger il a proclala République. Paris est
assiégée à partir du 19 septembre, Gambetta ministre de l’intérieur et de la guerre quitte la
ville pour Tours en ballon pour essayer de dégager Paris en rassemblant trois armées mais en
pure perte. Les parisiens résistent. Les gardes nationaux sont insurgés et réclament une
levée en masse, des élections et un gouvernement révolutionnaire. Les élections ont lieu,
à Paris uniquement, mais n’empêchent pas Jules Favre ministre de l’intérieur de signer
l’armistice (seulement l’arrêt des combat) le 28 janvier 1871, le gouvernement ne poursuit pas
la guerre. Gambetta indigné démissionne. Dans l’article 2 de la convention d’armistice :
Bismarck impose la tenue d’élections dans un délai de trois semaines avec pour objectif
qu’elles se prononcent sur la poursuite de la guerre ou la paix.
b. L’élection d’une assemblée monarchiste le 8 février 1871.
Le décret du 29 janvier 1871 reprend les dispositions de la loi du 15 mars 1849
pour les élections c'est-à-dire un scrutin de liste départemental qui met fin au régime des
découpages très arbitraires des circonscriptions du Second Empire, il faut le huitième des
électeurs inscrit pour la majorité et les candidatures multiples sont admises. Le 8 février 1871
on se rend aux urnes dans un climat d’insécuriet peur .La campagne se fait sur le
thème de la paix ou guerre. On vote sur le régime aussi mais c’est moins explicite. Les
conservateurs veulent la paix alors que les républicains prônent la résistance à outrance. Les
conservateurs, restés discrets sur le régime, l’emportent.
Les monarchistes obtiennent 400 sièges sur 675 dont :
o 180 pour les légitimistes partisans du compte de Chambord (Bourbons) petit-fils de
Charles X très attachés à l’ancien Régime et partisans du drapeau blanc (noblesse de
province, grands seigneurs qui refusent héritage révolutionnaire)
o 200 pour les Orléanistes partisans du comte de Paris petit-fils de Louis Philippe.
Mais ces derniers ont assimilé une bonne partie de l’héritage de 1789 et acceptent le
drapeau tricolore. Leur électorat représente la bourgeoisie libérale (industrie,
banque..).
Les Républicains sont divisés et recueillent 250 sièges :
o Le centre gauche (78) sièges se convertit progressivement à la République avec
Thiers ancienne figure du parti de l’ordre, Armand Dufaure, Casimir Périer.
o La gauche républicaine, plus à gauche, (112 sièges) est groupée autour de Jules
Favre, Grévy, Simon, Ferry… ce sont les républicains modérés
o Encore plus à gauche Gambetta le « dictateur de Bordeaux » dirige l’Union
républicaine avec Clemenceau et les anciens de la Seconde République Louis Blanc,
Ledru Rollin.
Restent enfin les minoritaires :
o Les bonapartistes ne comptent qu’une vingtaine de représentants élus en Charente
et Corse car ils subissent le discrédit de la défaite.
L’assemblée rassemble plus de un tiers de nobles (plus qu’aux états généraux !).
Cette grosse proportion s’explique par une France, extrêmement rurale, qui a peur.
Cette assemblée est une sorte de malentendu, dès les premières élections partielles les
républicains vont progresser, la conjoncture explique beaucoup de choses.
c. La neutralisation de la République.
C’est un période institutionnelle très ambiguë. Les institutions n’ont pas de définitions
précises mais par la résolution du 17 février 1871, Thiers est nommé « chef du pouvoir
exécutif de la République Française sous l’autorité de l’assemblée nationale » « avec le
concours des ministres qu’il aura choisi et qu’il présidera » (c’est un régime
parlementaire). Il fut d’ailleurs élu dans 26 départements : il a 74 ans, homme d’expérience
et providentiel, il est un vieux routier de la politique, ancien ministre de Louis Philipe, il a
dirigé parti de l’ordre et n’avait pas voulu l’instauration du suffrage universel pour la « vile
multitude » ; il est contre la guerre. Il rassure les monarchistes par son non choix sur le
régime, marqué par deux discours prononcés le 19 février et 10 mars 1871, ce que l’on
nomme le « pacte de Bordeaux » : « monarchistes, républicains ni les uns ni les autres vous
ne serez trompés ». La question du régime est reportée à plus tard. Les monarchistes sont
divisés, ce report les arrange ; les Républicains ne sont pas mécontent puisque le terme de
République est apparu officiellement ; C’est une solution d’apaisement.
Cela dit, cette solution prend vite un tour très conservateur : il écrase la
commune de Paris et mène une politique conservatrice. Il accrédite ainsi l’idée que la
République c’est l’ordre. Cette Commune de Paris s’étend du 18 mars 1871 au 28 mai 1871.
Paris est un corps politique à part, plus marquée à gauche que le reste de la
France, plus précocement républicain. Or la chambre est majoritairement rurale, ce qui
creuse un fossé certain avec les urbains Parisiens. Cet évènement est l’un des plus dramatique
de l’Histoire française. La Commune est assimilée à un sursaut patriotique sur fond de
désespoir économique et social.
La ville est assiégée et la famine fait rage. Les troupes prussiennes rentrent
dans la capitale, signe de l’armistice, ce que les Parisiens vivent comme une trahison, d’où
les prémisses d’une rupture avec le gouvernement, enrichies par des les erreurs de
Thiers.
En effet, ce dernier va supprimer la solde des gardes nationaux le 3 mars 1871
ainsi que le moratoire des dettes, accordé depuis le 13 août 1870.
Ensuite, l’Assemblée cide de siéger à Versailles et non à Paris par méfiance
pour le peuple de Paris le 10 mars 1871.
Enfin, le 18 mars 1871, Thiers décide de désarmer les parisiens (canons et fusils
que leur servaient de défense) Du coup l’escalade de la violence monte en flèche puisque
que la foule enragée fusille deux Généraux. Aussi Thiers suggère-t-il l’évacuation
précipitée des troupes ce qui entraîne une radicalisation du conflit. Thiers redoute la
fraternisation entre soldats et Parisiens, et envisage la répression.
Pourquoi le terme « Commune » ? Le comité central de la garde nationale a
décidé d’organiser des élections d’une Assemblée municipale le 26 mars 1871. Cette
commune est une assemblée qui va siéger 56 jours. On dénombre plusieurs courants
politiques qui soutiennent ce gouvernement révolutionnaire : il y a des membres de la
Internationale, des blanquistes (A.Blanqui est un socialiste révolutionnaire, qui lui-même ne
vit pas la Commune car il est emprisonné, prison dans laquelle il passera 43 ans de sa vie). Ce
courant fait le lien entre la première pensée socialiste du début du siècle et Marx, puis
des Jacobins favorables à la centralisation comme Charles Delescluze (révolutionnaire en
1830 et 1848), ou Maurice Piyat, qui se réfèrent à 1793 ; notons en plus la présence du
courant proudhonien, ainsi qu’un certain nombre d’inclassables plus ou moins
anarchistes et fédéralistes comme Jules Vallès. Ce dernier publiera d’ailleurs en février
1871 le journal : Le cri du Peuple, qui servira de porte-parole à la Commune. On remarque
ainsi la présence dans la Commune à la fois de fédéralistes et de jacobins. On note aussi une
tendance anti-cléricale forte. Cependant, parmi les leaders, on trouve une majorité
d’intellectuel et pour peu d’ouvriers. En raison de la diversité des courants, aucun chef
ne parvient à émerger, ce qui est préjudiciable : il n’y a pas d’unité pensée.
Des mesures sont envisagées pour modifier la société : c’est l’adoption du drapeau
rouge et le rétablissement du calendrier révolutionnaire ; l’abolition de la conscription, la
séparation de l’Eglise et de l’Etat.
Un certain nombre de mesures sociales comme l’interdiction du travail de nuit
(surtout pour les boulangers), l’instruction laïque, gratuite et obligatoire, la création d’un
ministère du travail ; la légalisation des syndicats, et la création de coopératives ouvrières
d’inspiration proudhonienne.
On note aussi des mouvements féministes. Les femmes participent aux barricades
comme les hommes et se font exécuter comme eux. Les « pétroleuses » sont les
communardes qu’on accusait de mettre le feu aux bâtiments publics après les
répressions sociales. La « Sociale » est d’ailleurs l’autre appellation de la Commune. Cette
dernière déclare son programme dans une déclaration au peuple français le 19 avril
1871 : revendique la République, la décentralisation, et la responsabilité des élus qui
sont révocables en permanence.
Cependant, la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871 achève la commune.
Le général Galliffet fait rentrer ses troupes le 21 mai. Les fédérés (communards)
fusillent alors 780 otages dont l’archevêque de Paris et 16 autres ecclésiastiques. Le 28
mai, les derniers insurgés sont exécutés au « mur des fédérés » au cimetière du père
Lachaise. Thiers à l’issue de cette répression télégraphie à ses préfets « ce spectacle
affreux servira de leçon »
Le bilan est lourd : 20 000 exécutions, 43 500 arrestations dont beaucoup de
déportations au bagne en Nouvelle Calédonie dont Louise Michel, et aussi en Algérie.
Victor Hugo, horrifié prophétise « le cadavre est à terre mais l’idée est debout ».
Le mouvement socialiste est brisé jusqu’à l’amnistie de 1879. Paris reste ainsi en état
de siège jusqu’en 1876. La Commune est la dernière grande flambée du XIX° siècle,
dont Marx tire les leçons dans La guerre civile en France. Mais c’est aussi le premier essai
de législation populaire avant la révolution d’octobre. Sa portée internationale sera
extrêmement grande.
Ainsi, la République sort victorieuse de ce massacre puisqu’elle ne fait plus peur
et fait figure de régime conservateur avec Thiers jusqu’au élections de juillet 1871 les
républicains vont s’imposer.
2. La République s’impose (1871-1879)
a. Le gouvernement Thiers (1871-1873)
L’urgence pour Thiers est de signer la paix : cela est fait le 10 mai 1871 avec la
Paix de Francfort. La France est amputée de l’Alsace et du tiers de la Lorraine qui
comporte de nombreux centres sidérurgiques d’où la « clause de la nation la plus
favorisée » avec le « Sedan industriel ». Dans le traité de paix, la France s’engage à payer
une indemnité de guerre de 5 milliards de franc-or (qui peut aussi être réglée en devises
étrangères)
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