
exprimerait une volonté de la part des forces de l’ordre d’exprimer leur colère 
face aux politiques de droite et de gauche.  
 
 
Dimanche : une manifestation…pas très Charlie !  
 
Dimanche dernier, une commémoration était organisée à la mémoire des victimes des 
attentats du 11 janvier et du 13 novembre. A Paris, la place de la République était 
quasiment  vide :  les  contrôles  de police  très  stricts  ont considérablement  ralenti la 
présence  des  citoyens  sur  la  place  parisienne.  Le  maire  de  Paris,  Anne  Hidalgo,  a 
justifié  ce  nombre  si  réduit.  Je  cite :  « C'est  le  matin,  et  les  Parisiens  ne  sont  pas 
toujours du matin. Donc, je pense que, dans l'après-midi, beaucoup d'entre eux seront 
là ». Fin de citation. Un an après les attentats de Charlie Hebdo, l’absence massive des 
Français pourrait aussi être le résultat des récupérations politiques grossières dont ces 
différents évènements ont fait l’objet. En somme, cette commémoration n’était …pas 
très Charlie.  
 
 
Christianophobie : un silence médiatique assourdissant  
 
Dimanche matin, l'église Saint-Louis de Fontainebleau a été profanée. Jet d’hosties au 
sol, vol du Christ ornant la crèche, embarquement d’une statue de la Vierge datant du 
XIVe siècle, incendie du bâtiment… Le bel autel du XVIe siècle est entièrement parti 
en fumé. Outre le caractère sacrilège des méfaits, c’est  une  part de notre  patrimoine 
qui s’est réduit en cendres. La mairie appelle pourtant sur son site à, je cite : « Eviter 
tout amalgame sur les raisons de l’incendie volontaire de l’église de Fontainebleau ». 
Wallerand de Saint-Just, président du groupe FN au Conseil régional d'Ile-de-France, 
a tenu à rappeler que, je cite : « Bien qu'elles soient quasi systématiquement passées 
sous silence à la différence d'autres cultes, les profanations de lieux de cultes ou de 
cimetières catholiques représentent pas loin de 85 % des actes de ce genre en France ». 
Fin de citation.  
 
 
Mercredi : opération kippa pour tous à l’Assemblée nationale  
 
Mercredi, la communauté juive a fait part de son émoi suite à  l’attaque,  au  nom  de 
l’Etat  islamique,  d’un  enseignant  juif  par  un  adolescent  de  16  ans.  Alors  que  le 
professeur s'en est tiré avec des blessures légères, la communauté juive de Marseille a 
réagi avec émoi. Un questionnement sur le port de la kippa s’en est ensuivi. La victime 
était un enseignant juif, les Juifs portent une kippa, il ne faut donc pas porter de kippa 
pour que de tels actes ne se répètent pas. Le président de la communauté marseillaise a 
incité les Juifs à, je cite : « Enlever la kippa dans cette période trouble, jusqu'à des 
jours meilleurs ». Fin de citation. Le président du CRIF et le grand rabbin de France 
ont dénoncé une initiative maladroite. Polémique, le sujet a immédiatement été saisi 
par une  ribambelle de parlementaires, prompts à  affirmer leur  soutien aux  Juifs  de