- Faire connaître : De l’existence du produit, de ses caractéristiques, du mode d’utilisation,
d’une nouveauté. Cela correspond au stade du cognitif, dans ce cas la publicité va chercher à
informer.
- Faire aimer : Le produit, la marque, l’entreprise, une cause sociale. C’est le stade de
l’affectif, c’est une publicité d’image qui adopte un registre affectif et qui va chercher à
modifier des attitudes, des opinions, ou créer et renforcer des attitudes positives, diminuer des
inhibitions.
- Faire agir : Inciter le consommateur à adopter un comportement (essai d’un produit, visite
d’un magasin, demande de brochure, achat, ré achat …).
« L'efficacité d'une publicité peut être appréciée par la capacité de cette dernière à
développer la notoriété, à créer le souvenir, à créer une attitude favorable envers le produit,
à différencier le produit de la concurrence, à réduire si nécessaire la dissonance cognitive et
finalement générer des ventes. » (Ibrahima Ouattara (1996)).
Les théories de l’effet publicitaire basées sur les modèles multi attributs admettent que
la publicité agit sur les attitudes envers la marque en modifiant les croyances des
consommateurs sur les attributs des produits. (Moore et Hutchinson 1983)
Selon Moore et Hutchinson (1983), il y en a de plus en plus de défenseurs de l’idée
que les croyances ne sont pas l’unique médiateur des effets de la publicité sur l’attitude
envers la marque.
En se basant sur différentes études portant sur la persuasion publicitaire (Olney,
Holbrook et Batra 1991, Zajong 1980, Cho et Stout 1993, Batra et Ray 1986, Graillot 1998,
Derbaix et Pham 1989...), on peut dire qu’une publicité efficace doit :
- Attirer l'attention pour délivrer son message.
- Agir sur le consommateur à la fois sur le plan affectif et cognitif.
- Parvenir à orienter son attitude et ses préférences et obtenir de sa part une action favorable
(achats, ré achat, demande d'informations, renvois de bons de réduction, de commandes...).
JUSTIFICATION THEORIQUE DU RECOURS A LA LANGUE POUR
AUGMENTER L’EFFICACITE PUBLICITAIRE :
En admettant que la publicité peut produire des effets sur le consommateur, on admet
que certains stimulus peuvent avoir des effets plus importants que d'autres (Olney, Holbrook
et Batra 1991, Zajong 1980, Batra et Ray 1986, Graillot 1998, Derbaix et Pham 1989,
Lombardot 2004, Galan 2003, Ibrahima Ouattara 1996....)