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L'audition n'est pas un examen,
mais que va-t-on me demander?
!
Réponse :
La Commission de naturalisation et le délégué de la Municipalité
engagent une discussion avec le candidat et lui posent des
questions pour établir s'il remplit les conditions de naturalisation
définies par les lois et règlement présentés à la page précédente
et complétés par des directives du Service de l'intérieur.
Directives du Service de l'intérieur, résumé de la circulaire no 1263/86 :
⇒ l’intégration sociale : l’étranger doit s’être adapté au monde
socioprofessionnel suisse. Son comportement dans la formation
suivie ou dans l’exercice de sa profession est révélateur de son
acclimatation au pays.
⇒ l’intégration culturelle : le candidat doit être accoutumé au mode
de vie et aux usages suisses, c’est-à-dire que, par son insertion dans
la communauté suisse, il doit avoir adopté la manière de vivre et les
habitudes du pays d’accueil sans pour autant devoir renoncer à ses
propres liens culturels.
⇒ le respect de l’ordre juridique suisse : il implique pour le candidat la
reconnaissance des institutions démocratiques de la Suisse et la
soumission aux lois qui les régissent dans l’exercice de ses droits et
l’accomplissement de ses devoirs.
Il est regrettable et contraire à l’esprit et au but de la naturalisation que
le candidat ou la Commission de naturalisation considère que l’on
doive ″se préparer à l’examen de naturalisation″.
En lieu et place de questions précises et répétitives sur des points
d’histoire, de civisme et de géographie, la Commission de
naturalisation s’assurera de l’attachement du candidat à notre pays,
par un entretien moins scolaire et plus diversifié, portant principalement
sur des particularités suisses et vaudoises, sans omettre de prendre en
considération l’ensemble du dossier.
Même si l'audition n'est pas un examen scolaire, le candidat a intérêt à avoir une
bonne vision générale des institutions comme de l'histoire de la Suisse. La présente
brochure peut l'aider à mieux comprendre ce qu'est notre pays.