Af.Eco_.13-19.04.11

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Afrique Economie
Les brèves d’Afrique Economie / du 13 au 19 avril 2011
Retrouvez en bref l’actualité économique de la semaine en Afrique.
(MFI) La Banque africaine de développement (BAD) a réduits ses prévisions de
croissance pour l'Afrique en 2011. Celle-ci ne dépassera pas les 5 % contre 6 % prévus
initialement. Principaux facteurs de cette révision à la baisse, des raisons politiques.
L'économie ivoirienne devrait reculer en 2011. Quant aux économies égyptiennes et
tunisiennes, elles devraient stagner.
(MFI) Au Ghana, les dirigeants de la compagnie électrique nationale, la Volta River
Authority, songent à une entrée en bourse : 20 à 30 % du capital serait mis à
disposition des investisseurs, ce qui permettrait de lever 300 millions de dollars. La
compagnie manque en effet de capitaux pour continuer à se développer.
(MFI) Grève dans la fonction publique au Botswana. Près de 90 000 fonctionnaires
sont en grève pour dix jours. Après trois ans de blocage de leurs salaires, ils réclament
une hausse de 16 %. Le gouvernement leur propose seulement 5 % d’augmentation à
partir de septembre prochain.
(MFI) La compagnie aérienne Kenya Airways vient de s'engager à acheter
neuf Boeing 787 et a pris une option sur quatre autre appareils. Première livraison en
2013. Kenya Airways est contrôlé à hauteur de 26 % de son capital par KLM qui est
elle-même liée à Air France.
(MFI) Les minerais exportés par le Rwanda seront désormais certifiés conforme à la
législation internationale. L'administration rwandaise a rédigé un code de bonne
conduite qui respecte les directives de la conférence de la Région des Grands-Lacs sur
l'exploitation des ressources naturelles. Les acheteurs pourront désormais avoir la
certitude que ces produits ne financent pas de groupes armés.
(MFI) Au Zimbabwe, l'inflation marque le pas. En mars dernier, elle était sous la barre
des 3 %. Un beau résultat quand on se souvient qu'en 2008, la dévaluation de la
monnaie se calculait en millions de pourcents. Malgré cela, les investisseurs
internationaux restent prudents face à la politique zimbabwéenne. Harare veut que les
nationaux prennent le contrôle capitalistique des entreprises étrangères du pays.
(MFI) Le Mozambique s'offre un nouvel aéroport international à Nacala, une ville du
nord du pays. Coût de la nouvelle infrastructure, 70 millions d'euros. L'objectif est
d'attirer des touristes et des investisseurs dans la région. Nacala est aussi le seul port en
eau profonde de la côte mozambicaine.
(MFI) Après un mois et demi d'interruption pour cause d'entretien de ses installations,
Shell vient de reprendre le pompage du pétrole sur son champ off-shore de Bonga, au
large des côtes du Nigeria. Bonga produit 200 000 barils de pétrole par jour, soit 8 %
de la production totale du Nigeria.
(MFI) Après Standard & Poors, c'est au tour de l'agence Fitch de suspendre la notation
de la Libye. La décision fut précédée d'une dernière note où la dette libyenne est
passée de « BB » à « B ». Cette dégradation reflète l'instabilité politique extrême,
l'effondrement de la production pétrolière et le gel des avoirs extérieurs.
(MFI) Au Kenya, la société téléphonique indienne Airtel se plaint des pratiques de
l'un de ses principaux concurrents : le Kényan Safaricom. L'opérateur indien lui
reproche de ne pas respecter la possibilité commerciale qu'ont les usagers de changer
d'opérateur tout en conservant leur numéro de téléphone. Ce qui pousse Airtel à saisir
l'autorité de régulation nationale pour pratiques anticoncurrentielles.
(MFI) Le gouvernement sud-africain vient de débloquer 2,6 milliards d'euros pour
développer les énergies renouvelables. Au cours des vingt prochaines années, 42 % de
l'électricité produite par l'Afrique du Sud devra provenir de sources d'énergie
renouvelables. D'ici à 2020, les autorités sud-africaines pensent que ce secteur peut
créer 300 000 emplois.
(MFI) En Afrique du Sud, selon les statistiques de la société d'études Adcorp, l'emploi
salarié a augmenté de près de 6 % le mois dernier. Encore mieux, c'est la première fois
depuis cinq ans qu'un nombre important d'emplois informels sont convertis en emplois
formels. Moins bien par contre, ce constat d'Adcorp : au cours des dix dernières années,
la plupart des emplois créés par l'économie sud-africaine étaient des emplois
intérimaires.
MFI / Avec le Pôle Economie de RFI
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