Afrique Economie

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Afrique Economie
Les brèves d’Afrique Economie / du 26 octobre au 1er novembre 2011
Retrouvez en bref l’actualité économique de la semaine en Afrique.
(MFI) En Guinée, les salariés du port à conteneurs de Conakry ont arrêté la grève
entamée vendredi dernier. Les 400 employés ont obtenu une promesse de hausse des
salaires. Ils avaient barricadé les grilles d'entrée du port et chassé les non-grévistes
africains ou européens. C'est le groupe Bolloré qui gère ce port.
(MFI) Dans un entretien accordé à l'Agence France Presse, le gouverneur de la Banque
centrale tunisienne estime que l'économie tunisienne est sortie de la zone de danger. Le
tourisme commence à reprendre des couleurs. Les exportations de produits
manufacturés ont recommencé à augmenter à partir du mois d'avril dernier.
(MFI) Au Cameroun, la croissance de l'économie en 2011 devrait atteindre les 3,5 %.
C'est une estimation de la banque Standard Chartered. La raison, c'est la hausse de la
production pétrolière, des exportations de bois, de coton et de cacao. Cependant, le
déficit budgétaire va atteindre les 5 % et, à part le coton et le cacao, la production
agricole stagne depuis 2007.
(MFI) Important projet hydro-électrique et éolien au Lesotho. Le gouvernement de ce
petit pays d'Afrique australe a signé un accord pour la construction d'un barrage et
d'une ferme éolienne pour un montant total de 15 milliards de dollars (11 milliards
d'euros). Le projet, financé par des partenaires chinois et sud-africains, permettra à
terme de produire 6 000 mégawatts en énergie éolienne et 4 000 mégawatts en
hydroélectricité. Le gouvernement annonce la création de 10 000 emplois durant la
phase de construction et de 15 000 autres grâce à l'activité générée par le projet.
(MFI) Le métro d'Alger, en construction depuis près de trois décennies dans la capitale
algérienne paralysée par les embouteillages a été inauguré ce lundi par le président
Abdelaziz Bouteflika. Le projet, lancé au début des années 1980, avait été suspendu à
deux reprises - dans les années 80 puis durant les années de terrorisme... Il avait été
relancé à la faveur de plans d'investissements publics dans les années 2000. En 2007,
la RATP française a emporté le contrat pour la mise en service et l'exploitation de la
nouvelle ligne de métro pour une période de huit ans.
(MFI) "B". C'est la note accordée par l'agence de notation Standard & Poors à
l'emprunt obligataire émis depuis le 3 octobre dernier par le Bénin. Un emprunt d'un
montant de 50 milliards de F CFA, qui a pour objet d'accompagner les projets
d'infrastructures du pays. Le Bénin qui, selon S&P, devrait connaître une croissance
annuelle de 4 à 5 % sur la période 2011-2014.
(MFI) Le français CFAO, spécialisé dans la distribution automobile et pharmaceutique
en Afrique affiche une hausse de son chiffre d'affaires au troisième trimestre avec des
revenus de 778,3 millions d'euros – et qui ont augmenté de 13,2 %. Une tendance
favorable qui s'illustre notamment en Cote d'Ivoire avec un niveau d'activité revenu à
celui qui était le sien avant la crise, a indiqué le groupe.
(MFI) Dégâts collatéraux du Printemps arabe : selon le FMI, en 2011, cette vague de
révolte a réduit l'activité économique. Pour le Maghreb, en Tunisie, la croissance sera
nulle en 2011 contre + 3,1 % en 2010. Croissance en chute également en Egypte, où le
PIB ne devrait progresser que de 1,2 % en 2011 contre 5,1 % en 2010.
(MFI) Les chiffres des exportations d'armes françaises pour l'année 2010. Dans un
rapport parlementaire, il apparaît que Paris a vendu pour 800 millions d'euros d'armes
à destination de l'Afrique - soit un peu moins de 10 % du total de ses ventes. Au
premier rang des acheteurs au Maghreb : le Maroc (350 millions d'euros) suivi de la
Libye (192). En Afrique subsaharienne, les plus gros acheteurs sont l'Afrique du Sud
(50), l'Angola (24), la Mauritanie (18), le Gabon (11) et le Tchad (7).
(MFI) Un plan de relance de 25 milliards de rands (2,3 milliards d'euros), c'est ce que
compte mettre en place l'Afrique du Sud pour stimuler sa croissance qui ne dépassera
pas les 3,1 % cette année. Mardi dernier, le ministre des Finances, Pravin Gordhan, a
expliqué devant le Parlement que la crise dans la Zone euro et en Europe avait un effet
négatif sur l'économie sud-africaine. Aussi, le gouvernement va-t-il financer son plan
de relance en creusant le déficit budgétaire. Un déficit qui sera d'environ 40 % du PIB
en 2015.
MFI / Avec le Pôle Economie de RFI
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