Afrique Economie Les brèves d’Afrique Economie /du 27 octobre au 2 novembre 2010 Retrouvez en bref l’actualité économique de la semaine en Afrique. (MFI) Bonne surprise pour l'économie sud-africaine. La balance commerciale s'est révélée positive au mois de septembre dernier. Ce résultat contredit les inquiétudes des milieux économiques. Ceux ci craignaient une forte baisse des exportations en raison de la montée en force du rand par rapport au dollar sur le marché des changes. Mais le regain des exportations de minerai de fer a relancé les exportations sud-africaines. (MFI) Les syndicats kényans viennent de demander l'intervention du président Kibaki et du Premier ministre Raila Odinga dans le conflit qui les oppose aux multinationales du thé comme Unilever. Depuis deux semaines, à l'appel des syndicats, 70 000 ouvriers agricoles kényans sont en grève. Ils s'opposent à l'introduction de machine à récolter les feuilles de thé, dont l’introduction menace de nombreux emplois. (MFI) Au Nigeria, selon la presse nationale, la société nationale d'électricité du Nigeria, Power Holding Company of Nigeria (PHCN), va licencier 50 000 agents l'an prochain. Licenciements envisagés dans le cadre d’un plan de privatisation de l'entreprise. Une enveloppe de 900 millions de dollars serait provisionnée pour le règlement des indemnités. (MFI) En France, la société Western Union a passé un accord avec la marque Devlyx, fournisseur de caisses enregistreuses. Cet accord permettra à 8 500 points de vente de journaux ou de tabac en France d’enregistrer les opérations de transferts d’argent de leur clientèle. Ainsi, la diaspora africaine, par exemple, pourra effectuer ses opérations tout en faisant ses achats. Western Union répond ainsi à l’un de ses concurrents direct, Money Gram, qui propose déjà ce type de service. Selon la Banque mondiale, les transferts d’argent de France sont estimés à plus de 6 milliards de dollars – dont plus de la moitié irait en Afrique. (MFI) Bonne pioche pour la compagnie pétrolière turque Tpoc qui a découvert dans le sud de la Libye deux gisements pétroliers. Selon la Compagnie nationale libyenne de pétrole, la NOC, associée à l'exploitation des parcelles, cette découverte a eu lieu dans le bassin de Mourzoug, près des frontières tchadiennes et nigériennes. Les premiers forages ont révélé un débit de plus de 1 000 barils/jour. (MFI) Marche avant ou marche arrière ? Le projet d'une usine Renault en Algérie n'est pas encore décidé, a dit le président du constructeur automobile français, en marge du Forum économique mondial de Marrakech. Selon Carlos Ghosn, sa société est toujours en discussion avec l'Etat algérien. Il a écarté toute idée de retard dans le projet. En association avec le constructeur algérien SNVI, Renault-Nissan pourrait s'implanter à Rouiba, en banlieue d'Alger, pour assembler des modèles Logan et Sandero. (MFI) L'Algérie en excédent commercial sur ces neufs derniers mois. De janvier à septembre, le pays a enregistré une hausse de près de 35 % de ses exportations avec 41,5 milliards de dollars contre 29 milliards d'importations. Un excédent commercial qui s'explique par l'effet conjugué de la hausse des montants des exportations d'hydrocarbures et la baisse des importations des biens de consommation. (MFI) Le gouvernement sud-africain table sur la création de 5 millions de nouveaux emplois dans les dix prochaines années. C'est ce qui ressort d'un plan baptisé « Chemin vers la croissance », présenté la semaine dernière au parlement. Pour passer de 25 à 15 % de chômage sur dix ans, l'Afrique du Sud compte notamment sur une politique de grands travaux. Déjà, 800 milliards de rands, 830 millions d'euros, ont été engagés dans les infrastructures routières et l'énergie. (MFI) Les producteurs de bananes de Côte d'Ivoire se disent en péril. Le prix de vente de leur production sur le marché européen ne couvre plus leurs frais de production. Ils subissent la hausse des coûts du transport maritime et ceux de l'emballage. En même temps, leurs concurrents d'Amérique latine bénéficient de la hausse de l'euro par rapport au dollar. En conséquence, la filière ivoirienne de la banane demande des mesures de soutien au niveau national comme au niveau européen. MFI / Avec le Pôle Economie de RFI