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N°136
10.03.30
AFRIQUE ECONOMIE
Du 24 au 30 mars 2010
(MFI) La signature à Amsterdam de l'accord entre les deux géants des télécommunications,
l'Indien Bharti Airtel et le Koweitien Zhain devrait intervenir le 30 mars. Les Koweitiens empocheront un
chèque de 10,7 milliards de dollars tandis que les Indiens prendront le contrôle de toutes les filiales
africaines de Zhain, à l'exception des filiales marocaines et soudanaises. L’affaire concerne 42 millions
d’abonnés dans 15 pays africains. Bharti Airtel prend ainsi pied sur un marché à forte croissance et met
aussi fin à un long feuilleton puisqu’à la fin de l'année dernière, l’Indien avait échoué à prendre le
contrôle du Sud-Africain MTN.
(MFI) Dans le rachat des filiales africaines du groupe koweitien de télécom Zain, l'Indien Bharti
Airtel a fait savoir la semaine dernière qu'il avait levé l8, 3 milliards de dollars pour financer l’opération.
Cinq banques internationales auraient prêté leur concours : Standard Chartered, Barclays, Crédit Agricole,
Bank of Tokyo Mitsubishi et State Bank of India.
(MFI) Au Cameroun, la compagnie américano-canadienne Geovic a chiffré à 54 millions de
tonnes les réserves de minerais de la forêt de Nkamouna située à 400 kilomètres au sud-est de Yaoundé.
Son sous-sol, riche en nickel et en manganèse, contient aussi beaucoup de cobalt. Geovic pourrait en
devenir le premier producteur mondial : 50 millions de dollars d'investissement seraient nécessaires au
démarrage de cette exploitation.
(MFI) La production d'or du Burkina a plus que doublé l'an dernier avec plus de 11 tonnes
produites. Près de 600 permis de recherche ou d'exploitation ont été distribués en 2009 à des compagnies
minières étrangères. Un millier d'emplois ont ainsi été créés. Deux mines d'or sont en construction dans le
nord du pays.
(MFI) Pour le Fonds monétaire international (FMI), l'économie sénégalaise devrait amorcer un
redressement progressif en 2010. Le taux de croissance du PIB devrait passer de 2 % en 2009 à 3,5 %
cette année. Plusieurs problèmes subsistent. D'abord, le déficit budgétaire a été supérieur à ce qui était
prévu. Ensuite, les recettes ont été insuffisantes en raison d'arriérés d'impôts des entreprises publiques et
de dépenses courantes plus importantes que ce qui était programmé. Le FMI insiste sur la nécessité d'une
vaste réforme du secteur énergétique sénégalais.
(MFI) L'Angola vient d'autoriser la production de biocarburants par des investisseurs angolais ou
étrangers. Le ministre angolais de l'Agriculture a précisé que seules des terres qu'il a qualifiées de
« marginales » seraient dévolues à ces cultures. Selon les autorités angolaises, il s'agit de combler les
besoins énergétiques du pays - pourtant l'un des deux grands producteurs de pétrole en Afrique -, et de
créer des sources d'énergie renouvelables.
(MFI) La Banque centrale d'Afrique du Sud vient de réduire son taux d'intérêt à 6,5 %. Son comité
de politique monétaire a expliqué sa décision par une légère amélioration de la situation économique du
pays. La reprise de l'économie sud-africaine, estime ce comité, devrait continuer à être lente.
(MFI) En Afrique du Sud, le taux d'inflation annuel est tombé sous la barre des 6 % au mois de
février dernier. Il est désormais dans la fourchette – minimum 3 %, maximum 6 % – que la Banque
centrale sud-africaine avait fixé. Voilà deux ans que l'inflation baisse régulièrement mais le gouvernement
est inquiet. Le prix de l'électricité devrait peu à peu doubler dans les trois ans à venir. Première
augmentation, de 25 %, le mois prochain.
(MFI) Le Mozambique va investir 289 millions de dollars pour électrifier 115 districts ruraux à
échéance des trois ans à venir. Il s’agit d’un des dix pays les moins bien desservis au monde. L'accès des
citoyens mozambicains à l'électricité est très difficile. Seuls 14 % des 20 millions de Mozambicains
peuvent utiliser le courant électrique.
(MFI) La croissance économique dans les six pays de la Communauté économique et monétaire
d'Afrique centrale (CEMAC), qui regroupe le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée
équatoriale et le Tchad, devrait s'établir à 4,4 % cette année. C'est une estimation de la banque des Etats
d’Afrique centrale (BEAC). La situation des finances publiques devrait s'améliorer. Mais l'inflation
dépassera la barre des 3 %.
(MFI) Le FMI réclame une réduction du budget de la Banque centrale du Zimbabwe et une
gestion plus transparente qui passe en particulier par la nomination de personnalités réputées au sein du
conseil d'administration. Le Fonds estime également que malgré l'augmentation des dépôts dans les
banques zimbabwéennes, ceux-ci ne mettent pas le système bancaire à l'abri de gros problèmes. Il faut
dire que les sommes déposées dans les banques zimbabwéennes plafonnent à 998 000 euros. C'est très
peu.
(MFI) Autre opération qui avance sur le continent africain : l'installation d'un parc géant de
centrales solaires et éoliennes dans le Sahara. L'Italien Eni et le Français Saint-Gobain ont rejoint le projet
Desertec, qui vise à créer d'ici quarante ans un vaste réseau d'installations éoliennes et solaires en Afrique
du Nord et au Moyen-Orient. Désormais, seize entreprises internationales (dont plusieurs allemandes)
sont associées à la fondation Désertec. Les grandes lignes du projet devraient être connues d'ici deux ans.
Le pôle Economie de RFI
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