Le capital dérive de la production, les revenus sont issus de la production lorsque c’est matériel ; et les produits
sont détournés de la consommation. Le capital est un détour de production que l’on appelle le capital technique issu du
capital fixe et circulant. Le capital est un stock, un niveau entre une période A et une période B. Le capital est un flux qui
se nomme l’investissement que l’on distingue de plusieurs formes dont matériel constant à acquérir des biens de
production, et immatériel c’est-à-dire des dépenses qui permettent de développer le potentiel de l’entreprise. On
distingue six grands types d’investissement immatériel dont l’information, la publicité, le brevet, le logiciel, l’étude de
marché, la recherche et le développement.
Depuis une vingtaine d’années, les investissements sont de plus en plus importants pour deux raisons essentielles
afin que l’entreprise soit plus concurrentielle. Le salarié doit être plus qualifié car l’informatique est plus présente dans la
formation des entreprises. Au niveau financier, l’entreprise fait des achats d’action, des IDE (investissements directs à
l’étranger) soit par l’exportation de capitaux à l’étranger pour construire ou implanter une usine, une entreprise à
l’étranger, soit par l’achat de parts d’une société déjà existante pour la contrôler. Les investissements de capacité
augmentent la production et sont favorables à l’emploi en fonction de la demande. Les investissements de productivité
sont défavorables à l’emploi, baissent le coût grâce à l’amélioration de productivité du travail à la machine et baissent le
coût salarial du travail. Les investissements de remplacement permettent de remplacer les machines usées, et sont
différents des investissements de l’amortissement qui permet de distinguer l’investissement brut (réalisé) et net
(accroissement réel du stock de capital). L’amortissement est une constatation comptable de la perte de valeur du capital
due à l’usure et à l’obsolescence.
Investissement Net = Investissement Brut – Investissement d’amortissement
b) La comptabilité nationale et la FBCF
Dans la plupart des sources officielles, l’investissement se résume à deux choses dont la FBCF et la variation des
stocks. La FBCF est l’acquisition de biens durables et reproductibles destinés à être utilisés dans le processus de
production pendant plus d’un an. L’investissement productif est l’acquisition de capital fixe matériel.
Variation de stocks = Entrée de stocks – Sortie de stocks
Si la sortie est supérieure à l’entrée alors l’évolution est négative, c’est le destockage. La variation de stocks
concerne les produits semi-finis et intermédiaires, le capital circulant matériel. La répartition de la FBCF en 2000 est 59%
pour les entreprises, de 24% pour les ménages et de 14% pour les administrations publiques. La FBCF a augmenté entre
1993 et 2000, cependant, cette augmentation n’est pas due à un comportement homogène des différents acteurs
économiques. En effet, l’investissement est une action, un comportement collectif mais ces différents acteurs investissent
dans des proportions différentes.
2) Les investisseurs
a) Les ménages
Pour la comptabilité nationale, les entreprises individuelles font parties des ménages. Les investissements des
ménages sont donc de deux natures dont l’achat d’un logement (ménages) et le fond de commerce (entreprises
individuelles). Durant les années quatre-vingt-dix, l’investissement des ménages a faiblement augmenté (2,2% entre 1993
et 1997).
b) Les administrations
Les administrations publiques relèvent de l’Etat, on distingue l’administration centrale, locale et la sécurité sociale.
Les investissements des administrations baissent de 8% entre 1993 et 1997. Chaque année, l’Etat élabore un budget entre
dépenses (investissements) et recettes (impôts). Généralement, le budget de l’Etat présente un excédent des dépenses sur
les recettes, ce déficit budgétaire est financé par des emprunts, c’est ce que l’on appelle la dette publique.
Depuis 1992 et la signature du Traité de Maastricht, les critères de convergence limitent le déficit budgétaire et la
dette publique, ceux qui participent à l’Euroland doivent avoir une dette publique inférieure ou égale à 60% du PIB et un
déficit budgétaire inférieur ou égal à 3% du PIB. Le respect de ces critères amène donc à une baisse de l’investissement
des administrations publiques. La deuxième explication de cette baisse des investissements publics est que, depuis les
années quatre-vingt, les financements sont de plus en plus débudgétisés. Le transfert de certaines dépenses de l’Etat
tende vers des organismes financiers qui ne sont pas subventionnés par l’Etat.
Les investissements publics sont des investissements à 70% provenant des administrations locales à cause de la
décentralisation de 1982. Les investissements publics sont des facteurs de croissance et de développement, en effet, les
investissements dans l’éducation permettent de créer des externalités positives. La Corée du Sud consacre 84% de son