Que Choisir rédaction Internet Thème : télécommunication 13-2-2 Signes : 1525 Liens : Brève : Position : Brève : D.Ghacham Tour de passe-passe Les mauvais calculs de France Télécom 1 pas en avant 2 en arrière Mots clés : France Télécom publicité mensongère téléphone fixe mobile dommages et intérêts Orange tarifs Surtitre France Télécom Titre Tancé pour publicité mensongère Accroche L’opérateur national vient d’être condamné pour avoir diffusé une publicité à caractère trompeur. Chapô France Télécom a été condamné le 12 mai 2005 par le tribunal de grande instance (TGI) de Paris pour avoir fait croire à une baisse générale des appels fixes vers mobiles. L’opérateur devra payer 20 000 euros de dommages et intérêts à l’UFCQue Choisir. Texte Le 15 février 2005, l’UFC-Que Choisir saisissait la justice pour faire constater que la publicité de France Télécom diffusée en janvier 2005 et annonçant une baisse de plus de 20 % du prix à la minute des appels des téléphones fixes vers tous les mobiles Orange était trompeuse. Le 12 mai 2005, la première chambre du TGI de Paris a jugé que le caractère de ce message promotionnel était trompeur et de nature à induire en erreur le consommateur, l’UFC-Que Choisir ayant démontré que la baisse annoncée ne Que Choisir rédaction Internet Thème : télécommunication 13-2-2 Signes : 1525 Liens : Brève : Position : Brève : D.Ghacham Tour de passe-passe Les mauvais calculs de France Télécom 1 pas en avant 2 en arrière Mots clés : France Télécom publicité mensongère téléphone fixe mobile dommages et intérêts Orange tarifs s’appliquait qu’à un nombre limité d’appels. En effet, seules les communications atteignant 5 minutes et 35 secondes bénéficient de cette réduction, alors que la durée moyenne des appels est en général inférieure à 1 minute et 40 secondes ! Le tribunal, estimant que le « consommateur moyennement averti » interpréterait inévitablement ce message comme une baisse générale de 20 % de l’ensemble des tarifs, a donc condamné France Télécom à verser 20 000 euros de dommagesintérêts à l’association de consommateurs. L’interdiction de diffusion de ce message publicitaire a aussi été prononcée, sous astreinte de 10 000 euros par infraction constatée.