AU TRAVAIL POUR LES CORRIDORS BOISÉS! - Nature

© Dominic Gendron
TROUSSE D’ACTIONS BÉNÉVOLES
AU TRAVAIL POUR LES CORRIDORS BOISÉS!
Sur votre propriété
• Plantez des arbres an d’améliorer la qualité de l’air et de
fournir des habitats et de la nourriture pour la faune
• Favorisez la plantation d’espèces indigènes an de
contribuer au maintien du patrimoine génétique local et
de réduire la prolifération d’espèces exotiques
envahissantes
• Utilisez des produits écologiques pour l’entretien de
votre terrain
Un milieu naturel sur votre terrain?
Votre propriété est peut-être déjà un habitat de
prédilection pour la faune et la ore.
Renseignez-vous an d’en savoir plus sur les
aménagements possibles et les méthodes pour
favoriser la présence de la faune chez vous!
Pour en savoir plus, consultez le
www.nature-action.qc.ca/site/nouvelle/invitez-la-faune-chez-vous
L’ACTION... À LA MAISON!
Que vous déteniez un terrain boisé ou non, vos actions peuvent avoir
des impacts considérables sur les milieux naturels qui vous entourent.
Notre famille voulait que la montagne reste dans
ce bel état naturel tout en gardant la possibilité
de continuer nos activités traditionnelles. La
servitude de conservation a permis de combiner
les deux. Nous sommes ers de contribuer à
préserver le mont Rougemont.
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Christine, Sylvain et Francis
Dubé, propriétaires.
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Une servitude de conservation chez-vous!
Avec le don d’une servitude de conservation, la
famille Dubé a protégé son héritage familial et
encouragé la préservation des milieux naturels.
Nature-Action Québec
excepté lorsque indiqué
Crédits photographiques :
Ce projet a été réalisé grâce à
l'appui nancier de :
© Patrick Galois - Amphibia-Nature
Contactez-nous pour passer à l’action!
Sonia Lussier 450 536-0422 poste 243
[email protected]
www.nature-action.qc.ca

Construction écologique
Renseignez-vous an de faire des économies tout en réduisant l’empreinte
écologique de vos installations! Des fondations jusqu’à la toiture, une panoplie de
solutions et de technologies sont à votre portée.
(Pour en savoir plus, consultez le www.nature-action.qc.ca/site/FAQ/construction-ecologique)
Aménagement paysager écologique
Privilégiez les espèces indigènes pour votre aménagement et surveillez la prolifération
d’espèces exotiques envahissantes. Favorisez également l’utilisation de produits écologiques
biodégradables et considérez l’aménagement d’un jardin collectif pour vos employés.
Bureau vert
Favorisez l’utilisation de produits de bureau recyclés et planiez votre gestion des
matières résiduelles de sorte à respecter les principes des 3RV (Réduction à la
source, Réemploi, Recyclage et Valorisation).
Donnez l’exemple!
L’adoption et le maintien de bonnes pratiques environnementales dans votre entreprise
peuvent également contribuer à la diminution des pressions sur les milieux naturels.
Trousse d’actions bénévoles - Au travail pour les corridors boisés |7
© Dominic Gendron
ENTREPRISES : RELEVEZ LE DÉFI!
Les milieux naturels représentent une richesse dont bénéficie l’ensemble de la collectivité.
L’implication bénévole dans la conservation de ce patrimoine, d’une valeur inestimable, contribue à
la construction et au maintien de communautés engagées et unies. Impliquez votre entreprise afin de
participer à cet effort collectif. Votre entreprise, vos employés et la communauté seront gagnants.
Un « comité vert » dans
votre entreprise?
Votre organisation possède-t-elle
déjà son comité responsable de
l’engagement environnemental?
Si ce n’est pas déjà le cas, prenez
l’initiative de le créer!
Consolidez l’esprit d’équipe entre vos employés!
La conservation vous tient à cœur? Associez-vous aux respons-
ables de projets de conservation an d’appuyer leurs eorts. Votre
contribution n’ira pas sans se faire remarquer!
• Participez en équipe à une activité de restauration
• Organisez un événement an de lever des fonds pour
la conservation d’un milieu naturel
• Donnez les prots d’une activité sociale pour la
plantation d’arbres
Trousse d’actions bénévoles - Au travail pour les corridors boisés
2|
QU’EST-CE QUE LA BIODIVERSITÉ?
« La biodiversité est la variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre
autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes
écologiques dont ils font partie : cela comprend la diversité au sein des espèces et entre
espèces ainsi que celle des écosystèmes. » (Nations Unies au Sommet de la Terre, Rio 1992)
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Nations Unies au Sommet de la Terre, Rio 19
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L’importance de la biodiversité
Les biens et services des écosystèmes sont les bienfaits résultants d’une
nature en santé; l’eau potable, l’air propre et une grande diversité biologique
en sont des exemples. Ils ont une grande importance pour l’Homme
puisqu’ils répondent à ses besoins d’ordre biologique, social et économique.
Évaluation des écosystèmes pour le Millénaire
L’évaluation des écosystèmes pour le Millénaire de l’ONU a permis de
populariser la dénition des services rendus par les écosystèmes. Cette
étude de quatre ans, impliquant plus de 1000 scientiques à travers le
monde, a élaboré, en 2004, une classication des services rendus par les
écosystèmes selon quatre catégories :
1. Les services d’approvisionnement, tel
que l’eau, la nourriture, les ressources
génétiques et le pétrole.
2. Les services de régulation, tel que l’air
pur, la régulation du climat et de l’eau
et la résilience des écosystèmes après
une catastrophe.
3. Les services de soutien, tel que la
formation et la stabilité des sols et de
l’oxygène.
4. Les services culturels, tel que les plaisirs
de récréation, le paysage et
l’enrichissement de la spiritualité.
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Exemples de services rendus
par les écosystèmes
• La production d’oxygène
• La pollinisation des cultures
• La capture du CO2 par les arbres
• La décomposition des déchets
• La beauté du paysage
• La prévention de l’érosion
• La dispersion des graines

Trousse d’actions bénévoles - Au travail pour les corridors boisés |3
© Dominic Gendron
LA BIODIVERSITÉ EN PÉRIL?
On observe présentement une diminution croissante de perte de biodiversité dans le monde. Un rythme et
une intensité de perte de la biodiversité jamais survenus auparavant. À cette cadence, nous aurons assisté
d’ici un siècle à la disparition de 1/4 des mammifères, 1/8 des oiseaux et 1/3 des amphibiens. (UICN, 2008)
© Dominic Labonté
Les grandes causes de la perte de biodiversité :
1. L’anthropisation : urbanisation, agriculture, infrastructures, pêche
industrielle, etc.
2. La croissance démographique (7 milliards d’êtres humains en 2011,
prévision pour 2050 = plus de 9 milliards) : crée une pression sur les terres ;
on doit nourrir et loger de plus en plus de monde.
3. La surconsommation : 1,9 ha de terres productives par personne disponible dans le monde. Or au
Canada, chaque citoyen en consomme l’équivalent de 7 ha.
4. La pollution, qui à son tour cause les changements climatiques.
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4
Une nouvelle phase d’extinction massive des espèces
Dans les derniers siècles, l’Homme a engendré un taux d’extinction des espèces 1 000 fois plus élevé
que les taux typiques observés sur la planète pendant des millions d’années. Les projections suggèrent
que ce rythme pourrait être multiplié par 10 d’ici 2050 (Évaluation des Écosystèmes pour le Millénaire,
2005). Nous avons connu dans l’histoire de la terre, 5 périodes d’extinctions massives. Nous assisterions
en ce moment à une 6è période d’extinction, causée essentiellement par l’Homme.
Trousse d’actions bénévoles - Au travail pour les corridors boisés
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PASSEZ À L’ACTION!
Vous voulez donner de votre temps pour la protection et la restauration des
milieux naturels? Les possibilités d’implication sont nombreuses, que vous soyez
seul ou en groupe.
Adeptes de travail en plein air ou de randonnée pédestre?
Les dés ne manquent pas!
• Observation et suivi d’espèces : prêtez main-forte aux équipes en place an de maintenir
les données à jour sur la faune et la ore
• Patrouille de propriétés boisées : devenez les yeux et les oreilles des gestionnaires de milieux
naturels et sensibilisez le grand public aux diérents enjeux touchant les milieux naturels
• Corvées de nettoyage : contribuez à maintenir les habitats en bonne condition en
participant aux activités de nettoyage
• Plantation d’arbres, d’arbustes et d’herbacés : prenez part à des activités de restauration
végétale an d’améliorer des habitats naturels
• Entretien des milieux naturels : aidez au balisage et à l’entretien de sentiers, à la
stabilisation de berges, à la construction de traverses de cours d’eau et à l’entretien des
habitats forestiers
• Contrôle d’espèces exotiques envahissantes : les espèces exotiques envahissantes
constituent une des principales menaces pour la biodiversité. Joignez-vous aux eorts de
contrôle an de contribuer à amoindrir leur impact sur la faune et la ore locales.
• Aménagements fauniques : donnez un coup de pouce à la faune par la construction
d’habitats (nichoirs, abris, hibernacles…)
L’engagement concret dans la protection et la restauration des milieux naturels fournit une
excellente opportunité de prendre l’air tout en appuyant une bonne cause. Il s’agit égale-
ment d’une occasion permettant de se divertir, de faire l’apprentissage de nouvelles connais-
sances et de mettre en valeur de précieuses compétences.
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Trousse d’actions bénévoles - Au travail pour les corridors boisés |5
LES CORRIDORS FORESTIERS
Le territoire de la Montérégie est ainsi composé à 27 % de petits ilots de couverts forestiers. Le
rôle d’un corridor forestier est de relier ces ilots de boisés les uns aux autres afin de permettre à
la faune et à la flore de s’y déplacer pour satisfaire ses besoins vitaux. L’ensemble de ces
habitats forestiers forme un couloir, d’où l’appellation de corridor forestier.
© Dominic Gendron
Corridor vert Vaudreuil-
Soulanges
Le projet vise à protéger et mettre en
valeur l'intégrité des milieux naturels
qui forment la couronne sud du lac
des Deux Montagnes. Débuté à l’île
Perrot en 2009, ce projet a pris une
ampleur régionale en incluant les
massifs forestiers de Vaudreuil-Dorion
jusqu’à Sainte-Justine-de-Newton.
Corridor forestier du
Mont-Saint-Bruno
Ce projet dessine un grand corridor
forestier qui s’étend sur 40 km de
Verchères à La Prairie et traverse les
limites de 5 MRC et 17 municipalités.
La supercie totale estimée de milieux
naturels dans ce corridor forestier est
de 18 465 précieux hectares, princi-
palement de tenure privée.
Bien d’autres projets en
Montérégie
Nature-Action Québec travaille
également sur d’autres projets de
conservation sur le territoire de la
Montérégie, soit aux monts
Rougemont et Yamaska, ainsi que
dans les régions de Contrecoeur et de
Châteauguay.
L’importance de créer une ceinture verte dans la région est reconnue par l’ensemble des acteurs en santé publique, en aménagement du
territoire et en développement économique et culturel de la grande région métropolitaine. Ce réseau protégé et mis en valeur, de milieux
agricoles et naturels, permettra de maintenir la biodiversité régionale, de rétablir un contact de proximité des citoyens avec les milieux
naturels, et d’assurer la vivacité des activités économiques qui dépendent de l’intégrité et de l’abondance des ressources naturelles.
La Ceinture verte de la région métropolitaine de Montréal
Nature-Action Québec et ses partenaires travaillent à l’élaboration de divers projets de corridors forestiers. Voici les principaux :
Trousse d’actions bénévoles - Au travail pour les corridors boisés
4|
LA BIODIVERSITÉ EN MONTÉRÉGIE
Les forêts de la Montérégie se distinguent au sein des territoires puisqu’elles comptent
une grande concentration d’espèces floristiques et fauniques : plus de 780 espèces
végétales et plus de 300 espèces animales les fréquentent. Une telle quantité pour un
si petit territoire est exceptionnelle.
Le saviez-vous?
La Montérégie abrite :
• Plus de 40 % (38/91) des espèces
de mammifères du Québec
• Plus de 70 % (243/326) de toutes
les espèces d’oiseaux du Québec
• Plus de 65 % (25/37) des
espèces d’amphibiens et de
reptiles du Québec
En Montérégie, les pertes de biodiversité sont principalement causées par :
• La croissance soutenue de la population (La Montérégie représente 33 % de la population
totale du Québec)
• Les développements résidentiels (en lien avec l’augmentation de la population dans la région
et le désir croissant de grandes propriétés unifamiliales)
• L’agriculture (la Montérégie est dominée à plus de 80 % par les activités agricoles, c’est près de
49 % des activités liées à l’agriculture de l’ensemble du Québec qui s’y retrouvent)
• Les changements climatiques et les espèces exotiques envahissantes (au Canada, on estime les
coûts annuels cumulatifs des espèces exotiques envahissantes entre 13,3 et 34,5 milliards de dollars)
• Certaines activités récréatives (La proximité avec la région de Montréal fait en sorte que les
derniers boisés de la Montérégie sont fréquentés par de nombreux visiteurs. En exemple, le
mont Saint-Bruno accueille à lui seul plus de 900 000 visiteurs par année.)
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Le couvert forestier de la Montérégie représente environ 27,5 % du territoire (Géomont, 2009)
La Montérégie est la région du Québec où la biodiversité subit les menaces les plus fortes et où les espèces à statut précaire sont les
plus nombreuses. C’est également la région subissant les plus importantes pressions de développement agricole, urbain et industriel.
Selon une étude du Service canadien de la faune d’Environnement Canada, lorsqu’un territoire passe sous le seuil de 50 % de
couvert forestier, on peut considérer qu'il y a fragmentation des habitats forestiers (Bélanger, 1998). Les forêts se retrouvent
alors découpées en petits îlots séparés les uns des autres et bien souvent, ceux-ci ne répondent pas convenablement aux
besoins des espèces. Les échanges entre les populations deviennent limités, rendant les espèces plus vulnérables.
Lorsque le couvert forestier passe sous le seuil de 30 % du territoire, une baisse signicative de la biodiversité est observée
(Andrén, 1994). En ce sens, la situation des habitats forestiers de la Montérégie est donc préoccupante.
Pour l’ensemble de la Montérégie, ce sont 9000 ha de forêt qui ont disparu entre 1990 et 1999, et plus de 10 000 ha entre 1999 et
2002. Ce qui représente pour la période comprise entre 1990 et 2002 près de 20 fois la supercie protégée du mont Saint-Hilaire.

Trousse d’actions bénévoles - Au travail pour les corridors boisés |5
LES CORRIDORS FORESTIERS
Le territoire de la Montérégie est ainsi composé à 27 % de petits ilots de couverts forestiers. Le
rôle d’un corridor forestier est de relier ces ilots de boisés les uns aux autres afin de permettre à
la faune et à la flore de s’y déplacer pour satisfaire ses besoins vitaux. L’ensemble de ces
habitats forestiers forme un couloir, d’où l’appellation de corridor forestier.
© Dominic Gendron
Corridor vert Vaudreuil-
Soulanges
Le projet vise à protéger et mettre en
valeur l'intégrité des milieux naturels
qui forment la couronne sud du lac
des Deux Montagnes. Débuté à l’île
Perrot en 2009, ce projet a pris une
ampleur régionale en incluant les
massifs forestiers de Vaudreuil-Dorion
jusqu’à Sainte-Justine-de-Newton.
Corridor forestier du
Mont-Saint-Bruno
Ce projet dessine un grand corridor
forestier qui s’étend sur 40 km de
Verchères à La Prairie et traverse les
limites de 5 MRC et 17 municipalités.
La supercie totale estimée de milieux
naturels dans ce corridor forestier est
de 18 465 précieux hectares, princi-
palement de tenure privée.
Bien d’autres projets en
Montérégie
Nature-Action Québec travaille
également sur d’autres projets de
conservation sur le territoire de la
Montérégie, soit aux monts
Rougemont et Yamaska, ainsi que
dans les régions de Contrecoeur et de
Châteauguay.
L’importance de créer une ceinture verte dans la région est reconnue par l’ensemble des acteurs en santé publique, en aménagement du
territoire et en développement économique et culturel de la grande région métropolitaine. Ce réseau protégé et mis en valeur, de milieux
agricoles et naturels, permettra de maintenir la biodiversité régionale, de rétablir un contact de proximité des citoyens avec les milieux
naturels, et d’assurer la vivacité des activités économiques qui dépendent de l’intégrité et de l’abondance des ressources naturelles.
La Ceinture verte de la région métropolitaine de Montréal
Nature-Action Québec et ses partenaires travaillent à l’élaboration de divers projets de corridors forestiers. Voici les principaux :
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LA BIODIVERSITÉ EN MONTÉRÉGIE
Les forêts de la Montérégie se distinguent au sein des territoires puisqu’elles comptent
une grande concentration d’espèces floristiques et fauniques : plus de 780 espèces
végétales et plus de 300 espèces animales les fréquentent. Une telle quantité pour un
si petit territoire est exceptionnelle.
Le saviez-vous?
La Montérégie abrite :
• Plus de 40 % (38/91) des espèces
de mammifères du Québec
• Plus de 70 % (243/326) de toutes
les espèces d’oiseaux du Québec
• Plus de 65 % (25/37) des
espèces d’amphibiens et de
reptiles du Québec
En Montérégie, les pertes de biodiversité sont principalement causées par :
• La croissance soutenue de la population (La Montérégie représente 33 % de la population
totale du Québec)
• Les développements résidentiels (en lien avec l’augmentation de la population dans la région
et le désir croissant de grandes propriétés unifamiliales)
• L’agriculture (la Montérégie est dominée à plus de 80 % par les activités agricoles, c’est près de
49 % des activités liées à l’agriculture de l’ensemble du Québec qui s’y retrouvent)
• Les changements climatiques et les espèces exotiques envahissantes (au Canada, on estime les
coûts annuels cumulatifs des espèces exotiques envahissantes entre 13,3 et 34,5 milliards de dollars)
• Certaines activités récréatives (La proximité avec la région de Montréal fait en sorte que les
derniers boisés de la Montérégie sont fréquentés par de nombreux visiteurs. En exemple, le
mont Saint-Bruno accueille à lui seul plus de 900 000 visiteurs par année.)
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Le couvert forestier de la Montérégie représente environ 27,5 % du territoire (Géomont, 2009)
La Montérégie est la région du Québec où la biodiversité subit les menaces les plus fortes et où les espèces à statut précaire sont les
plus nombreuses. C’est également la région subissant les plus importantes pressions de développement agricole, urbain et industriel.
Selon une étude du Service canadien de la faune d’Environnement Canada, lorsqu’un territoire passe sous le seuil de 50 % de
couvert forestier, on peut considérer qu'il y a fragmentation des habitats forestiers (Bélanger, 1998). Les forêts se retrouvent
alors découpées en petits îlots séparés les uns des autres et bien souvent, ceux-ci ne répondent pas convenablement aux
besoins des espèces. Les échanges entre les populations deviennent limités, rendant les espèces plus vulnérables.
Lorsque le couvert forestier passe sous le seuil de 30 % du territoire, une baisse signicative de la biodiversité est observée
(Andrén, 1994). En ce sens, la situation des habitats forestiers de la Montérégie est donc préoccupante.
Pour l’ensemble de la Montérégie, ce sont 9000 ha de forêt qui ont disparu entre 1990 et 1999, et plus de 10 000 ha entre 1999 et
2002. Ce qui représente pour la période comprise entre 1990 et 2002 près de 20 fois la supercie protégée du mont Saint-Hilaire.