est réglé différemment aujourd’hui). Perçu à l'époque comme quelque chose de normal, de valorisé.
Celui qui n'aurait pas participé serait paru pour pas courageux. Aujourd’hui cela paraîtrait
anachronique, vieux. Aristocratie n'a plus de rôle militaire, armes moins courantes, « L'état a le
monopole de la violence légitime » disait Max Weber.
Depuis Rousseau on pense que l'état est une création de la société qui forme un contrat social. On
accepte d'abandonner une part de liberté pour la sécurité.
Normes relatives dans le temps et dans l'espace. Par ex, l'avortement est illégal en Irlande, sous
restrictions en Pologne et autorisé en Allemagne. Passible d'une amende jusqu'en 1975 en France.
Grâce à des médecins et certaines femmes (gouv feministe) on vote l'avortement libre en 1975, loi
définitive de l'IVG en 1980.
Les normes évoluent (sociales et juridiques). Parfois l'évolution des normes juridiques précède
l'évolution des normes sociale, et parfois c'est l'inverse.
C. La déviance, produit d'un étiquetage social
Un individu va intérioriser l'image qu'on lui renvoie et va se définir lui-même comme déviant et
changer en conséquence. Pour Edwin Lemert, le déviant tient son identité de la déviance (réduite à un
caractère dévalorisé). Ils sont considérés comme allant à l'encontre des normes de la société. Théorie
pousse à considérer le contrôle social comme un facteur de déviance. « Déviance primaire et
secondaire », 1951 sociologies interactionniste → la déviance résulte d'une suite d'interactions.
Expérience « Effet PYGMALION » de Rosenthal & Jacobson. C'est une prophétie auto réalisatrice qui
consiste à influencer l'évolution d'un élève en émettant une hypothèse sur son destin scolaire. D'abord
avec des rats, puis dans une école on a fait passer des tests de QI à toute une classe. On donne des faux
résultats du test montrant que 20% des élèves auraient un QI supérieur aux autres, à la fin de l'année
on le refait et la prophétie s'est réalisée.
Le but d'une instance de contrôle social : réduire la déviance et non pas l'inverse. On parle de
sociologie interactionniste, suite d'actions et de réactions = déviance primaire → réactions formelle et
informelle → réaction de l'individu (replis vers identité déviante)
Une déviance primaire n'est pas forcément suivis d'une déviance secondaire, cela dépend de la famille,
des pairs etc...
Une partie de la responsabilité est portée sur les instances de contrôle social. Ils mettent à distance
deux explications de la déviance :
- Libre arbitre individuel
- Cause social
Étude de la déviance n'est pas de chercher les causes de la déviance, mais d'analyser le processus par
lequel on désigne, étiquette, stigmatise, et comment cela a tendance à renforcer la déviance. On
explique donc pas l'origine de la déviance primaire. Les sociologues montrent qu'à la suite d'une
chaîne d'actions et de réactions les individus vont s'encrer dans la déviance.
Les députés qui produisent la norme juridique, sont des catégories dominantes de la société, des
milieux supérieurs (pas représentatif de la société), des hommes d'un certains âge (les catégories qui
détiennent le capital économique et culturel). Les individus qui viennent de milieux populaires vont
plus loin dans le processus de stigmatisation. Police fait le résonnement que les classes moyennes sont
plus encadrés et on fait une hypothèse sur leurs destins → prophétie auto réalisatrice.
Les noirs seraient un groupe criminogène. On peut faire des actes déviants sans être étiqueté (enfants
des classes moyennes par exemple), mais également le cas inverse. Processus d'étiquetage obéit à des
logiques sociales. La délinquance des riches est beaucoup moins sanctionnée que la délinquance des
milieux populaires.
Howard Becker a montré dans « Outsiders » 1963 comment les groupes dominants vont imposer leurs