1/6 Oligoarthrite ou polyarthrite Q 081 de moins de 3 mois d

v. 27 (27/05/2017 04:43)
Oligoarthrite ou polyarthrite Q 081
de moins de 3 mois d'évolution
Douleur de type inflammatoire Arhthrite bactérienne Ponction articulaire
Eliminer toujours en premier lieu une étiologie infectieuse (urgence thérapeutique)
Diagnostic positif
DIAGNOSTIC CLINIQUE
Atteinte inflammatoire de 2 ou 3 articulations : oligoarthrite, > = 4 : polyarthrite
Horaire inflammatoire des douleurs : nocturne (fin de nuit : réveil), non calmé par le repos, raideur matinale,
signes inflammatoires locaux, limitation articulaire, liquide synovial inflammatoire (ponction articulaire
aseptique, > 2000 cellules/mm3, > 50 % de PN) parfois fièvre, syndrome inflammatoire
Evolution aiguë ou subaiguë (< 3 mois)
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Arthrose en poussée
Rhumatisme à hydroxyapatite, bursite
Tendinite, ténosynovite
Algodystrophie
Drépanocytose, mopathies
Orientation diagnostique
Repose sur un faisceau d'arguments : anamnestiques, cliniques, biologiques, radiologiques, anatomo
pathologiques
Arguments anamnestiques et recherche de signes cliniques associés : cutanéo-muqueux, cardiaques, digestifs, oculaires,
génitaux : étape capitale du diagnostic étiologique
Arguments biologiques : syndrome inflammatoire, NFS, uricémie, bilan hépatique et rénal
Prélèvements à visée bactériologique avant toute antibiothérapie : hémocultures, sérologies (dont VIH), prélévements aux
portes d'entrée, liquide synovial, biopsie synoviale
Examen du liquide synovial systématique : numération formule des éléments, recherche de microcristaux, bactériologie
Examens immunologiques en fonction de l'orientation
Radiographies systématiques comparatives à la recherche de signes parfois évocateurs de l'étiologie, Rx thorax
également systématique
ARTHRITES BACTERIENNES
à évoquer en premier lieu de principe (surtout si fièvre 38 °5)
oligoarthrite aiguë (10 % des arthrites septiques) des grosses articulations
contexte de sepsis, terrain
liquide synovial trouble hypercellulaire (> 50 000 cellules/mm3)
staphylocoque doré le plus fréquent (70 %)
polyarthrites gonococciques (signes cutanés associés)
maladie de Lyme (polyarthrite migratrice intermittente des grosses articulations)
POLYARTHRITE AIGUË DEBUTANT APRES 60 ANS
Chondrocalcinose
Polyarthrite aiguë œdémateuse bénigne du sujet âgé
PPR
OLIGOARTHRITE ASYMETRIQUE DES MEMBRES INFERIEURS CHEZ UN ADULTE JEUNE ORIENTE
VERS
Arthrite réactionnelle
LED
Spondylarthropathie
LE RAA A QUASIMENT DISPARU
RHUMATISME POST STREPTOCOCCIQUE DE L'ADULTE (POLYARTHRITE MIGRATRICE DES GROSSES
ARTICULATIONS, FIEVRE, STIGMATES D'INFECTION STREPTOCOCCIQUE RECENTE)
POLYARTHRITE RHUMATOÏDE
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Classification des principales polyarthrites aiguës
ARTHRITES INFECTIEUSES
bactériennes suppuratives (pyogènes) : staphylocoque streptocoque gonocoque
bactériennes non suppuratives : rares, Osler, brucellose, borréliose…
virales : hépatite virale, rubéole, VIH
parasitaires rares
RHUMATISMES A DECLENCHEMENT POST INFECTIEUX
arthrites réactionnelles (chlamydia)
rhumatisme post streptococcique
RAA
ARTHRITES MICROCRISTALLINES : GOUTTE, CHONDROCALCINOSE
ARTHRITES RHUMATISMALES
primitives : PR, SPA, PPR, maladie de Still
secondaires : rhumatisme psoriasique, des entérocolopathies
connectivites : LED, syndrome de Sharp, sclérodermie, Gougerot Sjôgren
angéites : PAN, Wegener, purpura rhumatoïde
arthrites diverses : sarcoïdose, Behçet, maladie périodique, amylose
Diagnostic étiologique
OLIGO OU POLYARTHRITE INFECTIEUSE
à évoquer en premier lieu de principe (surtout si fièvre 38 °5)
Pyogènes
Gonocoque
Germe le + svt en cause ds oligoarthrites infectieuses du sujet jeune (femme s/tt)
Début brutal, fièvre, frissons, signes inflammatoires d’arthrite francs
Atteinte articulaire mono ou oligoarticulaire, ou poly-articulaire d’emblée avec atteinte asymétrique
Poignet et genou st svt atteints, arthrite volontiers migratrice au début avt de se localiser sur 1 ou 2 articulat°
Ténosynovite (cou de pied, poignet, extenseurs) ou manifestations cutanées (papule puis pustule ou vésicule, siégeant
sur le thorax ou la partie distale des membres) st incstantes ms très évocatrices d’une gonococcie
Recherche d’une porte d’entrée (génitale, anale, buccale) + prélèvements bactériologiques systématiques (liq
articulaire, HAA, prélèvements cutanées, pharyngés, génitaux)
Syndrome inflammatoire biologique franc
Liquide articulaire inflammatoire, cultures sur milieu gélose chocolat + ds 50 % des cas (PCR ?)
RX normales au début, destruction articulaire secondaire en l’absence de traitement
Amélioration spectaculaire après quelques jours d’antibiothérapie
Méningocoque, pneumocoque, streptocoque B, staphylocoque doré, endocardite d’Osler
Manifestations articulaires dans le cadre d’une septicémie
Terrain particulier (immunodéprimé, diabétique, corticothérapie, splénectomisé, VIH, OH, toxico IV...)
Purpura : méningococcémie (peut mimer arthrite gonococcique)
Souffle cardiaque : rechercher endocardite d’Osler (purpura, splénomégalie associés)
Brucellose
Zoonose, contact direct avec les animaux (vétérinaires, éleveurs, entrant alors dans le cadre des maladies professionnelles)
ou par ingestion alimentaire (fromage frais, lait cru, fruits ou légumes souillés)
Alpes, Corse, bordure méditerranéenne
Phase aiguë : arthrites ou arthralgies simples (hanche et genou st les articulat° les + svt atteintes) + poussées fébriles
caractéristiques (fièvre sudoro-algique)
sacro-iliite ou spondylodiscite associées
RX initiales normales
Leucopénie est classique au cours de la brucellose
Bactério : Hémocultures, liquide synovial
Sérologie de Wright (précocement +, recherche IgM et IgG), ELISA (IgM et IgG)
test au Rose Bengale et IFI se positivent + tardivement que sérodiagnostic de Wright
Infections à Pasteurella multocida
morsure ou griffure de chat ou de chien
Arthrites septiques aiguës très inflammatoires au voisinage de la porte d’entrée, avec réaction locale marquée
diagnostic : mise en évidence du germe à la phase aig
Risque d’algodystrophie à distance.
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Spirochètes
Maladie de Lyme
Borrelia Burgdorferi (vecteur : certaines tiques ixodes), zones boisées endémiques : Est de la France (ms cas isolés sur
tout le territoire français), transmission habituellement en été et en automne
Arthralgies possibles au stade de primo-infection
Au stade II (manifestations précoces de l’infection disséminée) et au stade III (manifestations tardives de l’infection
disséminée) : mono ou oligoarthrite prédominant aux membres inférieurs (genou)
Episodes d’arthrite svt brefs et récidivants
Douleurs aux insertions des enthèses, un doigt ou un orteil en saucisse st possibles
À la phase des lésions articulaires, des lésions cutanées secondaires (lésions annulaires, rash, pustules, urticaire,
érythème diffus), des atteintes cardiaques (troubles de la conduction) ou neurologiques (méningoradiculite, atteinte des
paires crâniennes) doivent être recherchées systématiquement
Arguments cliniques (notion de morsure de tique, existence d’un érythème chronique migrans antérieur à la
polyarthrite, séjour en zone d’endémie) évocateurs mais inconstants
Arguments bio : liquide articulaire inflammatoire généralement stérile par les techniques usuelle, mise en évidence de B
Burgdorferi par PCR, s/tt sérologie positive en IgM et IgG (dépistage par ELISA confirmé par immunoblotting)
Syphilis secondaire
Polyarthrite subaiguë peu sévère, fixe, avec signes inflammatoires locaux modérés
Diagnostic : not° de contage, éruption / alopécie / adénopathies, sérologie syphilitique +++
Mycobactéries
Tuberculose
Sujets immigrés (Afrique noire, Asie, Afrique du Nord), sujet âgé ou immunodéprimé
Atteinte mono-articulaire en général ms oligoarthrite possible
Début insidieux, douleur modérée contrastant avec une tuméfaction importante, suivie par une amyotrophie rapide +
limitation des amplitudes articulaires (genou, hanche le plus souvent)
Rechercher systématiquement atteinte extra-articulaire / autres foyers
Syndrome inflammatoire biologique modéré voire absent
Au stade précoce, RX normales, puis géodes et érosions siégeant électivement en périphérie, en regard des zones
d’attache de la capsule synoviale. Le pincement articulaire se majore progressivement
Liquide synovial inflammatoire, avec < 20 000 éléments/mm³ mixte à prédominance de polynucléaires
neutrophiles, bien qu’une prédominance lymphocytaire soit évocatrice de l’origine tuberculeuse de l’arthrite
Mise en évidence de BK au direct exceptionnelle
Biopsie synoviale : arguments histologiques (granulome épithélioïde avec ou sans caséum) et bactériologiques (cultures
positives en 6 à 12 semaines)
Lèpre
séjour prolongée en zone d’endémie (Inde, Brésil, Indonésie, Nigeria)
5 % des cas : polyarthrite diffuse, symétrique, chronique, très inflammatoire, fixe, non destructrice
Manifestations oligoarticulaires possibles
érythème noueux associé.
Virus
HBVQ
40 % des cas : polyarthrite brutale, bilatérale et symétrique, touchant svt les mains, d’horaire inflammatoire avec raideur
importante, svt accompagnée d’une urticaire ou d’une éruption maculopapuleuse. La polyarthrite précède l’ictère de qq jours
et régresse généralement à la phase ictérique
notion de contage
élévation des transaminases, positivité de la sérologie de l’hépatite B
liquide articulaire inflammatoire monocytaire stérile
Hépatites A et CQ : arthralgies / arthrites st fréquentes
VIHQ
Possibilité d’atteinte articulaire lors de la primo-infection proposer un dépistage
Autres virus
rubéole ou vaccination antirubéolique, oreillons, HSV, varicelle, parvovirus B19Q, MNI, arbovirus, échovirus
évolution favorable habituelle en quelques jours ou semaines
Parasitoses : filariose et l’anguillulose
séjour en zone tropicale
hyperéosinophilie, sérologies
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RHUMATISMES POST-INFECTIEUX
Arthrites réactionnelles
Arthropathies stériles causés par une infection initiale extra-articulaire principalement génitale (Chlamydiae
trachomatis) ou digestive (Shigella flexneri, Salmonelloses mineures, Yersinia enterocolitica et pseudotuberculosis,
Campylobacter jejuni)
Forme complète : triade urétro-oculo-synoviale = syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter
Formes incomplètes bien plus fréquentes
Clinique
Oligoarthrite asymétrique des membres inférieurs de début brutal, 2 à 4 semaines après l'infection déclenchante
(dont les signes cliniques peuvent avoir manqué), touchant par fréquence décroissante genoux, chevilles,
métatarsophalangiennes, mains, poignets, doigts et coudes
Signes inflammatoires locaux nets et épanchement svt très abondant
Association avec des signes axiaux (douleurs inflammatoires rachidiennes ou sacro-iliaques) ou juxta-articulaires
(doigt ou orteil en saucisse, talalgie, tendinite d’Achille) est évocatrice
Atteinte oculaire : conjonctivite banale ; iridocyclite (habituellement unilatérale, + rare)
Urétrite vénérienne précède survenue des arthrites de qq jours à un mois
Ecoulement peu abondant ou latente
Peut être contemporaine ou postérieure aux manifestations articulaires ds formes à porte d’entrée digestive
Chez la femme, la cervicite passe le plus souvent inaperçue.
Dans les formes à porte d’entrée digestive, la diarrhée inconstante, dure en moyenne 1 mois. Elle précède la survenue de
l’arthrite de 2 à 4 semaines.
Lésions muqueuses génitales (balanite circinée), buccales (plaques érythémateuses indolores) doivent être
systématiquement recherchées.
La kératodermie blennorragique de Vidal et Jacquet est la manifestation cutanée la plus évocatrice : macule,
papule ou pustule palmoplantaire, évoluant vers la confluence, réalisant unne induré hyperkératosique enchâssé dans le
derme, en « clou de tapissier ».
Atteinte cardiaque : myocardite, troubles de la conduction, péricardite, insuffisance aortique
Signes généraux : Fièvre, asthénie, amaigrissement fréquents
Biologie
syndrome inflammatoire non spécifique
liquide articulaire inflammatoire et stérile
PCR peut être + pour Chlamydiae surtout dans la membrane synoviale
coproculture rarement + à distance des diarrhées
prélèvement uréthral svt + pr C trachomatis même en l’absence de symptômes
sérologie Chlamydiae a peu de valeur (forte prévalence des IgG anti Chlamydiae dans la population)
sérologies Yersinia, Salmonella, Campylobacter peuvent permettre d’orienter le diagnostic
sérologie Shigella a peu d’intérêt en raison d’une réaction croisée avec Escherichia coli
HLA B27 + dans 80 % des cas
Radiographies
habituellement normales
sacro-iliite uni- ou bilatérale est évocatrice
Rhumatisme post-streptococcique
Terrain : rare dans les pays développés, peut s’observer chez les migrants, ATCD de RAA fréquent, adulte
jeune, sex ratio = 1, diagnostic d’élimination
2/3 des cas : angine récente, précédant signes articulaires d’une semaine à un mois
Polyarthrite aiguë d’installation en qqs jours, symétrique, touchant préférentiellement mb inf
Atteinte oligoarticulaire ds ¼ des cas
Caractère migrateur est évocateur mais inconstant, érythème noueux est évocateur du diagnostic
Atteinte cardiaque est + rare qu’au cours du RAA (péricardite, myocardite, endocardite)
Chorée et nodosités sous-cutanées ne s’observent jamais chez l’adulte
Elévation des enzymes streptococciques (ASLO, antistreptodornases, antistreptokinases) témoigne de
l’infection déclenchante ms ne peut suffire à porter le diagnostic (fréquence des angines streptococciques)
Prélèvement de gorge : recherche streptocoque
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Spondylarthropathies
- Arthrites réactionnelles
- SPA
- Rhumatisme psoriasique
- Entérocolopathies chroniques
(Crohn et RCUH)
SPONDYLARTHROPATHIES : arthrites réactionnelles, SPA (débute
rarement par des manifestations périphériques), rhumatisme psoriasique et
les entérocolopathies chroniques (Mie de Crohn et RCUH)
oligoarthrite des mb inf manifestations axiales
Signes extradigestifs (diarrhée, urétrite, balanite, lésions
psoriasiformes, oculaires...)
Signes radiographiques : rachis dorsolombaire (syndesmophytes, «
mise au carré » des vertèbres), arthrite sacro-iliaque uni- ou bilatérale
HLA B 27 + ds 50 % des rhumatismes psoriasiques avec manifestations axiales, 80 % des arthrites
réactionnelles et 90 % des SPA
POLYARTHRITE RHUMATOÏDE
Dans 70 % des cas, PR débute par oligoarthrite distale : main (poignets, MCP, IPP) et parfois avt-pieds.
Douleurs d’horaire inflammatoire, avec un dérouillage articulaire matinal
Atteinte des mains et des poignets grossièrement symétrique
Atteinte tendineuse (ténosynovite des extenseurs ou des fléchisseurs, du cubital postérieur), terrain (surtout la
femme entre 40 et 50 ans) st évocateurs
Au stade initial, aucune déformation, RX normales ou tuméfaction des parties molles et/ou une déminéralisation
épiphysaire métacarpophalangienne « en bande »
Biologie : syndrome inflammatoire aspécifique, FR svt - au début
Liquide synovial inflammatoire, à prédominance de PNN
PR débute dans 20 % des cas par une polyarthrite aiguë avec fièvre et AEG
Des manifestations articulaires intermittentes régressives en 24 à 48 heures (rhumatisme palindromique) sont
un mode de début rare de PR
AUTRES RHUMATISMES INFLAMMATOIRES
Pseudopolyarthrite rhizomélique
douleurs des ceintures, synovites des mains et des poignets
peut mimer PR à début rhizomélique (évolution permet de faire la différence)
Polyarthrite œdémateuse du sujet âgé (RS3PE pour Remiting Synovitis Seronegative Symetrical Pitting
Edema) : rare
polyarthrite bilatérale et symétrique + volumineux œdèmes des mains en « gants de boxe » et parfois des pieds
évolution favorable avec une faible corticothérapie
peut évoluer vers PR ou un autre rhumatisme
Maladie de Still
adulte jeune
arthralgies ou polyarthrite + fièvre hectique, avec clochers thermiques supérieurs à 39°, et rash maculaire
ou maculopapuleux rosé non prurigineux intermittent
pharyngite non bactérienne, adénopathies, splénomégalie
hyperleucocytose > 10 000 / mm³, avec > 80 % PNN
hyperferritinémie souvent considérable, avec effondrement de la fraction glyquée
examens immunologiques et bactériologiques st
Maladie de Behçet
polyarthrite inconstante + aphtose bipolaire (buccale et génitale) chez patient originaire du bassin
méditerranéen
ATCD de thrombose veineuse ou artérielle, uvéite antérieure ou postérieure, manifestations dermatologiques
(érythème noueux, pseudofolliculite) sont évocateurs
Maladie de Whipple (rare)
Manifestat° articulaires peuvent précéder de plusieurs années les troubles digestifs à type de diarrhée chronique.
Purpura rhumatoïde
polyarthralgies + syndrome douloureux abdominal + purpura des membres inférieurs
Maladie périodique
polyarthrite récurrente fébrile avec douleurs abdominales chez les juifs séfarades
Sarcoïdose
peut débuter par polyarthrite aiguë associée à un érythème noueux et des infiltrats pulmonaires (Sd de Löfgren)
Polyarthrites paranéoplasiques
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