A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
93 ans de déni : ça suffit !
-------------------------------------------------------------------
VEILLE MEDIA
Vendredi 13 Juin 2008
Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org
TURQUIE/FRANCE
Un Etat négationniste invité le 14 juillet?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Gül et Erdogan à Paris le
14 juillet - La presse et les politiques s'alarment de la possible présence
du président syrien Bachar al-Assad au défilé du 14 Juillet à Paris. Mais
nul ne semble s'émouvoir de la probable présence des représentants d'un
Etat qui a érigé le négationnisme d'un génocide en dogme national. En
effet, l'Elysée a fait savoir jeudi matin que Bachar al-Assad avait été invité
à assister au défilé du 14 Juillet, au même titre que l'ensemble des
participants au sommet de l'Union pour la Méditerranée qui se
tiendra à Paris la veille. "Tous les chefs d'Etat et de gouvernement sont
invités le 13 et le 14. Ils ont reçu la même lettre", a-t-on même précisé
dans l'entourage du président Nicolas Sarkozy. La Turquie faisant partie
de ce projet d'Union pour la Méditerranée, il est donc quasiment certain
que le président turc Abdullah Gül et son Premier ministre Recep Tayyip
Erdoğan fassent partie des invités du président Nicolas Sarkozy lors de la
fête nationale française.
De quel plus beau symbole pourraient donc rêver les dirigeants d'une
Turquie qui commémore en 2008 le centenaire de la révolution Jeune-
Turque qui se veut héritière de la révolution française ? Rappelons que les
Jeunes-Turcs, venus au pouvoir en 1908, ont perpétré il y a 93 ans le
premier génocide du XXème siècle en exterminant 1 500 000 Arméniens
sur les 2 100 000 que comptait l'Empire ottoman en 1915. Et que le
gouvernement turc actuel, comme les gouvernements qui l'ont précédé,
continue de nier avec cynisme ce crime imprescriptible. Messieurs Gül et
Erdogan auront tout loisir de présenter, en Turquie, cette invitation
comme l'hommage rendu par la France aux "héros" Jeunes-Turcs,
d'autant plus qu'un Colloque international vient de se tenir sur ce sujet...
au Collège de France à Paris. Cette invitation équivaudrait donc à célébrer
l'avènement des criminels nazis aux côtés d'une Allemagne négationniste
de la Shoah. Affligeant.
Commentant l'invitation faite au président syrien, le PS Pierre Moscovici, a
déclaré "Nicolas Sarkozy, décidément, n'a pas le sens des symboles". Le
député UMP Hervé Mariton a, quant à lui, estimé qu'"il est dommage de
confondre les moments de la Nation avec les relations internationales". On
attend la réaction de la classe politique à propos de cette autre invitation
totalement inoportune et scandaleuse : si elle était confirmée, cette
initiative de l'Elysée s'inscrirait dans la continuité des revirements notés
depuis 1 an sur la question turque et celle de la reconnaissance du
génocide arménien. L'année de la Turquie en France (2009/2010) serait-
elle déjà lancée au détriment de tous les principes fondateurs de la France
des Droits de l'Homme ?
Lire dans nos News:
El-Assad à Paris le 14 Juillet : Moscovici est "gêné", Mariton juge
l'invitation "inappropriée"
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&&id=18843
Union pour la méditerranée: les socialistes européens proposent une
alternative
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&&id=18844
El-Assad à Paris le 14 Juillet : Moscovici est "gêné",
Mariton juge l'invitation "inappropriée"
NOUVELOBS.COM | 12.06.2008 | 22:38
Le chef de l'Etat syrien, qui participera la veille au Sommet de l'Union pour
la Méditerranée organisé à Paris, est invité aux cérémonies du 14 juillet.
Pour le PS Pierre Moscovici, "Nicolas Sarkozy, décidément, n'a pas le sens
des symboles". Pour le député UMP Hervé Mariton, "il est dommage de
confondre les moments de la Nation avec les relations internationales".
Pierre Moscovici, secrétaire national du PS aux questions internationales, a
exprimé jeudi 12 juin sa "gêne" à l'annonce de la présence à Paris du
président syrien Bachar el-Assad à la fête nationale du 14 juillet, estimant
que "Nicolas Sarkozy, décidément, n'a pas le sens des symboles".
"Nicolas Sarkozy, décidément, n'a pas le sens des symboles. Il ne
reconnaît pas ce que peuvent représenter les images, il mène une
politique qui est beaucoup trop réaliste, cynique à l'occasion, qui ne
respecte pas suffisamment l'éthique, en plus extrêmement changeante et
instable", a déclaré sur RTL l'ex-ministre des Affaires européennes.
"(...) Donner à ce pays et à ce président en quelque sorte l'onction, la
reconnaissance majeure que représente la présence sur les Champs-
Elysées, le jour de la fête nationale, ça me gêne", a poursuivi Pierre
Moscovici.
Selon lui, "la Syrie est un grand pays qui joue un rôle majeur dans la
région (proche-orientale), très important au Liban et maintenant à
nouveau partie prenante d'un équilibre libanais (...), elle est aussi
engagée dans des discussions avec Israël".
"Rôle assez sombre"
"Et en même temps, c'est un pays qui a pu jouer un rôle assez sombre,
notamment au Liban. La lumière n'a pas été faite sur les conditions de
l'assassinat de (l'ex-Premier ministre libanais) Rafic Hariri -, on a tout lieu
de penser que la Syrie est étroitement impliquée (...)", a fait valoir le
responsable PS.
Pour Pierre Moscovici, "tout ça n'est pas sérieux". "Nicolas Sarkozy n'a pas
la fermeté, la tranquillité, la vision d'une bonne politique étrangère qui
équilibre les intérêts (...), qui tient compte des partenaires - la Syrie et la
Libye en sont - et qui en même temps sait marquer les distances", a-t-il
conclu.
Mariton : c'est "inapproprié"
De son côté, Hervé Mariton, député UMP de la Drôme, juge "inapproprié"
cette invitation. "Il y a deux choses distinctes. C’en est une que le
Président de la République accueille des chefs d’Etat moyennement
recommandables comme Monsieur Khadafi. C’en est une autre qu’ils
soient reçus à l’Assemblée nationale. Que Bachar el-Assad vienne en
France ne me choque pas. Mais qu’il participe au 14 Juillet me paraît
inapproprié", a-t-il déclaré à Libération. "Il n’est pas interdit d’inviter des
Présidents problématiques. Il est juste dommage de confondre les
moments de la Nation avec les relations internationales", poursuit-il.
"Tous les chefs d'Etat (…) ont reçu la même lettre"
C'est l'Elysée qui a fait savoir jeudi matin que Bachar al-Assad avait été
invité à assister au défilé du 14-Juillet, au même titre que l'ensemble des
participants au sommet de l'Union pour la Méditerranée qui se tiendra à
Paris la veille.
"Tous les chefs d'Etat et de gouvernement sont invités le 13 et le 14. Ils
ont reçu la même lettre", a-t-on précisé dans l'entourage du président
Nicolas Sarkozy.
Bachar el-Assad n'a pour l'instant pas confirmé sa présence au défilé de la
fête nationale française, ajoute-t-on.
Interrogé lundi sur RTL sur la présence de Bachar el-Assad au sommet du
13 juillet, Bernard Kouchner avait déclaré que le président syrien avait
accepté l'invitation de Nicolas Sarkozy.
Visite prochaine à Damas
"Le président Assad a dit par téléphone au président Sarkozy, qu'il serait
là", a déclaré le ministre des Affaires étrangères. "Nous allons voir. Il y a
beaucoup de développements possibles jusqu'au 13 juillet", a-t-il ajouté.
En marge d'une visite de Nicolas Sarkozy au Liban samedi dernier, Paris a
annoncé que son conseiller diplomatique, Jean-David Lévitte, et le
secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, se rendraient
prochainement à Damas.
Nicolas Sarkozy souhaite renouer le dialogue avec la Syrie, mais il a
clairement indiqué lors de sa visite à Beyrouth qu'un rapprochement ne se
ferait pas au prix d'un fléchissement de la position de la France en faveur
de la souveraineté du Liban.
Lire dans notre Info CVAN:
Un Etat négationniste invité le 14 juillet
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=18842
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20080612.OBS8192/elassad_a_paris_le_1
4_juillet__moscovici_est_gene_marit.html?idfx=RSS_notr
Union pour la méditerranée: les socialistes
européens proposent une alternative
16.05.2008
Le Parti socialiste européen (PSE) a présenté des propositions destinées à
influencer les préparatifs de la Commission pour le sommet euro-
méditerranéen prévu à Paris le 13 juillet, dans le cadre de la présidence
française de l'UE.
Contexte:
Nicolas Sarkozy a été le premier à émettre l’idée d’une Union
méditerranéenne pendant sa campagne électorale en 2007, en proposant
que cinq pays d’Afrique du Nord (le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la
Mauritanie et la Libye) et cinq Etats membres (la France, l’Espagne,
l’Italie, le Portugal et Malte) s’unissent afin de faire progresser la
coopération dans la région. (EurActiv.fr 18/07/08)
L’initiative a reçu le soutien de l’Italie, de l’Espagne et de la Grèce, mais a
été lourdement critiquée par l’Allemagne, qui tient à s’assurer que la
nouvelle union ne concurrence pas l’UE ou le partenariat euro-
méditerranéen (dans le cadre du « processus de Barcelone »).
Néanmoins, en mars 2008, la chancelière allemande, Angela Merkel, a
apporté son soutien au projet de M. Sarkozy, celui-ci lui assurant en
échange que cette union concernait les 27 Etats membres. Le projet final,
appelé « Union pour la Méditerranée », a été soutenu par les dirigeants de
l’UE lors du Conseil européen de mars dernier – bien que la version ait été
assouplie (EurActiv.fr 05/03/08).
Le « processus de Barcelone » a un champ d’application plus large mais
n’est jusqu’à présent pas parvenu à répondre aux attentes en raison du
manque de volonté dont font preuve les voisins du sud de l’UE pour
collaborer les uns avec les autres.
Enjeux :
Les socialistes européens ont déclaré à EurActiv que la proposition
dévoilée le 14 mai était une réponse à « l’Union pour la Méditerranée »
voulue à l’origine par le président français.
La vice-présidente du groupe socialiste au Parlement européen,
Pasqualina Napoletano, a qualifié les propositions de M. Sarkozy de «
volontaristes », tout en estimant que celles-ci n’étaient « pas très claires
». Elle a également mis en garde contre l’hégémonie nationale et les
tentatives visant à réinventer la Méditerranée, ajoutant que Nicolas
Sarkozy n’avait probablement pas entendu parler du « processus de
Barcelone » en présentant ses propositions.
Cependant, Mme Napoletano a adopté un ton plus positif concernant
l'évolution actuelle des relations méditerranéennes.
Le document qu’elle a présenté souligne la nécessité de surmonter les «
peurs hystériques » sur l’immigration, selon ses propres termes. Elle
estime que l’Europe devrait plutôt se concentrer sur des stratégies à long
terme pour ses projets, en stimulant l’emploi dans ses pays partenaires du
sud et en réduisant le fossé social entre le Nord et le Sud.
Elle a également insisté sur la nécessité d’aider la société civile et les
forces politiques démocratiques dans le sud de la Méditerranée. En outre,
les socialistes ne souhaitent pas que la candidature turque à l’UE soit
remplacée par un partenariat méditerranéen. Mme Napoletano a déclaré
que le PSE avait en fait des liens politiques très étroits avec l’AKP au
pouvoir, le parti du premier ministre turc Erdogan.
Le PSE souhaite que le Parlement européen soit consulté sur la création
d’organes permanents pour la coopération euro-méditerranéenne. Il
insiste également sur la nécessité de donner à cette coopération une
véritable dimension parlementaire, en s’appuyant sur l’instance actuelle,
l’assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (APEM).
1 / 48 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !