(3) We can`t cling to crude: we should leave oil before it leaves us

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The Electronic Newsletter on Sustainability Issues
Institute for Environmental and Legal Studies
Website: iels.intnet.mu
Mauritius
Volume 1 No 1
April 2008
Dear reader,
This is the first issue of the Electronic Newsletter on Sustainability Issues whose aim is to
diffuse and propagate articles on a wide array of topics related to the sustainability of
human societies over time.
It will consist of articles relevant to sustainability issues and a compilation of articles
taken from the web which we consider to be of interest.
Any article taken from the web will have a link to the original and will be posted
unaltered. We extend an open invitation to anyone wishing to contribute to this journal to
send us either interesting articles that appeared on the web elsewhere or to send us their
own writings which can be in either English, French or Kreol. In either case we reserve
the right to publish those contributions.
The contents for this issue are as follows:
(1) Quelle sécurité alimentaire pour Maurice du 21émè siècle? By Karim Jaufeerally
(2) “The Crude Fact” by Jeremy Leggett which appeared in the UK newspaper “The
Guardian” on the 5th of March 2008. The author was an oil geologist who now sells solar
energy systems
(3) We can't cling to crude: we should leave oil before it leaves us by Dr Faith Birol,
chief economist at the International Energy Agency which appeared in the UK newspaper
“The Independent” on 2nd March 2008. Note the overall tone of urgency which permeates
the writings of those eminent people.
(4) River pollution by Jan Vikram, a short text by a sharp school boy about his concern
for the environment
We can only hope that you, the reader, will find this newsletter of interest.
Karim Jaufeerally
Chief Editor
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(1) Quelle sécurité alimentaire pour Maurice du 21émè
siècle?
A quelques jours d’interval, il y a eu dans la presse locale deux interventions de
personnalités connues qui nous ont interpellés, nous faisons référence au courrier de M.
Jean Cyril Monty de la Chambre d’Agriculture dans l’édition du Mauricien 18 décembre
2007 ainsi que l’interview de M. Pierre Dinan, économiste, dans l’édition de l’Express du
21 décembre 2007.
Nous sommes entièrement d’accord avec M. Monty que notre sécurité alimentaire est en
danger du fait des difficultés croissantes que les principaux pays producteurs ont pour
faire face à la demande mondiale. Que ce soi dus aux changements climatiques, aux
productions de bioénergies, aux changements d’habitudes alimentaires indiennes et
chinoises qui demandent de plus en plus de protèines animales, aux augmentations des
prix du pétroles qui affectent les coûts tout le long de la chaine agro-industrielle des
champs à l’usine jusqu’aux consommateurs, la nourriture coûte plus chère et il y aura
pénuries ponctuelles ou mêmes permanentes.
Avec 77% de notre consommation alimentaire importée parfois de très loin, il est clair
que des réponses variées, intelligentes et courageuses vont devoir être imaginées. La
réponse de M. Monty est de se tourner vers les pays de la région, telles que Madagascar
ou le Mozambique pour pallier aux manquements de notre production locale car il serait
utopique de compter uniquement sur nos ressources locales.
Analysons les conséquences de ce choix. Il est évident que le potentiel agricole de
Madagascar ou du Mozambique est vaste. Il est fort probable que ce potentiel sera
exploiter par des entrepreneurs d’ici ou d’ailleurs. Mais cela va-t-il améliorer notre
sécurité alimentaire? Initialement peut-être, mais les mêmes facteurs qui fragilisent
actuellement notre sécurité alimentaire vont également agir à Madagascar et au
Mozambique. Ainsi les prix élevés du pétrole vont continuer à plomber les coûts et
surtout, la demande agro-alimentaire mondiale va nécéssairement déborder à Madagascar
et au Mozambique, et ces producteurs vont vendre leurs produits au plus offrant dans la
droite logique de la libre entreprise. Il n’y a aucune raison de croire que Madagascar ou le
Mozambique priviligéront le marché Mauricien, ils priviligéront le marché qui paira le
plus et le mieux. Et Maurice se retrouvera en compétition directe avec le restant du
monde riche pour acheter les produits agricoles malgaches ou mozambicains. Retour à la
case départ.
Dans de telles conditions il est illusoire de penser qu’une dépendance accrue envers
Madagascar ou le Mozambique va amèliorer notre sécurité alimentaire sur le court,
moyen ou long terme.
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Nous allons devoir penser et agir différement. Il est clair que peu de personnes à Maurice
réalisent vraiment l’urgence de la situation. Une des composantes majeure qui fragilise
notre sécurité alimentaire, c’est les prix du pétrole. En 2007, le prix moyen du pétrole fut
de US $ 73 le baril, mais d’Octobre à Décembre 2007, les prix s’envolèrent pour osciller
entre US $ 80 et US $ 100 le baril. Donc, les contre-coups inflationistes des prix du
pétrole sont dues à un pétrole en déça de US $ 80 le baril. Dans un scénario de prix au
delà de US $ 90 ou même US $ 100 le baril, en 2008, il est raisonnable d’imaginer qu’il y
aura une autre poussée inflationiste dans toutes les denrées alimentaires.
Répétons cela différement, tant que les prix du pétrole demeureront au delà de US $ 90 le
baril, il faut s’attendre à des poussées inflationnistes importantes et additionelles durant
l’année. Ces poussées inflationistes vont s’étendre partout et pas seulement aux denrées
alimentaires. Il est fort peu probable que l’augmentation des salaires va suivre de manière
proportionelle pour neutraliser l’inflation. Le résultat: les couches sociales défavorisées
qui ont déjà du mal à se nourrir convenablement ne verront aucune amélioration à ce
niveau tant que les prix du baril ne déscendront pas en deça de US $ 80 voire US $ 60 le
baril sur une période étendue dans le temps.
L’urgence de cette situation, nous mènent à une conclusion inéxorable: On n’a pas le
temps d’attendre que des entrepreneurs d’ici ou d’ailleurs puissent inonder le marché
local de denrées malgaches ou mozabicianes bon marchés et de qualités. Il s’en suit que
nous devons à tout prix dépendre de nos propres ressources locales en premier lieu. Il est
donc utopique, naif et très risquant d’éspérer que les pays de la region vont nous garantir
notre sécurité alimentaire. C’est à nous de prendre l’initiative et de maximiser notre
production locale de denrées alimentaires par tout les moyens possibles et imaginables.
En deuxième lieu, nous pouvons nous tourner vers les pays de la région pour le
complémentaire. En ce faisant la logique économique pure et dure passera à la deuxième
place, car avant de s’enrichir financièrement il faut manger. S’il le faut la production
locale devra être subventionner pour un certain temps tout en évitant gaspillage et inertie.
Cela nous amène tout naturellement à ce que M. Pierre Dinan a évoqué dans l’Express du
21 Décembre 2007. Nous avons étè surpris par la teneur des propos de M. Dinan car il a
raison de dire qu’il faut repenser l’agriculture face à la flambée des prix alimentaires. Et
un des aspects fondamentales de cette réfléxion sera: que va-t-on faire des terres libèrer
de la culture de la canne à sucre? Pouvons nous permettre de voir des centaines
d’hectares de terres transformés en morcellement, IRS ou RES? Ne doit-on pas réserver
ces terres pour des projets agricoles de divers envergures et compléxités? Quelles types
d’agricultures devons nous envisager? Avec l’augmentation des prix du pétrole, pouvons
nous continuer de dépendre sur une agriculture basée sur des intrants agro-chimiques
issus du pétrole telles que fertilisants artificiels, pesticides et insecticides? Ne devons
nous pas, au contraire, privilègier une agriculture organique moins gourmande en énérgie
et autres intrants artificiels mais par contre requierant une connaisance aigûe et pertinente
des cycles environnementaux et basée sur l’usage intensif de composte fabriqué
localement? Point de réponses façiles à ces questions qui de toute manière ne couvrent
pas l’ensemble de la problèmatique agriculture et sécurité alimentaire.
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Plus loin dans l’interview, M. Pierre Dinan a eu des propos tout à fait extraordinaire pour
un économiste, il dit, texto: “ Je considére qu’il est temps de revoir la conception du
développement économique. Il faut dorénavant incorporer l’écologie à l’économie.
Pendant trop longtemps, on a opposé ces deux idées. Or, il faut les réconcilier dans
l’optique d’un développement durable. “
Une telle prise de position est exceptionelle car éffectivement, l’environnement est pris
pour argent comptant par tout le monde. L’idée dominante est qu’il faut avant tout
développer à tout prix et s’il faut polluer et détruire en ce faisant, tant pis pour les petits
oiseaux et autres plantes endémiques inutiles. Rien ne doit entraver la marche du progrès
et du développement. Cette litanie idéologique a irrigué des générations entières depuis la
révolution industrielle, tant et si bien que tout discours contradictoire est immédiatement
taxé de rétrograde. Mais il faut le dire clairement, c’est bien et bel cette idéologie
économiste dominante de développement à outrance qui nous a mené dans l’impasse
environnementalle actuelle.
L’énergie bon marché, des ressources naturelles abondantes, des progrès technologiques
gigantesques ont permis de croire qu’éffectivement on pouvait tout transformer en
marchandise en vue de s’enrichir éternellement. Cette vision dominante se voit confronter
de plus en plus par la réalité des choses. L’énergie n’est plus aussi bon marché, les
ressources naturelles ne sont pas infinies et mêmes les progrès technologiques
gigantesques ne sont pas touts puissants. Il y a des limites à tout.
Le présent positionnement de M. Dinan est presque un revirement spectaculaire par
rapport au discours économiste dominant. Néanmoins nous avons quelques remarques à
faire. En tout premier lieu, ce n’est pas vraiment l’écologie qu’il faut incorporer à
l’économie mais plutôt l’inverse, et ce n’est pas vraiment d’écologie dont il faut parler
mais plutôt de systèmes environnementaux. L’économie, comme activité humaine, ne
peut exister dans le vide, mais n’existe que dans un système environnemental d’ou est
extrait ressources naturelles et énergie pour être transformer en biens et services par le
dur labeur des hommes et des femmes pour être échangés à l’intèrieur d’un marché
donné. Les rejets et déchets générés par ces activitès sont ensuite absorbés par les
systèmes environnementaux. Ainsi nous voyons que l’économie évolue à l’intérieur des
systèmes environnementaux. Donc l’économie dépend des systémes environnementaux
pour évoluer mais par contre les systèmes environnementaux ne dépendent en rien sur
l’économie pour évoluer car ils existent depuis des milliards d’années. Ces constatations
nous poussent à dire que c’est plutôt l’économie qu’il faudrait intégrer dans le vaste
mouvement des cycles de la nature que forment les systémes environnementaux
fonctionant à l’échelle de la planète toute entière.
Notre deuxiéme remarque tient au concepte de développement durable. Au prime abord,
ce concepte parait attrayant car il présuppose que la nécéssitée du développement peut se
marier aux systémes environnementaux planètaires. Ainsi le développement durable
pourrait continuer assurant bien-être matèriel à tout les habitants de la planète sans
détruire pour autant celle-çi. Car en fin de compte, nous n’avons qu’une seule planète sur
laquelle vivre, et ce serait vraiment dommage qu’en éssayant de donner une vie décente à
l’ensemble de l’humanité nous la rendions tout bonnement invivable! Ce serait le comble
de l’ironie! Mais voilà, le développement qu’il soit durable ou non, c’est aussi et toujours
un désire de croissance économique. Nous constatons également que ce désire de
croissance économique ne s’éteint jamais.
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Riches ou pauvres, tout les pays du monde aspirent à toujours plus de croissance
économique. Nous désirons tous toujours plus. Cela se traduit en une augmentation de la
consommation de ressources et d’énérgie. Cette course à l’accumulation de richesses
matérielles et financiéres ne peut jamais s’arrèter, elle est éternellement expansioniste de
part sa nature. Les dimensions physiques immenses quoique limtées de la planète Terre,
ne peuvent pas garantir une expansion économique éternelle. Il y a contradiction
flagrante entre la finitude des systèmes environnementaux de la planète et la nature
éternellement expansioniste des systèmes économiques actuels et dominants. Cette
contradiction flagrante qui est ignorée par tous ne sera pas resolu par le jeu du
développement durable qui risque fort de n’être qu’un leurre.
Une fois la finitude de la planète comprise, la question qui se pose est la suivante : peut
on imaginer des systèmes économiques qui soient non-expansionistes, respectueux des
limites des systèmes environnementaux de la planète et capables de fournir un certain
bien-être matèriel et spirituel à l’ensemble de l’humanité? Pour tenter de répondre d’une
manière intelligente à cette question, il faut avant tout rejeter l’idéologie économique
dominante qui prone une croissance éternelle.
C’est à ce niveau qu’il faut un changement de paradigme social et économique. Et c’est à
ce niveau que ce situe le blocage mentale qui nous empêche de concevoir des alternatives
humaines à notre situation actuelle.
Karim Jaufeerally
Institute for Environmental and Legal Studies
www.intnet.mu/iels
[email protected]
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(2) The crude fact
By Jeremy Leggett, The Guardian, 05 Mar 2008
http://commentisfree.guardian.co.uk/jeremy_leggett/2008/03/the_crude_fact.html
This week, oil reached its highest price ever, exceeding the inflation-adjusted record of
$103.76 set in April 1980, at the height of the second oil shock. Then, the world was
worried that the high price would trigger a global depression. Now, the scope for the oil
price to soar ruinously higher than $100 does not seem to worry many people. The
landmark record did not reach the front pages.
Yet developments in the peak oil debate so far this year should be sounding alarm bells
everywhere. In the first week, with the oil price hitting three digits for the first time and
growing numbers of oil traders betting on forward contracts for $200 oil before the end of
the year, the James Baker Institute urged oil industry bosses to address falling investment
in exploration. The institute was worried because the big five international oil companies
had cut exploration spending in real terms between 1998 and 2006, notwithstanding the
rise in oil prices and the increasingly desperate need to find more.
In the second week, Total boss Christophe de Margerie warned that oil production may
be nearing its peak. He now believes the world will never be able lift production from the
current level of 85m barrels per day. One hundred is out of the question, he says, much
less the 115m that so many optimists assume. The CEO of ConocoPhillips agrees with
him. The oil companies duly announced their 2007 results, and masked in statistics
combining oil and gas production was the alarming fact that all, bar Total, had suffered
falling oil production. This is not what we expect of an oil-addicted world on course for
115m barrels a day.
The CEO of Hess was the next oil boss to blow a whistle, telling an oil industry
conference in Houston that oil companies, oil-producing countries, and consumers need
to act now. "Given the long lead times of at least 5-10 years from discovery to
production," he said, "an oil crisis is coming and sooner than most people think.
Unfortunately, we are behaving in ways that suggest we do not know there is a serious
problem."
Sixty per cent of the world's oil production is from countries that have already peaked. As
for the tar sands, said John Hess, "their contributions to supply are not material enough to
bridge the gap in oil requirements over the next 10 years."
The IEA have been warning during 2007 that non-OPEC oil will peak within a few years,
and even making it that far depends on Russia expanding production. But last week in
Moscow, a Russian senator voiced doubts that Russia can meet commitments to the west
in both oil and gas. Senator Gennady Olenik, an ex-oilman, told a news conference that
private companies have not been prospecting in the oil-and-gas rich north since being
created in the early 1990s. A former Soviet Minister of Geology, Yevgeny Kozlovsky,
backed this up.
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In other words, as RIA Novosti put it, "for the last 15 years, Russia has done practically
nothing to reproduce its mineral wealth, but has been scattering the inheritance it received
from the previous generations. In this context, reports about an imminent reduction in oil
production in Russia are a source of concern. We have been giving promises to
Europeans, Chinese and other foreign partners, but will we be able to keep them?"
Herein lies the biggest fear of all. If peak oil hits, and the slumbering industry awakens
from its endemic over-optimism - in the west and in producing countries alike - what do
we do if the producers start keeping their fast-dwindling resources in order to power up
their own fast-expanding economies? An oil shock then risks turning into an energy
famine.
(3) We can't cling to crude: we should leave oil before it
leaves us
By Dr Faith Birol, chief economist at the International Energy Agency
The Independent, 02 Mar 2008
http://www.independent.co.uk/news/business/comment/outside-view-we-cant-cling-tocrude-we-should-leave-oil-before-it-leaves-us-790178.html
We are on the brink of a new energy order. Over the next few decades, our reserves of oil
will start to run out and it is imperative that governments in both producing and
consuming nations prepare now for that time. We should not cling to crude down to the
last drop – we should leave oil before it leaves us. That means new approaches must be
found soon.
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Even now, we are seeing a shift in the balance of power away from publicly listed
international oil companies. In areas such as the North Sea and the Gulf of Mexico,
production is in decline.
Mergers and acquisitions will allow "big oil" to replenish reserves for a while,and new
technologies will let them stretch the lives of existing fields and dip into marginal and
hard-to-reach pools. But this will not change the underlying problem. Oil production by
public companies is reaching its peak. They will have to find new ways to conduct
business.
Increasingly, output levels will be set by a very few countries in the Middle East. This
does not necessarily mean an immediate return to the price shocks of the 1970s, because
producing countries have learnt that stability is in their interests. Even so, it is not certain
that they are ready to increase production to meet growing world demand. Building new
capacity takes time.
On the demand side, we see two big transformations. Wherever possible, people have
already switched from oil, particularly for industrial use, home heating and electricity
generation. In future, oil will mainly be used in the transport sector, where we have no
readily available alternatives.
The other transformation is that the bulk of demand growth is coming, and will come in
the future, from China and India. Here again, car ownership is the main driver. By 2020,
India will be the world's third-largest oil importer, and we expect China will be importing
13 million barrels in 2030, which means another US in the market. In terms of car sales,
we estimate that by 2015 at the latest, more cars will be sold in China than in the US.
What will all this mean for the price of petrol? The indications are that if the producers
don't bring a lot of oil to the markets, we may see very high prices – perhaps oil at $150 a
barrel by 2030. If the governments do not act quickly, the wheels may fall off even
sooner.
The developed, oil-consuming countries can do several things to ease the transition to the
new energy order. One would be to boost vehicle efficiency. Another would be to make
better use of biofuels, although to be helpful, these need to be produced cheaply in
developing countries like Brazil, not by heavily subsidised farmers in the developed
world.
High prices also make it profitable to produce fuel from unconventional sources such as
tar sands. But to do this requires plenty of energy, mostly from natural gas, and the
process emits lots of CO2. Tar sands are attractive, but like biofuels, they will never
replace Middle East oil.
In the long term, we must come up with an alternative form of transport, possibly electric
cars, with the electricity being provided by nuclear power stations. The really important
thing is that even though we are not yet running out of oil, we are running out of time.
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(4) River pollution
By Jan Vikram aged 10
We use our rivers for washing, bathing, drinking and recreation. It is also in the food
supply for humans, animals, birds, fishes, insects and plants. River water is also used for
making crops grow.
Rivers have a natural beauty. They can be used also as a means of transport depending on
the size, depth and water speed of rivers. However some chose to use it as a dustbin
resulting in pollution.
Rubbish which is thrown in nature causes pollution. The rivers are especially affected.
The rubbish goes down to and into rivers which are part of the bio system involving
several ecosystems. The rivers are very important.
The rubbish goes into the river and cannot be broken down or releases toxins damaging
river life. Small quantities of rubbish it can cope with given time; but with large
quantities in a short time span it cannot. Our opportunities to go fishing, canoeing,
swimming and to wash our clothes are ruined as the river will be too dirty and toxic. The
fishes, river shrimps and king prawns die as will the plants.
The river water goes further down to the sea and the pollution we are causing destroys the
sea creatures and their homes too. The seafood obtained from the sea becomes a danger
to everybody and to all animals due to toxins and diseases from the rubbish.
When a river dies it loses its natural beauty as plant life in it dies too, and crops too can
also be severely affected. If all the river life dies; people and animals, birds will suffer or
starve.
So when we throw rubbish on the riverbanks or in the river itself we have to think twice.
Can the river cope with it? Is it biologically degradable rubbish or not? If not we should
take our rubbish home and get rid of it properly and safely.
So we all have to reduce river pollution to save our world.
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