Le Monde selon Gabriel
Un mystère de Noël
La mort : c’est sans doute cela le thème principal.
Le destin, la fatalité de la vie : la direction, la destination finale.
Symbolisé par un mur qui avance depuis le fond de scène jusqu’à l’avant scène.
Ce mur menace. Omniprésent, muet.
Les personnages sont condamnés. Tous. Quoi qu’ils aient fait.
L’écran. La télévision. L’endroit de la représentation, du jeu.
Makine dénonce les faux-semblants, les illusions, les mensonges, dont la condition humaine
se compose. Le théâtre est dénoncé comme théâtre : échappatoire, stratégie d’évitement du
réel, du senti, des souvenirs : oblitération des identités, des singularités, de l’individuation.
Un nouveau monde : le passage de l’écrit au visuel. La pensée unique.
Le bonheur obligatoire.
Les éléments de l’ancien monde. Ceux du nouveau.
Les références : Freud, Sartre, Tchekhov, Delacroix.
La musique comme viatique, guide, consolatrice, mémoire (eau…). Anti-peur, contre l’oubli.
Michal Kleofas Oginski (7 octobre 1765, Guzów près de Varsovie (Pologne) – 10 octobre
1833, Florence (Italie)). Homme d'État à la fois biélorusse et polonais, rebelle, compositeur,
plus connu pour sa polonaise Les Adieux à la Patrie. Ambassadeur, compositeur, Caissier
Général du Grand Duché de la Lituanie. Son père, Andrej, était un gouverneur de Trakai; sa
mère, Paulina, était une fille du magnat riche Szembek. Diplômé à la maison.
Particulièrement doué en musique et en langues étrangères.
Livre : La Polonaise d’Oguinski, 1994, de Nicolaï Koliada (1)
Film : La polonaise d’Oguinski, 1972, de Lev Goloub
Un garçon orphelin d’une dizaine d’années tente de survivre pendant la guerre. Il sera
amené a aider des résistants et partagera leurs actions.
Souvenirs, amour, histoire personnelle. Refoulement. Frustration. Création. Poète.
Mise en abyme. Tendresse pour le genre humain incurable.