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III. L’approche managériale de l’entreprise :
Cette approche reflète les évolutions du système capitaliste dans lequel nombreux entreprises se
trouvent confrontées à une distinction entre d’une part la propriété d’une entreprise détenue par les
actionnaires et d’autres part la gestion d’une entreprise qui est dévoué au manager. En
conséquence, les actions de l’entreprise sont analysées comme étant le fruit ou les conséquences
d’une coalision de groupe d’agent économique n’ayant pas nécessairement les mêmes objectifs.
D’une part, on a les actionnaires qui recherche les profits et les managers qui ont un motif
différent qui est l’obtention d’une rémunération importante et égale à un pouvoir plus accru.
Donc l’approche managériale de l’entreprise définie celle-ci comme un lieu de confrontation entre
ces deux groupes à savoir le manager et le gestionnaire.
IV. L’approche comportementale (théorie de comportement) :
C’est une approche qui insiste encore plus sur l’aspect humain de l’entreprise en élargissant la
notion de coordination d’intérêt à l’ensemble des groupes présents dans l’entreprise. En plus, les
groupes des actionnaires et celui des ménages. Les théoriciens du comportements identifient le
nouveau groupe qui vont agir sur les décisions de l’entreprise : il s’agit des salariés, des fournisseurs,
des bailleurs de fonds (banque) et les actionnaires.
Le comportement de différents groupes sera analysé selon les critères de la motivation :
motivation personnelle et motivation professionnelle. C’est la possibilité d’accroître son pouvoir et
d’obtenir une promotion au sein de l’entreprise.
En conséquence, le comportement de la firme ne peut plus être focalisé sur la recherche du profit
maximal, mais répond à des objectifs multiples résultats d’un comportement globale de satisfaction
et des acteurs qui participe à la vie d’entreprise. De plus en plus, l’entreprise ne ressemble plus à cet
espace formel structuré autour d’un objectif majeur (maximisation du profit) mais cette entreprise
est représenté par une structure plus informelle dont la stratégie dépend des objectifs poursuivis par
les différents membres qui la compose.
V. L’approche systèmatique de l’entreprise :
Malgré leurs différences, toutes les entreprises peuvent être représentées selon le principe d’un
système, et cela à travers quatre notions :
Notion d’interaction : c’est-à-dire les éléments du système interagissent les uns envers les
autres.
Notion de globalité : c’est-à-dire l’ensemble contre l’ensemble des parties qui le compose.
Notion d’organisation qui définie l’état du système : c’est-à-dire son organigramme et son
processus de fonctionnement c’est-à-dire son organisation.
Notion de complexité : c’est-à-dire le système est à la fois compliqué et incertain.
L’entreprise comme étant un système est :
1) Concrête : elle constitue un ensemble d’élément concret (machine, …) et aussi d’élément
abstret (image de marque, valeur, …).