FICHE de LECTURE n° 1 Références : HACHETTE/ PLURIEL ISBN

FICHE de LECTURE n° 1
Références :
HACHETTE/
PLURIEL
ISBN :2.01.009802.1
ISSN : 0296-2063
Titre :
LA LOGIQUE du SOCIAL
Juin 1994
Auteur(s) :
RAYMOND BOUDON
Résumé :
La logique du social est une introduction à l’analyse sociologique. C’est aussi un « point de vue » sur le social. Pour
décrire la nature de la connaissance sociologique Boudon propose dans la préface de commencer par se débarrasser des
chimères idéologiques, les propositions fausses, car contradictoires avec les données de l’observation et de l’enquête.
Les idées reçues et idéologies sont la perversion de la sociologie : qu’il se propose d’appeler le sociologisme. En illustrant
son propos par la théorie de la conspiration de Popper il décrit les observations non guidées par la curiosité mais par
l’émotion comme perverses.
Pour sa démonstration Boudon utilise tout le long de son ouvrage les grandes études sociologiques classiques (Weber,
Sombart, Tocqueville, Durkheim, Crozier …)
Le propos repose sur trois postulats à la réflexion :
- rejeter les explications tautologiques
- considérer l’acteur social comme rationnel et autonome
- voir que les phénomènes sociaux sont des effets d’agrégations d’autres.
L’analyse sociologique est une méthode individualiste. Dans l’avertissement Raymond Boudon précise que les croyances ne
sont intelligibles qu’à partir d’une analyse de la structure, du système d’interaction dans lequel elles apparaissent. En
détaillant les formes élémentaires de croyances comme production de système symboliques, et en affirmant l’effet non
intentionnel d’actions pourtant intentionnelles.
Chapitre I et II
Qu’est ce que la sociologie L’analyse sociologique du singulier
Trois postulats complètent l’ambition fondamentale de la sociologie qui est d’ « analyser les relations complexes entre la
structure des systèmes d’interaction définis par les institutions sociales et les attentes, sentiments et actions de ses agents » :
- L’individu, et non le groupe, est "l’atome logique" de l’analyse sociologique,
- La rationalité de cet individu est généralement de type complexe : on ne peut en rendre compte à l’aide des seuls
schémas des actions logiques au sens de Pareto,
- Les individus sont inclus dans des systèmes d’interactions dont la structure fixe certaines des contraintes à leurs
actions (d’autres contraintes étant par exemple représentées par leurs ressources cognitives ou économiques)
La spécificité sociologique est que le phénomène à expliquer est déduit de la structure du système d’interactions décrit par le
modèle. « Le phénomène singulier qui fait l’objet de l’analyse est expliqué par une structure générale (le modèle) et par un
ensemble d’assertions factuelles précisant la valeur des variables dans les contextes comparé. » p61
L’individualisme méthodologique est un principe qui signifie que le sociologue doit se faire une règle de méthode à
considérer les individus ou acteurs individuels comme les atomes logique de son analyse.
« L’assimilation d’un groupe à un individu n’est légitime que dans le cas ou un groupe est organisé et explicitement muni
d’institutions lui permettant d’émettre des décisions. » p 82 La matière de l’analyse, de « la structure de structure » doit
dépasser les schémas d’actions logiques vers l’irrationnel.
Chapitre III
Sociologie et systèmes fonctionnels
Boudon observe ensuite la notion de rôle à l’intérieur de la « statique sociale ».
Dans les systèmes fonctionnels la notion de rôle peut être définie comme caractérisant l’ensemble des normes auxquelles
l’acteur social est censé souscrire. Chez les sociologues qualifiés de fonctionnalistes, les systèmes de rôle sont fréquemment
présentés comme imposant aux individus des contraintes normatives strictes. L’attitude fonctionnelle de Parton ou de
Merton paraît plus féconde :
- Les rôles ne sont jamais dans la réalité définis avec un degré de précision tel qu’aucune place ne soit laissée à
l’interprétation. C’est la variance des rôles au sens de Parsons, source de l’autonomie de l’acteur social.
- Les normes attachées aux rôles sont fréquemment contradictoires. Ainsi le rôle du chercheur implique qu’il soit
prêt à mettre ses résultats à la disposition de ses pairs aussitôt que possible, mais il implique aussi qu’il ne doit pas
marquer trop de précipitation pour publier un article. De même il doit être imperméable aux modes intellectuelles
mais réceptif aux idées nouvelles…Par ailleurs les normes attachées aux rôles sont souvent découvertes par l’acteur
à la suite d’un processus d’arbitrage qui peut être plus ou moins laborieux, au cours duquel il doit se fonder sur une
information souvent tronquée et ambiguë,
- Les rôles sont souvent des ensembles complexes composés de ce qu’on peut appeler des sous-rôles plus
élémentaires. Ainsi un professeur d’université est censé être, en même temps, enseignant et chercheur,
- Les individus jouent également des rôles multiples. Des phénomènes d’interférences peuvent se produire entre ces
rôles.
- La variance des rôles dépend de la structure d’interactions, il y a apprentissages du système fonctionnel. Les travaux de
Goffman illustre ce point de vue dans l’univers psychiatrique avec le rôle du « proche-parent ».
- Les anticipations de rôles sont parfois irréversibles et les « coûts de sortie » peuvent en être très lourds.
- La découverte d’un rôle est graduelle, elle se fait à la manière d’un puzzle, pièces par pièces, d’où le sentiment parfois de
« prise au piège », de certains agents, l’impression que les institutions ont la fonction latente d’être des machines à manipuler.
(Cas de Mlle X qui a le sentiment d’être enfermée dans les études). On parle de rôle lorsqu’il existe une organisation
minimale. Les relations entre acteurs sont considérées dans un système analysé d’un point de vue organisationnel. Les
individus dans cette réalité quasi organique sont ramenés à l’exécution de rôles et remplissent des fonctions. Pour Merton ces
rôles composites comportent une variance, cela évite l’écueil de Wrong qui va jusqu’au conformisme des rôles. Cet écueil
serait le passage d’une analyse fonctionnelle au fonctionnalisme. Le facteur composite des rôles est la part d’autonomie de
chacun d’eux. De même il y a un caractère privé des choix et décisions, ce que Boudon nomme l’hyperfonctionnalisme ne
tient pas compte de la marge d’autonomie en considérant les classes sociales comme imposant des rôles contradictoires.
Chapitre IV
Sociologie et système d’interdépendance
Boudon appelle système d’interdépendance un système d’interaction où les actions individuelles peuvent être analysées sans
référence à la catégorie des rôles. Pour la clarté du vocabulaire il parle d’acteur individuel dans le cas de systèmes
fonctionnels et d’agent individuel dans le cas de systèmes d’interdépendance.
Les systèmes d’interdépendance sont souvent caractérisés par le fait que les actions de chaque agent engendrent des
phénomènes collectifs non recherchés, il se produit plus souvent dans ces systèmes des effets appelés « effets émergents » ou
« effets d’agrégation ». (C’est-à-dire des effets non inclus dans les objectifs de l’acteur)
Boudon étudie de tels systèmes à travers l’analyse de Merton (phénomène de racisme aux E. U. à la fin de la première
guerre) Le système d’interdépendance créé dans ce cas un effet d’amplification : les effets locaux des actions individuelles
étaient amplifiées au niveau global par l’interdépendance entre les agents.
Hegel et Marx parlent respectivement de contradiction et de valeurs défensives pour approcher cette notion. Leurs schémas
sont trop mécanistes selon Boudon. Les « patterns-variables » analysés par Simmel représentent quatre variables de
configuration :
Spécifique/ diffus
Universel/particulariste
Affectivement neutre/ non neutre affectivement
Orienté vers l’accomplissement / ascriptif
Après de nombreux exemples d’effets émergents au niveau macro sociologique et méso sociologique Boudon insiste sur la
diversité des systèmes d’interdépendances. Certaines de ces structures amplifient les objectifs des agents, d’autres les
retournent, certaines les respectent mais produisent des effets collectivement positifs que les agents seraient incapables de
réaliser s’ils cherchaient à les obtenir directement. D’autres encore sont responsables de changements sociaux globaux
prenant la forme de véritables innovations collectives.
Chapitre V
Sociologie et changement social : processus reproductif
La dynamique du social
La dynamique du social par rapport à une approche statique, plutôt que de prédire le changement à long terme, vise
à repérer la logique du changement dans une dimension restreinte (abordable)
Le sociologue considère que le changement social n’est intelligible que si l’analyse descend jusqu’aux agents
sociaux les plus élémentaires. Il convient d’appliquer le principe de l’individualisme méthodologique déjà énoncé
au niveau de la statique sociale.
Les relations rétroactives permettent de caractériser les principaux types de processus de changement social. Trois grandes
catégories de processus peuvent être distinguer: les processus reproductifs, les processus cumulatifs, les processus de
transformation.
Les processus reproductifs sont caractérisés par l’absence d’effets de rétroaction. Les sorties du système n’agissent
ni sur le bloc central du système, ni sur son environnement.
Le système d’interactions entre le directeur et le contrôleur financier décrits par Crozier est un exemple de processus
reproductif. L’environnement institutionnel est suffisamment flou pour laisser une marge d’interprétation aux antagonistes et
créer ainsi une zone de conflit. Mais d’un autre côté il est suffisamment contraignant pour que l’issue ne fasse guère de doute
et engendre par-là un système de relations stable et répétitif. Il convient ici de souligner que les acteurs du « Monopole
Industriel » ne sont guère en mesure d’agir sur leur environnement et de provoquer ainsi une modification de la structure de
leurs relations.
Les processus cumulatifs sont dotés de mécanismes allant exclusivement des sorties vers le bloc central. Ces
processus n’entraînent aucune modification directe ou indirecte de l’environnement.
L’exemple de Merton est, dans ses phases initiales, un processus de type cumulatif. A mesure que le temps s’écoule, le
racisme des ouvriers blancs se renforce selon un effet en spirale. Ensuite des facteurs exogènes contribueront à une
modification de l’environnement institutionnel du système. Le processus prendra alors la forme d’un processus de
transformation.
Les processus de transformation comportent des effets de rétroaction sur l’environnement. Cette action sur
l’environnement provoque à son tour une modification du système.
L’exemple de la partie de chasse décrite par Rousseau dans le Discours sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes fournit
une illustration de ce type de processus.
Un autre exemple est celui de la théorie olsonienne de l’action : lorsque des individus non organisés ont un intérêt commun à
obtenir une mesure générale en leur faveur, on observe souvent que le groupe semble incapable de se mobiliser.
Chapitres VII et VIII
De la description à l’explication
La connaissance sociologique
Après avoir visité les magasins de la sociologie, Boudon propose au lecteur de passer à ses « Ateliers » pour observer le
processus complexe et long qui va de l’observation à l’explication.
Il présente ensuite un exemple unique qui permet de répondre aux fausses querelles de méthode.
La sociologie peut être définie à partir de deux intuitions fondamentales : (Pareto) selon laquelle la théorie de l’action
individuelle utilisée par l’économie est insuffisante à l’explication de nombreuses classes de comportements
Et (Durkheim) celle selon laquelle la tache du sociologue est d’expliquer «comment les s « structures sociales » orientent les
comportements des individus.
Ainsi dans certaines situations les représentations que les agents ou les acteurs se donnent des états des choses qu’ils vont
rencontrer peuvent avoir une forte tendance à être déformées.
L’incertitude explique que des décisions à long terme peut rarement être considérées comme rationnelles.
Les sociologues donnent parfois l’impression de concevoir l’agent social comme un sujet passif. Certains d’entre eux font
d’ailleurs de cette passivité de l’agent social une sorte d’acte de foi. Cette conception est loin d’être dominante dans l’histoire
de la sociologie. Aucun des sociologues classiques n’a jamais conçu le sujet social que comme un agent intentionnel doté
d’une autonomie variable en fonction du contexte dans lequel il se trouve.
Pour expliquer un phénomène social, le sociologue doit montrer qu’il résulte des interactions individuelles. Pour comprendre
les actions des agents sociaux, dont les motivations sont souvent complexes, il doit pouvoir se mettre à leur place. La notion
de compréhension n’implique cependant pas celle de subjectivisme. Il convient ensuite de confirmer son interprétation par
des faits. La subjectivité des acteurs ne doit pas être reconstruite par le sociologue de façon à refléter seulement sa propre
subjectivité, mais elle ne peut en être totalement exemptée.
Déterminisme et liberté :
Le caractère compréhensible de l’action ne doit pas dispenser les sociologues de tester leurs interprétations, de contrôler leurs
informations et de suivre les « canons généraux de la méthode scientifique ». Ceci en satisfaisant le critère de falsifiabilité de
Popper sans lequel l’interprète risque d’analyser ses propres passions et croyances sous couvert d’analyser une réalité sociale.
Annexe 1 Exemple d’un système fonctionnel
Le phénomène Bureaucratique Crozier
Annexe 2 références théoriques dans la logique du social
Intérêt pour un consultant : (enseignement à tirer)
Boudon s’attache à décrire la nature de la connaissance sociologique, telle qu’elle ressort « non d’une classification a priori
des sciences, mais des travaux des sociologues eux-mêmes. Bien que distincte de l’économie et de l’histoire elle entretient
des liens à la fois privilégiés et spécifiques. Avec l’économie elle partage une méthodologie individualiste. Mais elle se
détache de cette discipline pour rechercher une théorie générale de l’action. Elle a en commun avec l’histoire de travailler
sur une matière brute composée d’objets singuliers. Elle s’en sépare en ce que les objets singuliers sont pour elle l’occasion
d’identifier des structures générales. »
La théorie économique (comme la philosophie politique du XXVIIIè siècle dont elle dérive) utilise un modèle simplifié
d’agent économique, l’homo oeconomicus. Ce modèle repose sur le postulat fondamental selon lequel l’individu cherche, en
fonction des ressources dont il dispose, à faire le meilleur choix possible du point de vue de ses préférences(Simon) L’homo
sociologicus doit être considéré comme un dépassement de l’homo oeconomicus.
Confronté à un choix, l’agent « social » ou l’homo sociologicus peut dans certains cas faire, non ce qu’il préfère, mais ce que
l’habitude des valeurs qu’il aura intériorisées et plus généralement divers conditionnement (éthiques, cognitifs, gestuels..) lui
dictent de faire.
Dans la pratique de son métier, le consultant doit démontrer qu'il a acquis une connaissance approfondie des problèmes, qu'il
en comprend bien les causes et qu'il peut développer des solutions appropriées.
Pour ceci la connaissance des théories sociologiques est utile.
Le consultant doit aborder chaque situation avec ouverture d'esprit. Sachant écouter, être attentif aux attitudes et aux
sentiments qui se situent derrière les idées et les mots exprimés. Il doit, être capable de penser rapidement, ne doit pas se
perdre dans une masse de détails insignifiants mais doit se concentrer sur l'essentiel. Ceci avec une facilité d'analyse qui doit
se conjuguer, au besoin, avec un certain sens intuitif afin de percevoir ce qui n'est pas mesurable.
Le consultant doit garder un bon équilibre entre la théorie et la pratique. La capacité d'abstraire et d'utiliser des éléments
communs dans des situations diverses. Cependant, alors que la théorie est importante et utile, dans l'analyse finale, la théorie
doit être traduite et appliquée à la solution d'un problème concret.C’est le propre de la démarche sociologique telle que le
conçoit Raymond Boudon.
Le consultant rencontre souvent de la résistance, de l'hostilité ou du rejet. Il doit être capable de fonctionner avec ces
réactions d'une façon positive sans les prendre pour des affronts personnels. Le consultant doit être en mesure de maintenir le
contrôle de ses émotions et de ses sentiments dans son analyse et dans ses réactions.
Pas de déterminisme social :
Considérer l’agent et l’acteur comme ayant une part d’autonomie est primordial pour le sociologue comme pour le
consultant.
Enfin La méthodologie de l’individualisme méthodologique constitue donc un outil privilégié pour développer et raffiner des
modèles de comportement d’agents réputés autonomes sur des marchés d’échange.
L’individualisme méthodologique est une théorie selon laquelle les phénomènes collectifs doivent être décrits et expliqués à
partir des propriétés et des actions des individus et de leurs interactions mutuelles (approche ascendante).
Cette règle s'oppose au holisme selon lequel les propriétés des individus se déduisent des propriétés de l'ensemble auquel ils
appartiennent (approche descendante).
L’individu représente l « atome logique de l’analyse » car il constitue l'élément premier de tout phénomène social.
Comprendre le social, c'est, dans cette perspective, analyser les rationalités des individus, puis saisir leurs « effets de
composition », c'est-à-dire la façon dont l'ensemble des actions individuelles s'agrègent pour créer un phénomène social. En
développant le concept de rationalité cognitive, l'individualisme méthodologique donne de meilleurs outils pour penser le
changement
De tradition « holiste » les tenants d'une sociologie bourdieusienne insistent sur le fait que l'individu est le produit des
structures sociales et qu'il n'est donc pas nécessaire d'intégrer la dimension proprement individuelle dans la théorie (les
intentions et les objectifs d'action des individus sont grosso modo déductibles de la place qu'ils occupent dans la société).
Le consultant doit selon nous préférer une approche de l’individu autonome ascendante.
Phrases témoins (citations) :
une action peut être rationnelle dans l’immédiat, mais comporter des effets différés indésirables. Elle peut donc être
rationnelle pour chaque individus mais irrationnelle à partir du moment ou chacun se comporte rationnellement » p33
Les rôles ne sont jamais dans la réalité définis avec un degré de précision tel qu’aucune place ne soit laissée à
l’interprétation. C’est la variance des rôles au sens de Parsons, source de l’autonomie de l’acteur social. P88 »
certaines situation d’interdépendances rendent également impossible la définition même de la notion d’action rationnelle
ou logique » p265
Les « manière d’être » constituent un mécanisme important (à la fois parent et distinct de la classique intériorisation des
valeurs) qu’il est nécessaire de prendre en compte pour expliquer l’apparente irrationalité de certains comportements. »
p275
l’existence en sociologue d’une dimension interprétative n’est en aucune façon contradictoire avec le fait incontestable
que le sociologue ne peut espérer entraîner la conviction de ses pairs qu’en se soumettant à des principes de démonstration
analogues à ceux auxquels obéissent les sciences de la nature. » p260 (empathie entre l’observateur et l’observé p259)
-La rationalité des agents sociaux est de type complexe : ainsi, leur estimation de la valeur des stratégies alternatives dépend
partiellement de croyances plus ou moins solidement fondées. »
Convergences spécificités.
Convergences
Spécificités
Rationalité limitée
Autonomie de l’individu
Structures complexes
Pas de déterminisme social
La dynamique du social
BOUDON
MSE
Auteur de la
fiche :
ANNE ADELINE
FOURTET
DUCIM 2007/2008
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