1 LE DOSSIER MEDICAL PARTAGE ET L’ACCES A
L’INFORMATION
Le DMP (Dossier Médical Personnel) est
d’actualité !
Sa mise en application vient d’être
officiellement été annoncée dans 7 régions
“pilotes”, en FRANCE, par le Ministre de la Santé
A terme, chaque français pourra choisir
d’archiver, sous forme numérique, ses données
médicales, accumulées au cours de sa vie (Compte
Rendu d’examens divers, et de consultations…),
dans une banque sécurisée à laquelle il pourra lui-
même accéder, et donner accès à tout médecin de
son choix
Le DMP va largement favoriser la pratique de la
télémédecine, en particulier dans les zones de
montagne, qu’il s’agisse de téléconsultation ou de
télé-expertise
La région Rhône- alpes dispose depuis plus de 5
années d’un DMP appelé DPPR (dossier patient
partagé régional) développé par SISRA (système
information de santé Rhône –alpes).
.L’INSA de Lyon (laboratoire LIRIS) associé à
SISRA en particulier au sein de l’association
ASTHRA (association pour la télémédecine en
Rhône –alpes) a été a l’origine de ce projet.
Le concept de DMP existe également dans
d’autres pays européens : Des DMP se mettent en
place progressivement, en Europe; soit à l’échelle
régionale ou nationale suivant la taille du pays; par
exemple en Lombardie, la Catalogne, la Suisse, la
Suède se sont dotées d’un DMP.
Cependant lorsqu’un citoyen européen voyage,
ou réside de façon plus ou moins transitoire, à
l’étranger il ne peut, à l’heure actuelle, avoir, ni lui
ni le médecin étranger qui le prend en charge
(après une maladie ou un accident), accès à son
DMP. En effet, il ne peut accéder à la banque qui
détient son DMP que s’il se trouve dans le pays où
le DMP est stocké. Ceci s’explique par de
nombreuses raisons qui sont d’ordre technique,
déontologique ou juridique, ainsi que sécuritaire
(identification du patient et/ou du médecin qui le
prend en charge à l’étranger), et même
linguistique..
C’est l’ensemble de cette problématique,
particulièrement prégnante en zone de montagne,
par exemple dans le massif ALPIN fréquenté par
des milliers de touristes étrangers chaque année,
qui a justifié la mise en place du projet européen
ALIAS.
2 PRESENTATION DU PROJET ALIAS
Les zones de montagne sont souvent mal
couvertes en termes d’offres de soins. Une des
méthodes d’amélioration de cette situation est la
« re-répartition » des professionnels dans ces
zones alpines. L’e-santé permet de faire cette
répartition sans déplacer physiquement les
praticiens mais en gommant les difficultés dues à la
distance entre le patient et le professionnel. Le
projet ALIAS va dans cette direction en proposant
une solution face à l’inadéquation des services et
données nécessaires à des soins de qualité en
montagne, où la télémédecine n’est pas exploitée
suffisamment et où les barrières linguistiques
représentent un obstacle à la mobilité des
patients. La mise en place de systèmes de
télémédecine contribue : à optimiser l’utilisation
des ressources, à promouvoir l’attractivité de
l’espace alpin en luttant contre la dépopulation et
en améliorant les opportunités d’emplois, à
améliorer les soins pour des maladies
spécifiquement reliées aux conditions de
montagne. De plus, ALIAS peut permettre la
continuité des soins (par l’accès à l’histoire
médicale du patient) pour les citoyens mobiles et
par là-même il soutiendra la vocation touristique
de l’espace alpin.
3 LES OBJECTIFS
ALIAS a pour objectif de fournir des services
publics basés sur les TIC aux citoyens et aux
professionnels, augmentant ainsi la mobilité des
premiers et la capacité de soins des derniers
Le projet a pour objectif d’inter-relier des hôpitaux
de l’espace alpin, permettant la création d’un
réseau pour l’émergence d’un hôpital virtuel pour
le partage d’informations médicales, l’adoption de
services de télémédecine et l’échange des
meilleures pratiques. L’objectif est d’augmenter
l’efficacité des hôpitaux de l’espace alpin.
ALIAS PROPOSE DONC UN ACCÈS ÉGALITAIRE AUX
SERVICES PUBLICS DE SANTÉ ET AUX INFRASTRUCTURES
Conférence de presse du 26 janvier 2011