être configuré pour renforcer la qualification des jeunes tant en ce qui concerne leur
niveau de qualification, que du point de vue de l’adéquation aux besoins ;
- de la nature du tissu économique, à reconstruire, à rendre dynamique et compétitive.
- de la capacité d’entreprendre des jeunes, qui demeure faible et tributaire de
déterminants socio-culturels souvent défavorables ;
- et de l’accès des jeunes aux moyens de production et aux crédits.
En effet, le diagnostic de la situation de l’emploi au Bénin fait apparaître, entre autres,
que :
-le chômage au Bénin est un fait social qui touche une importante frange de notre
population et pose de nombreux problème dont la première insertion,
la déqualification,…
-la faiblesse de la croissance économique au Bénin est un frein important à la
promotion de l’emploi. Notre économie est encore tributaire de nombreux
-la structure économique de notre pays reste déséquilibrée : les secteurs, rural et
tertiaire, demeurent dominants alors que le secteur industriel est toujours embryonnaire ;
-le secteur informel continue d’avoir un poids considérable dans l’environnement
économique de notre pays alors qu’il est le foyer de la précarité et du sous-emploi.
Face à ces constats et à ces défis qui nous attendent, plusieurs perspectives favorables
s’offrent au regard des Orientations Stratégiques pour le Développement du Bénin.
La vision claire que le gouvernement a des questions de développement, la crédibilité
internationale retrouvée, l’ambition du Chef de l’Etat de faire du Bénin un pays émergent
à l’horizon 2011, la politique de développement des infrastructures et principalement
celle des grands travaux engagés par le Gouvernement , constituent autant de signaux
forts qui peuvent laisser espérer un avenir meilleur, à condition que les actions de
reconstruction de l’administration pour en faire une administration de développement,
celle de l’assainissement du cadre macro économique et de renforcement du capital
humain,…bénéficie du soutien de tous les acteurs et aboutissent rapidement à des
résultats probants.
Les différentes interventions, qui ont suivi cette communication introductive, ont soit
confirmé les constats faits, soit insisté sur les maux dont souffrent l’administration pour
en faire béninoise, le système éducatif national, ou encore mis l’accent sur les faiblesses
de nos réalités socio-culturelles et économiques souvent incompatible avec les exigences
de performances sociales et économiques.
Plusieurs questions, non moins importantes ont aussi tourné autour de :
-la qualité et la décence des emplois offerts aux jeunes( aussi bien dans le secteur
public :cas des contractuels PIP, que dans le secteur privé) ;
-la question de la première insertion des jeunes, du cadre juridique des stages en
entreprise et du volontariat national ;
-la question du renouvellement de la fonction publique et de la diversification des
postes d’emploi publics (remplacement des retraités par les jeunes, cumul des fonctions
dans l’administration publique…)
-l’ouverture de certains corps de métiers, surtout des professions libérales, au plus
grands nombres ;