B. Bactéries aérobie

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AIH – Bactéries gram négatif
25/02/2015
Mégane ALLEGRO
CR : Julie Chapon
AIH
Pr. La Scola
10 pages
Bactéries gram négatif
Plan :
B. Bactéries aérobies
I. δ- ε Proteobacteria
II. α Proteobacteria
III.β Proteobacteria
IV.γ Proteobacteria
V. Chlamydiales
B. Bactéries anaérobies
I. Fusobacterium
II. Bacteroides
Il y a plus de pathogènes dans les gram - que dans les gram +.
Les principales bactéries gram négatif sont les proteobactéries :
 groupe majoritaire de pathogènes humains
 4 groupes : 1. δ- ε, α, β et γ
 la plupart sont des bacilles aérobies
 dominées en fréquence par un groupe de gamma proteobactéries : les enterobactéries
B. Bactéries aérobies
V. δ - ε Proteobacteria
C'est le plus petit groupe de protéobactéries. Ce sont des bactéries microaérophiles : de trop fortes
concentrations d’oxygène peuvent les tuer.
•
Genre Campylobacter : forme spiralée
La seule retrouvée avec une grande fréquence est Campylobacter jejuni qui infecte essentiellement le jejum.
Habitat : tube digestif des animaux (bovins, élevage de volailles en batterie +)
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L'Homme se contamine en ingérant des produits animaux contaminés : produits laitiers non pasteurisés par
exemple.
Pouvoir pathogène : diarrhée. C’est la première cause bactérienne de gastroentérite chez l'enfant (les adultes
s’infectent moins car après plusieurs contacts avec la bactérie on développe une immunité de type
immunoglobuline).
-Identification : spectrométrie de masse (MALDI-TOF)
•
Genre Helicobacter (forme spiralée) :
L’espèce est liée à l’espèce d’animal qui la supporte grâce à une coévolution.
Celui de l'Homme s'appelle Helicobacter pylori :
Habitat : estomac.
Cette bactérie colonise l’estomac pendant l’enfance, se protège de l’acidité par deux mécanismes :
- se cachent dans le mucus (grâce à leur forme spiralée)
- sécrètent des bases (ammoniac) -> en réponse l'estomac sécrète de plus en plus d'acide ce qui entraîne
des gastrites et ulcères gastroduodénaux.
CR : auparavant on pensait que l'ulcère gastro-duodénal était une pathologie liée au stress mais en fait elle est
liée à la bactérie.
Infection des enfants est plus fréquente dans les pays où les personnes mangent ensemble dans le même plat :
les adultes transmettent la bactérie de leur bouche à la nourriture, puis aux enfants.
Quand on fait un traitement contre Helicobacter il faut associer un traitement anti-acide pour que les
antibiotiques soient efficaces.
Après plusieurs années d’évolution et d'infections chroniques la bactérie peut entraîner des lésions cancéreuses
de l'estomac (le cancer de l’estomac est quasi exclusivement lié à Helicobacter pilori).
Détection :
- test respiratoire
- recherche de la bactérie dans les selles par des techniques de PCR
- fibroscopie (prélèvement au niveau de l’estomac pour faire soit culture soit PCR)
VI.α Proteobacteria
-Rickettsia spp.
Rickettsies du groupe boutonneux
R. conorii, R. slovaca
R. africae
-Rickettsies du groupe typhus
R. typhi
R. prowazekii
Repris dans un autre cours
-Bartonella spp.
B. quintana
B. henselae
-Brucella spp.
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VII.β Proteobacteria
•
Neisseria meningitidis (méningocoque)
Habitat : oropharynx principalement.
Plusieurs sérotypes et ils n’ont pas tous un pouvoir pathogène.
Se transmet d'humain à humain par voie aérienne.
Pouvoir pathogène : Les souches pathogènes entraînent des méningites dans certaines conditions: il faut qu’il y
ait une infection virale qui altère l’épithélium oropharyngé (permet au méningocoque d'être invasif).
Il y a également des facteurs d’hôte pour que la bactérie entraîne une méningite.
Il existe des formes encore plus sévères qui associent des chocs septiques avec des coagulations intravasculaires
disséminées = purpura fulminans (urgence thérapeutique) associé à un taux de mortalité très élevé.
CR : cette pathologie se caractérise entre autres par des pétéchies (taches rouges cutanée ne disparaissant pas
à la pression).
Identification - détection : isolement dans le sang en faisant des hémocultures soit dans liquide céphalorachidien (ponction lombaire).
L'isolement est de plus en plus rare car les recommandations actuelles sont que tout médecin devant un purpura
fulminans, donc par extension une méningite doit injecter des antibiotiques tout de suite à son patient avant
d'appeler le SAMU.
Le diagnostic se fait donc par biologie moléculaire notamment PCR qui va permettre de savoir s’il y a ou non
un méningocoque et à le sérotyper. (les plus fréquents sont A, B et C)
Le plus fréquent en France est le méningocoque B alors qu'en Afrique c'est le méningocoque A et au Moyen
Orient les méningocoques E et Y.
CR : il y a des augmentations des sérotypes E et Y en France quand des personnes reviennent de pèlerinages à
la Mecque. La vaccination est maintenant obligatoire pour les pèlerinages à la Mecque.
Traitement : antibiotiques notamment les céphalosporines de 3ème génération
Prévention : vaccination contre les méningites (sauf le B) conseillé à tous les enfants.
•
Neisseria gonorrhoeae (gonocoque)
Infection sexuellement transmissible en recrudescence actuelle.
Pouvoir pathogène : Chez l’homme elle donne l’urétrite aiguë (signe principal) : très douloureux.
Elle peut atteindre d'autres organes génitaux à partir de l'urètre (prostatite, orchite…).
Chez la femme elle peut donner aussi des infections génitales mais plus discrètes : infections de l'utérus, des
trompes (salpingites). Peut donner des brûlures urinaires, pesanteur pelvienne… mais ce n’est pas aussi criant
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que chez l’homme et peut donc durer donc plus longtemps si la femme ne s’en aperçoit pas. C'est d'ailleurs
pourquoi c'est plus souvent les femmes qui vont être contaminantes.
Complications : la bactérie peut migrer et aller dans les articulations : arthrite septique à gonocoque (c'est la
première cause d'arthrite septique chez les personnes jeunes).
Identification - détection : facile à identifier : on prélève du pus au bout du gland chez l’homme, on fait une
coloration et on obtient un aspect caractéristique.
Diagnostic par PCR spécifique.
Traitement : relativement simple mais depuis quelques années il y a des souches résistantes aux
fluoroquinolones.
On fait des « traitements minute » = injection d’antibiotiques pour éradiquer l'infection avec un seul traitement.
CR : cela évite les erreurs d'observance lors de traitements longs : dès que les patients se sentaient mieux ils ne
prenaient plus les antibiotiques.
Penser à chercher les autres maladies qui se transmettent par des rapports non protégés (VIH, chlamydias +++)
Prévention : rapports protégés.
•
Bordetella pertussis
Habitat : Tropisme pour l'arbre respiratoire.
Se transmet par voie aérienne, infecte les bronches.
Pouvoir pathogène : Donne la coqueluche.
Les enfants atteints n'ont pas de fièvre car la maladie est due à la toxine et non la bactérie elle-même. Cela
donne une toux qui peut être asphyxiante (ressemble au chant du coq), l'enfant n'arrive plus à reprendre son
souffle. La maladie est d'autant plus grave que l'enfant est petit.
Identification - détection : bactérie qui ne se cultive pas donc on utilise la technique PCR sur prélèvement
respiratoire. La sérologie est peu utile en diagnostic mais plutôt en épidémiologie.
Traitement : antibiotiques jouent un rôle modeste donc traitement symptomatique (oxygène).
Prévention : vaccination des tout petits ainsi que du personnel médical qui s'occupe des enfants afin d'éviter les
infections nosocomiales.
VIII.γ Proteobacteria
a. Enterobacteriacea (groupe majeur)
Cause majeure de diarrhée, d'infections hospitalières, maladies très spécifiques comme la peste.
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Groupe 1
-E. coli
-P. mirabilis
-Salmonella enterica
-Shigella spp.
-Yersinia spp.
Sont naturellement peu résistantes aux antibiotiques mais peuvent acquérir des résistances.
Groupe 2
-Klebsiella spp.
-Citrobacter koseri
Bactéries soit communautaires soit hospitalières qui peuvent acquérir des résistances (sont déjà un peu
résistantes à la base).
Groupe 3
-Serratia spp.
-Enterobacter spp.
-Providencia spp.
Très résistantes aux antibiotiques mais pas très pathogènes : que infections hospitalières.
GROUPE 1 :
• Escherichia coli
Bactérie la plus fréquente.
Habitat : tube digestif des Hommes et des animaux
survit très bien dans l'environnement
La contamination se fait essentiellement en buvant de l’eau contaminée ou des aliments qui contiennent cette
bactérie mais on peut aussi être contaminé par E. coli de sa propre flore.
Pouvoir pathogène communautaire :
 infections urinaires : - basses = cystites chez l'homme toujours associée à une prostatite donc
traitements plus long (3 semaines contre environ 7 jours chez la femme)
- haute = atteint uretères et reins = pyélonéphrite qui est une infection très
grave dans laquelle on retrouve de la fièvre et un risque de septicémie
 infections digestives : diarrhées, abcès du foie, péritonite, cholécystite, angiocholite…
Diarrhées (ECET, ECEP, ECEI, ECEH)
– ECET (les + fréquentes) = Escherichia Coli Entero Toxinogène. E. coli qui sécrètent des toxines
donnant une diarrhée aqueuse, sans fièvre. Il s'agit de la "tourista".
– ECEP = E. Coli Entero Pathogène. Petite invasion de l’épithélium digestif. Problèmes chez les tout
petits à cause de risques de déshydratation.
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ECEI = Escherichia Coli Entero Invasif. Les bactéries entrent dans la muqueuse ou sous muqueuse et
entraînent un syndrome dysentérique/dysenterie qui touche plutôt le côlon.
Syndrome dysentérique : envie de déféquer perpétuelle (pas de vraies selles mais glaires avec pus et sang).
–
ECEH (la moins fréquente) : E. Coli Entero Hémorragique
Invasifs (envahissent muqueuse), donnent syndromes hémolytiques et urémiques : sécrètent toxines qui
entraînent une coagulation intravasculaire, de petits fils de fibrine vont se tordre à l’intérieur des vaisseaux et
vont boucher les glomérules rénaux ce qui cause une insuffisance rénale.
–
Le signe d’une insuffisance rénale est l’augmentation de l’urée (syndrome urémique).
Les petits fils de fibrines vont lyser les GR quand ceux-ci passent dans les capillaires (syndrome hémolytique).
Le sérotype le plus souvent associé à cela est le sérotype O.157 (à retenir).
Plus fréquent chez les enfants et adultes jeunes, peut entraîner la mort.
On peut la trouver dans le tube digestif des animaux donc contamination par ingestion de viande contaminée
(steaks hachés ++).
 méningite (sérotype K1) : chez les nouveaux-nés. CR : les autres bactéries donnant des
méningites du nouveau-né sont S. agalactiae et L monocytogenes. Le professeur a précisé que
cet item tombait chaque année...
Pathologies nosocomiales : infections sur cathéter...
Identifications : spectrométrie de masse (MALDI-TOF) puis sérotypage. Biologie moléculaire pour ECEH.
Très sensible aux antibiotiques mais peut acquérir des résistances importantes.
•
Yersinia pestis (peste)
C'est une maladie du rongeur sauvage, initialement au Moyen-Orient.
Un rat infecté par la peste va mourir dans son terrier, se décomposer et la bactérie va survivre dans le sol (zone
plutôt aride, ne doit pas avoir trop d'humidité). Progressivement une nouvelle population de rongeurs va arriver,
coloniser les anciens terriers et relancer le cycle de la peste.
Entre rongeurs se transmet par la puce qui une fois infectée par la peste va avoir son tube digestif altéré et va
vomir la peste sur un autre rongeur etc.
L’Homme va être infecté par des piqûres de puces de rats.
Chez les Hommes, peut se transmettre aussi par les poux de corps.
Au niveau de la piqûre il y a une petite lésion puis les ganglions vont se remplir de pus (bubons) qui vont
pouvoir se percer avec le pus qui s'écoule.
Peut être associé à des septicémies avec atteintes pulmonaires (à ce stade-là transmission par voie pulmonaire
possible).
Souvent les patients décèdent sur un tableau de septicémie avec nécrose des extrémités.
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Aujourd’hui la peste n'a pas disparue (foyers en Afrique du Nord, aux Etats-Unis).
Identification : Spectrométrie de masse (MALDI-TOF), techniques de biologie moléculaire.
Sensibilité aux AB : très sensible mais il y a quelques années des souches résistantes ont été détectées à
Madagascar.
Genre Shigella
S’est répandue dans le monde entier.
La transmission est oro-fécale
Pouvoir pathogène : syndrome dysentérique
Ne cause pas de décès sauf quand ça atteint des enfants dans des pays en voie de développement.
•
• Genre Salmonella
Une seule espèce : Salmonella enterica qui se divise en 2 groupes dont Salmonella enterica sérotype Typhi
strictement humaine. Se transmet d'humain à humain en buvant de l'eau contaminée.
Donne la fièvre typhoïde (septicémie).
Il existe un vaccin contre la typhoïde qui dure 3 ans qui peut être utile en cas de voyage.
Il existe d'autres sérotypes de Salmonella qui sont animales : contamination par ingestion de produits
contaminés
-œufs
-viande
-charcuterie
-fruits
Il y en a en France régulièrement, donne une diarrhée peu liquide avec quelques douleurs digestives (comme
ECEP).
Peut entraîner des décès chez les patients immunodéprimés ou fragiles.
Identification : par culture et spectrométrie de masse (MALDI-TOF)
• Proteus mirabilis
Habitat et pouvoir pathogène : idem qu’E. Coli qui donne des infections urinaires puisqu’en pratique en cas
d’infection urinaire on a d’abord E. Coli puis Proteus mirabilis.
Sa particularité est qu’elle possède une uréase qui va lyser l'urée, faire de l'ammoniac et donc peut donner des
lithiases urinaires qui peuvent remplir toute la cavité pyélocalicielle qu’on appelle des calculs coralliformes.
Identification : spectrométrie de masse MALDI-TOF.
GROUPE 2 :
Klebsiella pneumoniae :
Entérobactérie qui vit dans le tube digestif qui a un tropisme particulier pour le poumon.
Infections à point de départ digestif (abcès du foie, cholécystites…) qui donnent des pneumonies délabrantes
(crachats purulents, sanglants).
•
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Pas très fréquent.
Donne une importante pathologie nosocomiale (pneumonies chez patients en réanimation).
Peut devenir résistante voire très résistantes aux AB (risque d'impasse thérapeutique).
GROUPE 3 :
Habitat : tube digestif + environnement
Pouvoir pathogène : pathologie nosocomiale +++ (pneumonies de réanimation, septicémies sur cathéter…)
Sensibilité aux AB : +++
CR : Seracia est une bactérie rouge en culture qui contamine le pain (mie rouge et liquéfiée). Elle est très
résistante aux antibiotiques : des patients sont intraitables.
1. Pseudomonales
• Pseudomonas aeruginosa
Habitat : environnement (aquatique +)
Pouvoir pathogène : -pathologie communautaire rare. Exceptions : otites du conduit auditif externe en se
baignant,
pathologie de l'été (bout de bois ou objet dans le sol planté dans le pied -> arthrites des articulations des
phalanges ou métatarsiens)
-pathologie nosocomiale ++ : septicémies et pneumonies de réanimation
Très résistantes aux antibiotiques.
CR : en général les bactéries très pathogènes et les très résistantes ne sont pas les mêmes sauf en cas d'entrée
par lésion (cathéter, coupure...) ou chez les patients immunodéprimés : le mode de sélection des bactéries est
différent à l'hôpital car l'entrée des bactéries est facilitée.
Identification : spectrophotométrie de masse (MALDI-TOF)
• Acinetobacter baumanii
Habitat : environnement (hydrique +), tube digestif de l'insecte piqueur
Pouvoir pathogène : Pneumonies en pays tropicaux (on ne sait pas pourquoi dans les pays tropicaux ?)
Infections hospitalières (sur cathéter +++) souvent très résistantes aux AB.
La plupart du temps les épidémies d’Acidobacter multi-résistantes surviennent dans le Nord et dans l'Est de la
France.
2. Autres
• Vibrio cholerae
Bactérie responsable du choléra.
Elle a un cycle naturel : la population se multiplie intensément dans l’environnement puis est tuée par un virus
de bactérie, elles disparaissent sauf celles cachées dans des phytoplanctons. Puis dans certaines conditions la
bactérie va ressortir et se remettre à se multiplier.
Pouvoir pathogène : épidémies de choléra (Inde, Bangladesh ++)
La dernière grosse épidémie de choléra était à Haïti après le tremblement de terre, car les casques bleus ont
amené les bactéries d’Inde.
Le choléra est responsable de diarrhées aqueuses.
Le traitement se fait par réhydratation par bouteilles de perfusion (voie parentérale).
Identification : culture PCR pour identifier le génotype (certains génotypes sont plus invasifs que d’autres)
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Prévention : vaccin mais peu efficace.
Globalement une personne en bonne santé attrape pas/peu le choléra, il atteint plutôt des personnes dénutries
qui ont une baisse de l’acidité gastrique.
Aeromonas hydrophila : rarement isolée
Habitat : milieu aquatique
Pouvoir pathogène : modeste, pas très invasif. On le retrouve dans :
- plaies ou traumatismes importants en rapport avec l'eau (ex : accident de canyoning).
- Pneumonie Aeromonas : gens noyés (eau dans les poumons) puis réanimés.
- Risque de contamination en cas d’utilisation de sangsues en chirurgie plastique car peut pomper le sang et
sécréter des anticoagulants (hirudine): en cas de greffe de membres le chirurgien suture les artères, les veines
assez grosses mais pas les petites le sang a donc du mal à repartir : sangsues médicinales qui pompent le sang
en excès et sécrètent des anticoagulant mais le problème est que parfois elles possèdent des Aeromonas
hydrophila donc contamination.
Il faut donc donner des AB au patient en même temps que les sangsues (Ciflex).
•
• Haemophilus infuenzae
Responsable d’une maladie dont la fréquence varie avec la saison.
Habitat : voies respiratoires
Pouvoir pathogène : sur-infectent les infections virales (grippes, rhumes...) d’où la saisonnalité.
-Infections pulmonaires
-Pathologies ORL (sur-infectent rhino-pharyngites virales) : otites
Formes invasives (liées au sérotype 1.b) :
- épiglottite (gonflement de l'épiglotte -> étouffement) et septicémie associée.
- méningites (moins sévères qu'à méningocoque) qui donnaient des surdités d'origine neurologique.
Ces formes invasives ont disparu grâce au vaccin (H1b).
Pas très résistant aux AB.
• Haemophilus ducreyi
Infection sexuellement transmissible appelée chancre mou. CR : Il y a une ulcération creusée douloureuse
dont le fond est mou et purulent. Cela permet de le différencier du chancre de la syphilis dont le fond est dur et
non douloureux. Cette IST est assez rare sauf dans le milieu de la prostitution.
Très douloureux.
Sensible aux AB.
• Pasteurella multocida
Habitat : bouche des animaux (flore buccale des animaux), chats et félins+++
Pouvoir pathogène : Se transmet par morsure, les patients développent des lésions purulentes voire des
septicémies.
En fonction de l’espèce qui mord on ne retrouve pas les mêmes choses, Pasteurella est spécifique aux
chats/félins mais il existe aussi des bactéries spécifiques de morsures humaines.
Francisella tularensis
Coxiella burnetti
Legionella pneumophila
Autre cours
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V. Chlamydiales : intracellulaires strictes
Comme ces bactéries sont intracellulaires, on ne peut pas faire de culture, le moyen diagnostic est soit de faire
de la sérologie soit biologie moléculaire par PCR.
Chlamydiophila pneumoniae : donne des pneumonies interstitielles, maladie strictement humaine.
Chlamydiophila psittaci : donne des pneumonies mais le réservoir sont les oiseaux (souvent en nettoyant
cages : bactéries dans les fientes). Donne une maladie appelée la psittacose.
Chlamydia trachomatis : en fonctions des sérotypes il y a des infections différentes.
 Premier sérotype qu’on retrouve essentiellement en Afrique qui se transmet d’humain à humain :
Infecte l'œil (conjonctivite granulomateuse) et se transmet par les mains ou une mouche et va progressivement
dépolir la cornée et entraîner une cécité = Trachome.
 Un autre sérotype est une infection sexuellement transmissible qui donne la
lymphogranulomatose vénérienne : Ganglion purulent, douloureux qui se perce de trous par
lesquelles le pus va sortir (traitement par antibiotiques).
 Le 3ème sérotype donne une urétrite subaiguë : douleurs et brûlures quand on urine.
Chez l'homme peut se compliquer par des orchites ou épididymites mais le traitement est assez simple par AB.
Chez la femme c'est plus problématique car quasi inapparent donc entraîne inflammation chronique des
trompes (-> stérilité secondaire) voire péri hépatite (Fils de fibrine tendus entre la capsule du foie et la trompe
de Fallope).
B. Bactéries anaérobies
Bactéries sensibles à l’oxygène.
Très nombreux genres et espèces.
Pouvoir pathogène :
- infections d'origine digestive
- infections souvent polymicrobiennes
- quelques espèces à connaître
Fusobacterium necrophorum
Associée à une deuxième bactérie, elle peut donner l’Angine de Vincent (blanche et unilatérale) où il y a
nécrose du tissu autour de l'amygdale qui s'étend jusqu'à la veine jugulaire et entraîne une phlébite de la veine, à
partir de là un caillot peut se former, s’en aller et arriver jusqu'au fond d'une artère pulmonaire (embolie
pulmonaire) et causer une nécrose pulmonaire (Syndrome angine infarctus).
Se traite bien aux AB.
•
Bacteroides fragilis
Plus invasif et plus résistant aux AB.
Point de départ digestif.
Trouvé le plus fréquemment dans les pathologies digestives infectieuses.
•
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