Abraham, Ruth Anne Dick, Mechthild of Magdeburg’s « Flowing Light of the
Godhead » : an autobiographical realisation of spiritual Poverty, Diss. Stanford 1980
Table :
1. Intro
2. The growth of a new faith p. 28
mendiants p. 28
mouvement religieux fém. p ?44
passage de l’ascétisme monastique vers une relation personnelle avec Dieu p. 57
3. Le principe de pauvreté spirituelle p.62
François p.-62
Mechthild p.69
M.Eckhart p.89
4. L’incorporation de la pauvreté spirituelle dans la LF
Le Cantique au MA p.100
Brun Schönebedk p.106
Le narrateur dans LF p.114
Eléments autobiographiques dans LF p.124
La LF comme autobiographie p.130
L’élément visionnaire dans LF : la pauvreté spirituelle comme idéal communautaire p.138
La paln de la fiction rerprésentative
5. Conclusion p.153
Appendice A : étude de « ellendic » et « vroemede » p. 157
App. B : le rôle du narrateur dans la romance all. Médiévale p. 161
App. C : la tradition occidentale de l’Antéchrist p. 165
App. D : l’attitude de Mechthild envers les Juifs p. 168
App. E : textes originaus
NL
« Mechthild constructs an autobiographiy which balances between the personal and the
universal ; the narrative voice of the Flowing Light operates on both the level of
autobiography and that of representative fiction. » (P.V de la préface)
Intro
Biographie
Se place dans la tradition de Grundmann
Résume brièvement las travaux : Greith, Denifle etc ; les manuscrits..
Retrace divers jugements sur la mystique nuptiale de Mechthild comme typiquement
féminine ; sacré-cœur, cite différents auteurs sur la relation entre lyrique courtoise et mystique
et leur influence réciproque. Genres litt. Style, etc.= reprise de travaux ant.
Parmi études psycho cite Underhill
Selon Mahrholz LF = 1ère autobiographie en all. (note 35)
Son individualisme est basé sur la relation personnelle à Dieu (p. 24)
p.26 : « Our examination of Mechthild’s treatment of the Song of Songs reveals a significant
shift from a Biblical exegesis to autobiography. »
p.27 : « It is an ahtobiography of a life patterned after Christ’s spiritual poverty ».
Les ordres mendiants : historique
Norbert de Xanten accusé de prêcher sans autorisation le pape la lui donne.. Il devient
prédicateur ambulant, ascétique, pied-nu.. Histoire des prémontrés : milieu du Xie 10 000
femmes ; puis excluent les femmes
Franciscains, dominicains. Waldes, Cathares
Innocent III vot le mouvement de pauvreté comme arme contre l’hérésie (p.33)
Reconnaît les Humiliates en 1201
François refuse également les livres et l’éducation en tant que facteurs d’élitisme (P. 37)
Après sa mort sa pauvreté absolue est transformée en pauvreté spirituelle = obéissance
3 aires de conflits entre Eglise et mendiants : la question de la pauvreté absolue, celle des
prédicateurs ambulants, celle de la relation avec les femmes.
Note 16 sur béguines
Excursus sur béguines
L’Eglise orientale est ascétique dès le départ, l’Occident était plus réticent et a finalement
confiné l’ascétisme dans le mouvement monastique (P.57) La vertu centrale en est
l’obéissance qui mène à l’abnégation de soi et prépare le retour vers Dieu (58)
Dès la fin du Xie s. l’idéal religieux se mue de communautaire (obéissance) en prédication
active (pauvreté). Ib.
Peter Damian ; le nouveau mouvement cherche à affranchir la religiosité des sphères
monastiques et cléricales, en prenant ses distances avec le pouvoir séculier de l’Eglise. La vie
apostolique se laïcise.
« L’ascétisme ancien rejette complètement les plaisirs du monde, tandis que le mouvement de
pauvreté culmine dans une nouvelle perception de la beauté de ce monde » (p.61)
François utilise les terme de « étranger » et de « nudité » pour exprimer son concept de
pauvreté (p.65)
La pauvreté est un principe central dans LF : Mechthild parle d’une « ellendic armout » p.69)
= les besoins matériels d’un étranger dans un pays lointain. Exil comme métaphore pour la
misère : p.70 : « Il signifies the lige of deprivation of one whose allegiance lies elsewhere » =
attitude existentielle élémentaire (Héb. 11,13-14)
En tant que symbole d’une façon de vivre cette « pauvreté misérable » signifie davantage que
les seuls besoins matériels. Ses implications prennent racine chez François et pointent vers
Eckhart. (70)
La mystique de Mechthild ne peut être comprise que devant l’horizon de ce type de pauvreté
spirituelle (71)
Rejète dichotomie entre mystique féminine, nuptiale, et masculine, spéculative (ib).
« nudité » chez François liée à la passion du Christ (73) : l’homme doit se défaire de tous les
haillons du soi ; vêtements = symbole du monde matériel
Chez Mechthild concept de pauvreté = multidimensionnel p. 75 :
Renoncement aux possessions comme résultat de l’amour
Pauvreté spirituelle : abandon de soi, renoncement au corps et aux sens corporels 76
p.77 :corps et sens doivent être soumis à l’âme : amour lié.
p.78 : la volonté propre et le désir de reconnaissance doivent être remplacés par l’humilité :
« The abnegation of self-will is the precondition for the loss of one’s particular being in union
with God. » devient « âme due » de I, 44
L’abnégation doit inclure le « soi extérieur » , les vertus comme pratique extérieure p.81
« Mechthild’s principle of poverty ends, however, with a surprising optismism toward life on
earth. Her poverty of works allows life in the lower regions of the hierarchy of Being to cease
being an impediment to the attainment of union with God in this world. In denying the
goodness of all works of the self, she demolishes any hierarchy of action according to which
some actions are nobler than ohters. »
La contemplation n’a pas de valeur supérieure à la moindre des actions
Référence à la « croix de l’amour » en III, X :compare cette forme de vie à la passion du
Christ. En II, 24 l’âme liée est libérée du péché : vision très optimiste (p.84)
Comme plus tard Eckhart, Mechthild porte l’idée de pauvreté spirituelle à son extrême dans
l’éloignement de Dieu (p.85)
p.86 : the thought that genuine unity with God can occur only when the soul is laid
completely bare of all earthly and spiritual consolation finds epic elaboration in the next book
(IV, XII)….
p.87 : Spiritual poverty begins with the abnegation of bodily pleasures of the senses. More
important, it ends in the renunciation of all self-will and even the abnegation of one’s own
particular being. Mechthild explores even (88) the most extreme implcation of spiritual
povverty the necessity to distance onself from God’s personal presence…. In this state of
« forsaken-ness » the soul experiences its greatest joy.
Mechthild conceives such spiritual poverty as an imitation of Christ’s passion. »
Je passe sur la comparaison avec Eckhart..Abeschiedneheit, renoncement à Dieu lui-même
Conclusion : p.95 : it is interesting to note how St. Francis, Mechthild and Meister Eckhart
give new, positive significance to images which were conventional expressions of the sinful
world’s distance from God.
Chap. IV.
Cantique p.100
Excursus sur exégèse du Cant. Au MA
THL, Herrad de Landsberg miroir des vierges ; importance de la popularité de Bernard pour
diffuser les idées de la mystique nuptiale
4.2. Brun von Schönebeck p.106
contemporain de Mechthild, patricien bourgeois de Magdeburg, fait partie des notables et est
marqué dans la chronique de la ville comme « engineering several grail celebrations as well as
writing religious poetry »
Ecrit son Cant en 1276 : assemble et popularise un résumé du Cant . p.107
Donne un commentaire encyclopédique (Mechthild reprend la tradition de façon très perso)
Ecrit en « four-beat rhyming couplets common to Middle High German epis writing »,
paraphrase + explication
Niveau historique de l’exégèse : Salomon et la fille de Pharaon. Puis niveau typologique,
tropologique et alléorique. Applique les images en trois sections successives d’abord à Marie
puis à l’âme puis à l’Eglise. (p.109)
La partie allégorique comprend des citations de la Bible, des pères de l’Eglise et de
philosophies païens.
L’a. juge l’œuvre sec et académique (p.110), plus moral que mystique (p.111)
112 : Mechthild, however, dos not present her « revelationes » as an allegory which she the
analyzes and paraphrases. Unlike Brun, Mechthild produced no learned interpretive
commentary on the Song of Songs. The focus of her interpretation rests always on the soul.
This soul is not an allegorical figure like that of Solomon in Brun’s Song of Songs. The figure
of the soul in teh FL always maintains its independence within the narrative ; it is not a mask
for sime ral person or another literary persona, and as such it need not bi identified or further
explicated. While maintaining this narrative independence, however, this soul is closely tied
to the historical person Mechthild.
113 All allegory in the FL is subordinated to the main propose of the book ; allegory is but
one way to describe the soul in its relationshyip to God. The allegory itself never dominates.
That is to say that the story events do not just clothe an underlying didactic message which is
inteded as the prinicipal subject.
4.3 :
LF = œuvre très personnelle. P.114 : This « I » gives the work both an authobiographical
dimension and a fictive dimension.
Similitudes davantage avec la romance médiévale qu’avec la littérature monastique. Privilégie
la dimension tropologique de l’interprétation du Cant. Mechthild abandonne le rôle
traditionnel du narrateur de la littérature monastique qui « voit » l’image pour ensuite
l’expliquer. « The FL, like the medieval romance, allows the narrator-observer to (115)
actually enter into the action. The narrator becomes an active persona within the fiction. »
Ex/ I, II « In this passage the narrator steps beyond « her » function as an observer and speaks
in the first person. The narrator refers to « herself » as a « sinful creature » and « the least of
these ». The reader is thus led to identify the narrator with the historical person Mechthild. Is
this an incorrect assuptiopn as is the case with many romances ?
p.116 : This convergence of the protagonist, i.e. the soul persona, with the persona of the
narrator is not typical of the medieval romance.
p.117 : Section I,2 thus ends in a curious paradox : a fictive narrator located outside the action
she is observing claims to have been the main actor of this action…..
This shifting in the (118) role of the narrator, this ambiguity in identity of both the narrator
and the soul is a prominent feature of many of MMechthild’ narrative passages… (ex. IV,
XII…) The narrator both distances « herself » from and merges with the soul persona.
The confusion in identity does not end here. Neither the soul nor the narrator belong solely to
the mimetic world of fiction. At moments they regain contact with the real world. They then
lose their fictive character and speak the language of everyday discourse…. This ambiguity in
identity is particularly striking when we attempt to assign a pronouin to the narrator.
…Analyse de IV, XII
p.121 : This change from fictive to non-fictive is accompanied by a corresponding shift in
tense : (présent imparfait)
p.123 : The narrator of the FL is quite complex in make-up… The narrator is sometimes
identical with the real person Mechthild of Magdeburg. At other times the narrator is removed
from any precise location ; at hese moments the narrator is an omnipresent observer and
commentator. At other moments the narrator identifies « herself » with the persona of the
soul. At still other moments the « i » of the soul, of the narrator and even of the person
Mechthild merge into one.
4.4. p.124
Tout le livre n’est pas autobiographique. Mechthild choisit le Cantique comme grille de
départ et en développe le niveau tropologique. Ce faisant elle attribue beaucoup de détails
autobiographiques à la figure fictive de l’âme. Elle transforme des images traditionnelles du
Cantique en des visions très personnelles. III, I passages perso à l’intérieur d’une « vision »
très traditionnelle
p.127 : The « i » speaking here originates in some intermediate world between the fictive
world of the previous account and the real world of Mechthild. This « I » balances between
the fictive and real worlds, as ist sees with « spiritual eyes ». At this moment the « I » is as
much a narrative persona manipulating the two accounts as ist is the voice of Mechthild
herself. We have, in fact, discovered a unique characteristic of the FL. An intensely personal
statement, Mechthild’s writing is at the same time a universal statement or « vision » intended
to be accessible to all « loving souls ». On might say that Mechthild’s (128) very essence
resides in that aspect of her life which is universal. Her writing is a realization of this religous
attitude.
P. 129This convergence of objective and subjective aspects creates a universal voice, the
mouthpiece of all abandoned mankind.
4.5. La LF n’est pas une autobiographie au sens plus moderne. Les éléments subjectifs sont
toujours intimement liés à l’universel. Il ne faut pas lire les assertions de Mechthild comme
une description de ses émotions elles sont déterminées par son univers conceptuel. De
l’autre côté il ne faut pas leur enlever toute pertinence. Elle relie sa propre personne à l’idée
d’une condition spirituelle générale ou généralisable. (132)
Mechthild réalise la pauvreté spirituelle à travers son œuvre. Elle l’inclut dans la grille du
Cantique (p.136) L’âme acquière alors une signification christologique. « The bride’s love for
the Bridegroom takes the form of a re-enactment of Christ’s passion…. A kind of self-
annihilation which we have labelled spiritual poverty. »
p.137 : The uniquely personal exists only in the universal, but the universal finds realization
only in the
particular.
4.6. p. 138
La description des visions et expériences personnelles ne prend sa valeur que comme
signifiant pour la communauté. Mechthild décrit beaucoup de visions sur la réalité
surnaturelle ou encore sur les défauts de l’Eglise. Toujours c’est la pauvreté spirituelle qui sert
est de condition au visionnaire et d’idéal pour la communauté ; (p.143) cf. la description des
« derniers frères ». Relie ces idées à celles de Joachim et leur interprétation anthropologique
en terme de « marginalité ».
4.7. p.150 :
Mechthild utilise des visions fictives pour décrire une réalité idéale.
«
La LF donne forme au concept mystique de la pauvreté spirituelle « (p.152)
Conclusions p.153 :
Témoin de l’émergence de l’individu. La foi remplace la pratique de rites
155 : The FL describes a specific individual’s arrival at a state of spiritual poverty and relates
her thoughts and visions. In other words, Mechthild reveals her essential self, a self which
participates in a spiritual world and whose « spiritual eyes » are fixed on the fountain of
Being..
Séparation et du monde et de Dieu = réalisation de la pauvreté spirit à travers l’annihilation de
soi = accomplissement de l’âme p.156
APP ; A : ambiguité du terme « ellende » : misérable et étranger : relié à pauvreté spirituelle :
idéal noble
1 / 6 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !