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Apo E4 et Alzheimer => Apo E4 code pour un transporteur de cholestérol
NOD2 (gène impliqué dans la réponse immunitaire innée) et la maladie de Crohn (maladie
inflammatoire du côlon avec part importante des facteurs environnementaux)
Depuis 2007, la révolution technologique permet d’analyser de grandes cohortes concernant
des dizaines de milliers de patients, où plus de 500 000 voire 1 million de variations du
génome sont analysées pour savoir où se situent les gènes associés à une pathologie.
GWAS (Génome Wide Association Study) : stratégie suivie pour les maladies génétiques.
A .Est-ce que la maladie a une part génétique ou non ?
■ Le premier élément indicateur est la récurrence familiale :
→ diabète de type 1 : 0,3 à 0,4% dans population générale, 3 à 8% si maladie chez parent de
1er degré donc RR multiplié 10 à 20 fois
→ schizophrénie : 1% dans population générale, 4 à 10% si maladie chez parent de 1er
degré donc RR multiplié 7 fois en moyenne
→ asthme : 3,8% dans la population générale, 9,2% si maladie chez parent de 1er degré,
donc RR multiplié par 2,5.
■ Le fait qu’il y ait une agrégation familiale suppose un risque plus élevé, mais est-ce que
tout ce qu'il y a dans une famille est génétique ? => attention famille partage le même mode
de vie donc le même environnement !!!!
• Pour séparer la famille de l'environnement, on a fait des études sur les jumeaux
monozygotes, qui ont donc le même matériel génétique.
• On s'intéresse à la concordance. On regarde l'incidence de la maladie chez les vrais et les
faux jumeaux (même environnement, avec pour les uns 100% identiques au niveau du
génome, pour les autres 50% de variation génétique partagée et 50% de différences).
• exemples :
hypertension artérielle => 2 fois plus de concordance pour les vrais jumeaux (10%) que pour
les faux (5%) il y a donc une influence génétique, mais pas très forte (25% de concordance)
polyarthrite rhumatoïde => 50% de concordance chez les jumeaux monozygotes, 10% chez
les dizygotes
Epilepsie idiopathique => 80% de concordance chez les monozygotes. C’est donc fortement
génétique.
cancer du sein => pas de différence entre monozygotes et dizygotes (c'était avant la
découverte de BRCA1 et BRCA2, qui expliquent 7 à 10% des cancers du sein)
maladie de Parkinson => idem que cancer du sein
N.B : la maladie de Gaucher (maladie lysosomale avec déficit enzymatique) multiplie par 4 ou
5 le risque de la maladie de Parkinson (mutation faux-sens donnant une protéine anormale)
maladie d'Alzheimer => < 60% de concordance chez les monozygotes, environ