FR 3 FR
mise en œuvre des diverses prescriptions de la CCNUCC, il est apparu que des
améliorations considérables pouvaient être réalisées dans certains domaines. En
outre, compte tenu de la nécessité d'intensifier les efforts en matière d'atténuation au
niveau de l'Union et des États membres, ainsi que d'honorer les engagements
internationaux et nationaux nouveaux et futurs, notamment dans le cadre de la
stratégie Europe 2020, il est nécessaire de mettre en place un système amélioré de
surveillance et de déclaration.
– Face à la menace grandissante que représente le changement climatique planétaire dû
aux concentrations croissantes de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, l'Union a
entrepris de mettre en œuvre et de planifier une série de politiques et d'actions axées
sur l'atténuation. Un aspect important de ce processus consiste à mettre en place un
cadre fiable pour la surveillance, l'évaluation, la déclaration et la vérification des
émissions de GES, dans la mesure où cela permettra à l'UE d'élaborer et d'appliquer
plus efficacement les politiques futures, de mieux évaluer les progrès accomplis et de
prouver qu'elle respecte ses engagements.
– Lors de la Conférence des Parties (COP) à la CCNUCC tenue à Copenhague
(COP 15), l'Union et les États membres se sont engagés à fournir aux pays en
développement un important soutien financier et technologique, à mise en œuvre
rapide comme à long terme, en faveur de la lutte contre le changement climatique. À
la COP 16, organisée à Cancun, les pays participants sont convenus (paragraphe 40
de la décision 1/CP.16) que chaque pays développé devait, dans le cadre de la
CCNUCC, améliorer la communication d’informations sur l’appui apporté aux pays
en développement Parties à la convention sous la forme de ressources financières, de
technologies et d’un renforcement des capacités. Il est en effet essentiel d'améliorer
la déclaration si l'Union et les États membres souhaitent que les efforts qu'ils ont
entrepris pour respecter leurs engagements soient reconnus.
Plus précisément, la révision de la décision sur le mécanisme de surveillance visera à résoudre
les problèmes suivants:
1) Le système existant de surveillance et de déclaration des émissions de GES et des
mesures d'atténuation ne permet pas de mettre en œuvre les exigences
supplémentaires découlant des nouveaux textes législatifs et de l'évolution de la
situation internationale dans le contexte de la CCNUCC.
Le train de mesures sur le climat et l'énergie adopté par le Conseil et le Parlement européen
en 2009 impose aux États membres de nouvelles exigences en matière de surveillance et de
déclaration. Pour entrer en vigueur, ces exigences doivent être intégrées dans le système
existant de surveillance et de déclaration. Par ailleurs, les «accords de Cancun»
(décision 1/CP.16) conclus dans le cadre de la CCNUCC ont eux aussi introduit des exigences
plus strictes en ce qui concerne la déclaration des émissions et des mesures d'atténuation dans
le prolongement du protocole de Kyoto.
2) Les données disponibles au niveau de l'UE ne permettent pas de soutenir
l'élaboration et la mise en œuvre des politiques.
Dans toute une série de domaines/secteurs revêtant une importance primordiale du point de
vue de la réduction des émissions de GES et de l'adoption de mesures au niveau de l'UE, la
collecte de données est insuffisante, voire inexistante, ce qui entrave la conception et la mise