DIABETE ET SPORT

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DIABETE ET SPORT
Plan
• I- Physiopathologie
• II- Risques et complications
• III- Conseils & Education pour
la prévention des risques
I- Physiopathologie
Principes généraux de l’exercice
physique
• Pour améliorer l’équilibre glycémique,
éviter la sédentarité et la prise de poids.
L’activité physique est indispensable et fait
partie du traitement. L’exercice physique
ne signifie pas obligatoirement « sport » et
encore mois performance. La marche
quotidienne, la promenade avec le chien,
le jardinage, le bricolage.
Apports énergétiques aux muscles
• Lors d’une activité physique dans un premier
temps l’organisme mobilise le glucose contenu
dans les muscles, puis lorsque ces réserves
musculaires sont épuisées, dans un deuxième
temps le foie prend le relais pour maintenir la
glycémie à un taux constant (1g /L). Dans un
troisième temps si l’effort est prolongé les
muscles puisent dans les graisses les apports
énergétiques nécessaires. Parallèlement
pendant tout ce processus, le pancréas réduit sa
production d’insuline. Il est donc indispensable
d’avoir un apport glucidique avec une collation
pendant et après l’exercice physique en fonction
de la durée de la séance.
Intérêt de l’activité physique pour
les personnes diabétique
• L’activité physique permet de faire baisser
la glycémie, de rendre le diabète plus
facile à équilibrer, de favoriser la perte de
poids en cas d’excès de poids ou de
maintenir un poids satisfaisant, de
prévenir les maladies cardiovasculaires.
L’activité physique a un bénéfice
psychologique.
II- Risques et complications
Incidence physiologique de l’effort
physique sur la glycémie :
• Les muscles utilisent le sucre pour en tirer
l’énergie nécessaire à leur fonctionnement
ce qui provoque une diminution de la
glycémie lors d’un effort physique.
Correction glycémique suite à un
effort imprévu
• Puisque les doses d’insuline n’ont pas été
diminuées avant un effort imprévu, l’apport
en glucide est systématique et doit être
suffisant avant et pendant l’effort pour faire
face à la dépense énergétique.
• Une personne diabétique doit donc
toujours avoir des réserves glucidiques à
disposition.
Sports conseillés, à risques,
déconseillés
•
Les sports d’endurance sont les plus conseillés, ils
permettent un entrainement progressif avec une
surveillance et un contrôle glycémique facile comme :
– la marche,
– la course à pieds,
– le vélo,
– le ski de fond,
– la natation,
– l’équitation,
•
Les sports aquatiques sont aussi autorisés mais
avec une surveillance particulière comme le canoë
kayak, la voile, la planche à voile, mais ils doivent être
pratiqués en groupe.
Sports conseillés, à risques,
déconseillés (suite)
• Les sports à risques implique une surveillance
accrue comme le tennis, le squash, la boxe, le
foot et autres sports de ballon, l’athlétisme, le ski
de piste.
• Les sports déconseillés pour des raisons de
sécurité sont l’alpiniste, le vol à voile,
l’automobile, le parachutisme, l’escalade, l
aviation et la plongée sous marine.
Sports conseillés, à risques,
déconseillés (suite)
• En conclusion les sports collectifs sont
recommandés fortement contrairement
aux sports individuels car ils offrent une
sécurité aux personnes atteintes du
diabète dans le sens où les partenaires
sont avertis
III- Conseils & Education pour
la prévention des risques
Avant tout, il est important de
savoir qu’avant toute pratique d’un
sport, le diabète doit être bien
équilibré!
Traitement :
• Diminution de la dose d’insuline avant l’effort
(car risque d’hypoglycémie)
• Il est préférable d’utiliser une insuline
d’action brève.
• Diminuer l’insuline la veille au soir (si ultra
lente).
• Éviter l’injection IM.
• Avant l’exercice, toujours utiliser le même
point d’injection pour avoir des résultats
reproductibles.
• Adapter la dose d’insuline selon l’exercice, la
durée, intensité, entraînement.
• Si l’exercice est prévu au moment de
l’injection, il faudra alors réduire la dose
d’insuline injectée.
• Augmenter la prise alimentaire de glucose
pendant l’effort (glucides complexes: + de 50%
de la ration calorique).
• Boire avant, pendant, après l’exercice afin
d’éviter le risque de déshydratation.
• Si effort < 45min : collation d’environ 20g de
glucides après l’effort.
• Si effort > 45min :
- L’avant-dernier repas doit être riches en sucres
complexes (réserve en glycogène hépatique).
- Pendant l’effort : apport régulier en glucide toutes
les 40min environ.
DNID
- Adaptation de l’effort en fonction de son
taux de glycémie. Les tissus résistent à
l’action de l’insuline mais avec un exercice
régulier et une intensité suffisante.
Pendant l’effort
• prendre du sucre rapide ou mixte et de l’eau à
chaque pause
• contrôler sa glycémie capillaire si nécessaire,
elle doit se maintenir > 1.3 g/L et voir > 2g/L
sans aucun risque. Si la glycémie est >2-3g/L il
faut arrêter le sport et consulter un médecin.
• Si hypoglycémie  arrêt du sport, traitement
hypoglycémiant par des sucres rapides puis
lents et ne repartir que si la glycémie capillaire >
1.3g/L.
• SURVEILLANCE
• - Auto surveillance glycémique avant,
pendant et après l’effort.
• - Le patient doit connaître les signes
d’hypoglycémie
Les 10 commandements du sportif
diabétique
• 1 – Faire un bilan médical avant de démarrer un sport et
refaire ce bilan régulièrement :
- cœur : TA, ECG, épreuve d’effort
- pieds : recherche neuropathie
- fond d’œil
• 2 – L’entraînement doit être progressif et régulier
• 3 – La glycémie doit être contrôlée fréquemment : avant,
pendant, et après les exercices prolongés
• 4 – Absorber des glucides toutes les heures, voire toutes
les demi-heures
• 5 – Boire souvent, avant même de ressentir la soif
• 6 – Choisir un bon équipement, en particulier les
chaussures
• 7 – Prendre particulièrement soin de ses pieds :
les laver et les sécher soigneusement, éviter les
macérations, traiter immédiatement toute plaie,
même minime
• 8 – Ne pas dépasser ses limites : s’arrêter en
cas d’essoufflement ou si la fréquence dépasse
(220 – âge en années) x 75 %
• 9 – De plus il faut toujours prévenir les autres
pratiquants et accompagnateurs qu’on est
diabétique et qu'en cas de modification subite du
comportement, une hypoglycémie est probable
et le re-sucrage est urgent.
• En cas de malaises (sueurs, palpitations,
tremblements, fringales, troubles de la vue…),
arrêter l’effort et prendre 15 g glucides (3
morceaux de sucre ou d’une boisson sucrée) et,
si nécessaire, compléter avec des fruits secs,
des gâteaux secs, faciles à transporter et à
garder.
• 10 – Apprendre à adapter son traitement en
fonction de l’entraînement et des efforts prévus.
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