jamais empêché les Russes à « gagner les guerres et vivre décemment », souligne Friedman.
Selon l'analyste, en discutant avec des Russes ordinaires il a pu aboutir à la conclusion que les
problèmes économiques ne sont ce qui les préoccupe en premier lieu. En commentant leur
réaction par rapport aux sanctions économiques, Friedman souligne que « les Américains et les
Les Russes sont persuadés que ces mesures restrictives ne forceront pas Moscou « à capituler »,
peu importe leur gravité, et ils sont prêts à
leur pays est menacé, conclut le politologue américain.
Quant au chroniqueur du National Interest Nikolas Gvosdev, il considère que malgré la chute
brutale du rouble, la baisse des cours du pétrole et les sanctions occidentales, les discussions sur
Les problèmes de l'économie russe sont très sérieux et ils exercent une pression considérable sur
les autorités du pays, mais le président Vladimir Poutine estime que la crise ne durera pas très
longtemps et le pays arrivera à surmonter la crise sans faire des concessions aux pays
occidentaux. Malgré ces trois facteurs qui influent sur la situation économique en Russie - à
savoir la dépréciation du rouble, la chute catastrophique des cours du pétrole et les sanctions des
pays occidentaux la communauté occidentale sera obligée de prendre en compte la Russie, car
les exportations russes, notamment les hydrocarbures et
baisse des prix mondiaux sur les hydrocarbures, la dépréciation du rouble signifie que les
dépenses des e
quelconques et des services, compensent la chute des prix, car les bourses occidentales achètent
désormais une quantité plus importante de la monnaie russe, analyse Nikolas Gvosdev.
ses réserves de monnaies étrangères. Les hydrocarbures sont un deuxième atout de Moscou. Les
hydrocarbures, surtout maintenant, lorsque le projet South Stream a été abandonné, poursuit le
chroniqueur.
Enfin, de nombreux fonctionnaires dans l'entourage de Poutine, notamment le vice-premier
ministre Dmitri Rogozine, considèrent que la crise est bénéfique pour le pays. Etant donné que
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la réindustrialisation dans le pays, et porter un préjudice aux économies européennes, qui
dépendent de la croissance de la demande en Russie, estime l'auteur.
Selon Gvosdev, deux facteurs peuvent influer de manière significative sur la situation. Tout