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Compte rendu CHS du 23 Novembre 2007
Madame LANDAIS projette des photos prises lors de l’enquête effectuée en collaboration avec
Madame LANGLOYS.
Madame LUCAS intervient sur une photo pour souligner que si le bâti du réacteur condamnait une
porte (derrière la quelle des bureaux étaient installés), cela signifie qu’il n’y a plus qu’une seule issue
de secours dans le laboratoire, ce qui est interdit dans les pièces expérimentales.
Monsieur BELMONT répond qu’effectivement il est préconisé deux issues dans un laboratoire mais
que la situation montrée par cette photo existe dans beaucoup de laboratoires.
Monsieur JANVIER explique qu’aucun texte ne définit le nombre de sorties obligatoire dans un
laboratoire.
Madame JOUBERT explique la situation de son unité qui est une unité mixte CNRS / UCBL1. C’est
une unité de physique/chimie. Elle est rattachée principalement à l’UFR de physique pour l’UCBL1 et
au département chimie pour le CNRS.
Trois équipes de son unité sont dans des bâtiments de l’UFR de physique et une autre dans les
bâtiments de l’UFR de chimie biochimie de l’UCBL1.
La start-up en question est Nano H dont l’implantation est régie par une convention UCBL/Nano-
H/EZUS Lyon1. Le CNRS n’étant pas signataire de la convention, il ne peut pas être au courant de
l’existence de la start-up.
Monsieur ANDRAL souligne qu’effectivement l’information de la création d’une start-up doit être
fournie à tous les partenaires pour que la prévention puisse être prise en compte. La prévention doit
être intégrée à un moment ou un autre lors de la signature des conventions.
Cette problématique de gestion des start-up doit être considérée de façon plus générale lors de la
définition des quadriennaux. Il doit y avoir un volet partenariat / valorisation et un autre volet
prévention avec l’analyse et la gestion des risques.
Madame JOUBERT intervient pour préciser que le contrat d’hébergement était géré par EZUS,
filiale de valorisation de l’UCBL1 et relevant du droit privé.
Madame LANGLOYS expose les difficultés qu’elle a rencontrées par rapport à ce dossier. En effet
aucun plan de prévention n’a été signé entre la start-up et l’UCBL1 (alors que cela est obligatoire
pour toutes les entreprises extérieures intervenantes au sein de l’UCBL1, ici la start-up).
De plus la convention d’hébergement a été très difficile à retrouver. En fait seuls les signataires en
ont une copie.
De même, la prévention n’est prise en compte qu’à son minimum dans la convention. Un plan de
prévention aurait précisé les zones ATEX, permis de formaliser les bonnes pratiques, de demander
l’élaboration du document unique…
Madame JOUBERT ajoute que la start-up a été créée courant 2005. Lors de la rédaction du
document unique en 2005, les 8m² de la start-up ont été visités ; le réacteur n’avait pas encore été
acheté à ce moment-là.
Depuis l’accident d’octobre 2007, certaines décisions ont été prises en concertation avec les
ACMO et approuvées par le Conseil de Laboratoire:
- La mise à jour du document unique qui était en cours devra être terminée avant fin
décembre avec visite de chaque laboratoire de l’UMR et cela se fera en commun avec les start-up
pour les locaux concernés ;
- Les ACMO doivent être tenus au courant de toutes nouvelles expériences prévues, afin de
donner leur avis sur la sécurité mais aussi pour prévoir le financement de la mise en sécurité ;