5
honnêtement selon la conscience. Nous pouvons nous dire que ce genre de personne
sont aussi pécheurs. Puis ce genre de personne eux-mêmes ne pensent pas qu’ils sont
pécheurs. Mais l’argumentation de Paul est l’affirmatif.
D’abord, les Juifs jugent les autres. Regardez le verset 2 :1. « Tu es donc
inexcusable, qui qui tu sois, toi qui juges, car en jugeant les autres, tu te condamne les
autres toi-même, puisque toi qui juges, tu agis comme eux. » Il y a le jugement public
et le jugement privé. Au jugement public appartiennent le jugement que donne l’Etat
pour maintenir sa sécurité et son ordre et celui que donnent les ecclésiastiques ou les
prophètes pour garder la moralité du peuple. Ce genre de jugement demande le
discernement et il est indispensable. Mais ici ce dont Paul dit est le jugement des
autres que porte chacun selon son critère comme s’il est Dieu. Si on porte le jugement
ainsi, lui aussi sera jugé par les autres.
Alors pourquoi l’homme en vient-il à porter le jugement des autres ? En règle
générale, les hommes vivent avec certains critères moraux propres à soi. Pour les Juifs,
il y avait les commandements donnés par Dieu et ils devinrent les critères moraux pour
eux. Les gens qui n’ont pas de loi voient leur tradition ou la coutume de la société la
remplacer. Ces choses sont indispensables pour que l’homme puisse vivre dans la
société. Quand les critères moraux se démolissent, l’ordre se brise et la confusion se
provoque. Mais le problème est que les gens se mettent à juger les autres avec ces
critères. Ils semblent vivre une vie moralement très honnête. De génération en
génération, un des erreurs récurrentes, c’est que la génération actuelle se décide de
corriger l’erreur de la génération passée, mais en vient à répéter la même erreur. Celui
qui est élevé dans le sévère légalisme des parents se décident par exemple d’être dans
sa génération très débonnaire. Mais le problème est que dans la génération, soit on
commet le même erreur, soit on comme une erreur tout à fait opposée, en élevant les
enfants dans le permissisme absolu. Ainsi, l’histoire de l’homme tourne rond sans
avoir vraiment une solution. Ainsi, le problème de la génération demeure toujours
comme un problème complexe. Si quelqu’un ou quelque génération porte le jugement
envers l’autre, comme quand on montre quelque du doigt, deux doigts dirigent vers la
personne, alors que trois se dirigent vers soi-même, toujours le jugement des autres
tombe sur la tête. C’est le dilemme de l’homme. Mais il y a une solution. C’est que
chacun trouve la faute de chacun et se repent devant Dieu. Cela est le problème sérieux
des Juifs. Plus ils ont le privilège de dépositeur de la vérité, plus ils ont la
responsabilité de la garder et l’enseigner, mais quant à eux, ils enseignent les autres,
mais ils n’enseignement pas eux-mêmes, mais ne font que porter le jugement aux
autres. Donc, Paul dit, « Jusqu’à quand, toi tu jugera les autres ? Jusqu’à quand ainsi tu
évitera le jugement de Dieu, en ne sachant pas qu’il t’est miséricordieux et attend
jusqu’à ce que tu te repente. » Ils abusent de la patience de Dieu et commenttent sans
cesse l’hypocrisie. Leur jugement est particulièrement grand.
Alors selon quel critère Dieu juge-t-il ? D’abord, Dieu juge chacun selon ses
œuvres. Ici, les œuvres ne sont pas les bonnes œuvres philanthropiques. Ce sont les
œuvres de la vie spirituelle. En disant qu’on est croyant, si on vit comme les mondains,
ce serait un déplaisir de Dieu. Beaucoup de chrétiens se contentent de venir une fois