l’advection d’eau de mer sous la surface de la banquise (http://climatorealiste.com/la-circulation-
thermohaline/).
Dans le nord Atlantique, les variations annuelles du pourcentage de glace de mer se rapportant à
l’anomalie 20°E-40°E de 8 ans de période sont en phase avec l’anomalie thermique la plus septentrionale
du Nord Atlantique qui se trouve au contact de la banquise (http://climatorealiste.com/calottes-
polaires/). La concentration de glace de mer à l’anomalie située entre 30°W et 0°, bien que fortement
corrélée à la précédente, semble avoir une période supérieure à 8 ans. Elle manifeste en outre une
grande variabilité reflétant des processus de transfert propres au détroit du Danemark, avec un épisode
de fonte important au cours des années 1970-début 1980.
Dans le Pacifique Nord, la fonte résulte probablement de la dérive de l'anomalie thermique au ventre de
l’onde gyrale externe au gyre (http://climatorealiste.com/ondes-gyrales-de-longue-periode/), qui exerce
son influence à travers le détroit de Béring via le courant de l'Alaska. Aux longitudes 150°E-160°W la
banquise se reconstitue depuis le milieu des années 2000.
L’Antarctique
{img src="https://climatorealiste.files.wordpress.com/2015/05/ice_antarctic.jpg" /}
Variations annuelles du pourcentage de glace en Antarctique (voir Arctique)
La structure des anomalies observées en Antarctique est plus diffuse et plus évanescente qu’en Arctique,
probablement parce que la circulation thermohaline y est moins active, ce qui réduit l’advection d’eau
de mer dans la calotte polaire. La fonte de la banquise se produit essentiellement là où la glace de mer
est au contact des ventres des ondes gyrales externes aux gyres après qu'ils eurent fusionné avec le
courant circumpolaire antarctique. Mais la période des épisodes de fonte/gel, de l’ordre de 12-13 ans,
est supérieure à la période de 8 ans du sous-harmonique des ondes gyrales. Ce décalage en fréquence
pourrait résulter de la dynamique de la banquise. Les anomalies aux longitudes 100°E-140°E et 60°W-
80°W révèlent actuellement une reconstitution très active de la glace, l’accélération du phénomène
étant imputable à la modification de l'albédo
.
Conclusion