Traitement actuel de la maladie de Parkinson : difficultés et controverses Article de P. R. Burkhard J.-G. Villemure F. J. G. Vingerhoets Traiter un patient souffrant d’une maladie de Parkinson représente une gageure pour le praticien, confronté au dilemme d’une pathologie à la fois sensible aux traitements symptomatiques mais, pour l’heure, réfractaire à toute thérapie curative. Le vaste arsenal thérapeutique actuellement disponible pose autant de problèmes qu’il n’en résout, dans la mesure où la place de chaque agent pharmacologique n’est pas établie d’une façon stricte, mais peut au contraire varier en fonction de nombreux paramètres tels que la forme et le stade évolutif de la maladie, son profil d’effets secondaires, parfois sérieux, l’expérience du praticien et les attentes du patient. L’expérience acquise avec la stimulation sous-thalamique bilatérale montre que les indications à ce type d’intervention sont à évaluer avec prudence. De l’enthousiasme thérapeutique, on est passé récemment au temps des difficultés et des controverses. Introduction Le traitement du patient parkinsonien a considérablement évolué au cours de ces dix dernières années. De nombreux médicaments sont apparus sur le marché, la neurochirurgie stéréotaxique fonctionnelle a largement étoffé l'éventail de ses interventions, le concept de neuroprotection semble enfin devoir aboutir à des réalisations concrètes et on commence à envisager raisonnablement des stratégies pouvant déboucher sur un traitement curatif de la maladie de Parkinson (MP) dans un avenir relativement proche. Ce rapide tour d'horizon, clairement optimiste, ne doit toutefois pas masquer les multiples difficultés émaillant chacune de ces approches thérapeutiques et qui placent le praticien devant des dilemmes parfois insurmontables. Rappelons que tous les médicaments actuellement disponibles pour le traitement de la MP visent à améliorer les symptômes de la maladie, sans en ralentir, stopper ou inverser le cours. Face à son patient, le médecin est confronté à la situation ambiguë d'une maladie qui répond spectaculairement au traitement symptomatique, mais sur fond d'aggravation progressive et inéluctable. Par ailleurs, la multiplicité des médicaments disponibles, qui ont tous des profils pharmacologiques, thérapeutiques et des effets secondaires différents, rend difficile le choix du traitement optimal pour un patient donné, d'autant plus qu'une stratégie thérapeutique bien adaptée fait souvent recours à plusieurs molécules (polythérapie plutôt que monothérapie). Le praticien est souvent confronté au dilemme d'introduire une molécule dont il sait qu'elle risque d'entraîner des effets secondaires plus handicapants que les symptômes qu'elle est censée améliorer (lévodopa et dyskinésie, agonistes dopaminergiques et hallucinations). Ce dilemme s'est d'ailleurs accentué récemment avec la description de complications graves, parfois létales, de certaines molécules (par exemple : hépatite fulminante et tolcapone, valvulopathie cardiaque et agonistes dopaminergiques dérivés de l'ergot). Finalement, la stimulation sousthalamique bilatérale, qui est en passe de devenir l'intervention stéréotaxique de routine en cas de MP avancée, peut parfois s'accompagner de complications motrices, neuropsychiatriques ou cognitives très significatives, qui peuvent obscurcir une efficacité souvent remarquable sur le syndrome parkinsonien. Ces observations ont récemment abouti à l'établissement d'un âge limite (70 ans), au-delà duquel les effets secondaires risquent de surpasser les bénéfices escomptés, plaçant à nouveau le praticien devant le dilemme de savoir quel est le meilleur moment pour envisager l'option chirurgicale. Plusieurs considérations sont importantes avant d'envisager tout traitement de la MP. Premièrement, l'indication à un traitement symptomatique doit avoir pour but essentiel d'améliorer sélectivement un handicap fonctionnel bien défini et non pas de normaliser un examen neurologique. Une abstention thérapeutique peut ainsi se justifier temporairement si les symptômes sont minimes et non gênants, et l'amélioration subjective du patient doit primer sur l'amélioration objective des signes neurologiques. Deuxièmement, l'introduction d'un traitement doit suivre la règle du low and slow, chaque molécule devant être introduite très prudemment, augmentée lentement et titrée à la plus faible dose d'entretien possible. Ce point devient crucial lorsque, la maladie progressant, la multiplicité des molécules entraîne diverses synergies tant bénéfiques que délétères. Troisièmement, en l'absence de recette miracle applicable indistinctement à tous les patients, un traitement se doit d'être personnalisé et ciselé en fonction de multiples paramètres : âge du patient, symptomatologie prédominante, stade de la maladie, degré de handicap fonctionnel, comorbidités neurologiques, attentes du patient, expérience du praticien, disponibilité et coûts des médicaments. Quatrièmement, le traitement de la MP se doit d'être évolutif, pour faire face aux divers problèmes successivement posés par la maladie. Cette progression se traduit par une augmentation des doses et du nombre de médicaments, exposant à un risque élevé de mauvaise adhérence du patient à une thérapie considérée comme lourde et contraignante. Il est donc essentiel de dialoguer avec le patient et sa famille, et planifier clairement la stratégie thérapeutique. Finalement, l'évolutivité tant de la MP que de son traitement doit être réévaluée correctement et les étapes, parfois subtiles, de cette progression bien identifiées. Cela implique un suivi médical régulier, même quand la situation semble stable. Ce travail d'observation, particulièrement important lorsqu'on commence de discuter l'éligibilité d'un patient dans un programme de neurochirurgie fonctionnelle, est rendu plus efficace lorsque médecin traitant et neurologue travaillent de manière consensuelle. Plus qu'un recueil de recettes personnelles ou une discussion des schémas thérapeutiques proposés par d'autres, facilement consultables dans divers articles de revue,1,2 les considérations qui suivent discutent de manière critique les bénéfices et inconvénients que l'on peut attendre des traitements pharmacologiques et chirurgicaux actuellement disponibles pour la MP. Traitements pharmacologiques Le traitement médicamenteux de la MP repose sur l'utilisation de cinq classes de substances : 1) la lévodopa (LD) ; 2) les inhibiteurs de la Catéchol-O-méthyltransférase (COMT) ; 3) les agonistes dopaminergiques (AD), dérivés ou non de l'ergot ; 4) les anticholinergiques ; et 5) les antiparkinsoniens dits mineurs par référence à leur faible pouvoir antiparkinsonien, comprenant des molécules non dopaminergiques, telles que l'amantadine. De nombreuses autres substances sont couramment utilisées dans la MP pour lutter contre les effets secondaires des dopaminergiques ou pour traiter les symptômes non moteurs ; elles ne seront pas discutées ici. Lévodopa (LD) Utilisée depuis plus de 30 ans, la LD, toujours associée à un inhibiteur périphérique de la dopa-décarboxylase (bensérazide ou carbidopa) reste, de loin et probablement pour longtemps, le traitement le plus efficace sur tous les signes cardinaux de la MP. D'utilisation apparemment simple, le traitement par LD est, en réalité, régi par de multiples contraintes pharmacodynamiques et pharmacocinétiques, qui expliquent une réponse clinique hautement variable, parfois aléatoire, et qui se modifie au fil du temps en fonction de la dose prescrite, de la fréquence des prises, de la forme galénique utilisée (tableau 1), de la durée du traitement et de l'évolution de la maladie. Sur le plan pharmacocinétique, la vidange gastrique, la vitesse de transit du grêle proximal et la mise en compétition de la LD avec les acides aminés des protéines alimentaires constituent autant d'obstacles potentiels à une absorption digestive adéquate. Le passage de la barrière hémato-encéphalique, lui aussi dépendant de transporteurs sélectifs pour les acides aminés, peut également s'avérer difficile. Sur le plan pharmacodynamique, on reconnaît plusieurs profils de réponse à la LD, qui viennent se superposer aux variations spontanées de la MP durant la journée, le patient étant souvent moins bloqué le matin que l'après-midi : 1) la réponse de courte durée, qui s'étend sur quelques heures, est proportionnelle à la dose ponctuelle, suit les fluctuations plasmatiques de la LD et son amplitude clinique s'accroît avec la progression de la maladie, au contraire de sa durée ; 2) la réponse de longue durée, qui s'étend sur plusieurs jours, dépend de la dose totale et son amplitude et sa durée semblent inversement proportionnelles à la sévérité de la MP ; 3) la réponse négative, ou paradoxale, se définit comme une aggravation transitoire de la fonction motrice avant et surtout après l'effet maximal d'une dose unique de LD ; 4) finalement la réponse dyskinétique, dont le seuil s'abaisse avec l'évolution de la maladie.3 Le résultat net de tous ces facteurs implique qu'au début de la MP, deux à quatre prises d'une relativement faible de dose de LD produisent un excellent effet sur le syndrome parkinsonien, stable durant tout le nycthémère. Cette réponse durable résulte principalement de la prédominance de la réponse de longue durée et explique la période dite de «lune de miel» thérapeutique obtenue avec la LD durant les premières années de traitement. Avec l'évolution de la maladie, ce profil de réponse va spectaculairement changer avec une prédominance de la réponse de courte durée, qui tend elle-même à se raccourcir encore et à démasquer les conséquences de l'absorption aléatoire de la LD. De plus, les réponses paradoxale et dyskinétique se développent. Le patient commence de fluctuer au cours de la journée, d'abord de façon prévisible puis progressivement de manière imprédictible, aboutissant finalement aux phénomènes ON-OFF et aux dyskinésies sévères. En dépit de toutes ces difficultés, le traitement par LD peut se concevoir à tous les stades de la MP, même s'il est généralement recommandé, au début de la maladie, d'en repousser l'introduction autant que possible, afin de retarder la survenue des fluctuations motrices et des dyskinésies. Le but du traitement par LD est d'essayer de reproduire une stimulation dopaminergique tonique et continue,4 similaire à celle du sujet sain, en atténuant autant que possible les nombreux facteurs d'instabilité potentielle décrits ci-dessus. Pour ce faire, un fractionnement des doses de LD standard et l'utilisation des formes à libération (Madopar DR®, Sinemet CR®) ou durée prolongée (Stalevo®), aident significativement à atténuer les fluctuations motrices une fois celles-ci apparentes. Il est en revanche moins clair de savoir si l'emploi précoce de ces formes retard permet d'en retarder l'apparition. Inhibiteurs de la COMT La tolcapone (Tasmar®) et l'entacapone (Comtan®) sont les deux représentants de cette nouvelle classe de médicaments dont l'effet clinique résulte d'une inhibition de la catéchol-Ométhyltransférase, enzyme responsable notamment de la dégradation de la LD en 3-Ométhyldopa et de la dopamine en 3-méthoxytyramine. Il en résulte une augmentation de la demi-vie plasmatique de la LD, un prolongement de la durée de son effet et donc une atténuation des fluctuations motrices..5 Il faut d'ailleurs diminuer les doses de LD de l'ordre de 10 à 30% à l'introduction d'un inhibiteur de la COMT, sous peine de voir s'aggraver les dyskinésies. L'expérience a montré que la tolcapone est plus efficace que l'entacapone pour stabiliser les patients, mais sa carrière prometteuse a été interrompue en 1999 avec la description de rares cas d'hépatite fulminante létale,6 aboutissant à son retrait au sein des pays de la Communauté européenne, mais pas en Suisse. Malgré l'extrême rareté de cette complication, l'utilisation de tolcapone nécessite des contrôles rapprochés de la fonction hépatique, notamment durant les premiers mois, ce qui constitue une contrainte pour le patient et son médecin-traitant. Au contraire, l'entacapone n'a pas de toxicité hépatique connue et, malgré son efficacité moindre, a récemment été implémentée dans une nouvelle formulation de LD (Stalevo®) qui contient, dans le même comprimé, de la LD, de la carbidopa et de l'entacapone. L'avantage du Stalevo® est qu'il combine un délai d'action similaire à celui d'une forme standard de LD avec une durée d'action proche d'une forme retard, et a été démontré efficace sur les fluctuations motrices.7 Une comparaison formelle de cette formulation avec les autres formes galéniques de LD reste à faire. Agonistes dopaminergiques (AD) Cette classe de médicaments a explosé au cours des années avec six différentes molécules orales actuellement disponibles sur le marché suisse (tableau 2). Cette diversité entraîne une certaine confusion dans la mesure où chaque AD a ses propres caractéristiques : posologie efficace moyenne, dosage des comprimés, schéma d'introduction, affinités aux récepteurs dopaminergiques, effets secondaires, etc.8 Moins efficaces que la LD sur les signes parkinsoniens, les AD ont l'avantage d'induire moins de fluctuations motrices et moins de dyskinésies. On distingue généralement les AD selon qu'ils dérivent ou non de l'ergot, car un certain nombre de complications ont été rapportées en relation avec cette particularité biochimique, de type fibrose pleuro-pulmonaire et rétropéritonéale. Longtemps considéré comme très rare (environ 1% des patients), le problème des réactions fibrotiques a récemment été relancé avec la description de nombreux cas de cardiopathies multivalvulaires dus à une réaction fibrosante chronique touchant les valves cardiaques droites et gauches, pouvant nécessiter des réparations ou des remplacements valvulaires.9 Il semble que ce problème soit en relation directe avec la capacité de l'AD de stimuler les récepteurs sérotoninergiques 5HT2B, ce qui est le cas, mais à des degrés divers, pour tous les AD dérivés de l'ergot, avec la possible exception du lisuride qui n'est plus disponible en Suisse. Il n'est toutefois pas encore clairement établi si les AD non dérivés de l'ergot sont parfaitement sûrs à cet égard. La prévalence de cette complication est encore mal connue mais une étude récente suggère que, pour la pergolide, elle pourrait dépasser les 30%.10 En attendant que de nouvelles informations soient publiées, des consignes de prudence ont été émises et il se pourrait bien que ce problème remette en question la place des AD dans le traitement de la MP. Anticholinergiques C'est la première et la plus ancienne classe de médicaments antiparkinsoniens, dont les représentants suisses actuels sont le bipéridène (Akineton®) et la procyclidine (Kemadrin®). Malgré leur haute propension à faire des effets secondaires (sécheresse buccale, état confusionnel, etc.), en particulier chez le patient âgé, les anticholinergiques gardent leur place dans l'arsenal thérapeutique de la MP du patient jeune, en raison de leur effet antitrémulant. Amantadine Bien que disponible sur le marché depuis longtemps, les modes d'action (antiglutamatergique) et la place de cette molécule dans le traitement de la MP n'ont que récemment été précisés. L'amantadine (Symmetrel®, PK-Merz®) possède un léger effet antiparkinsonien et antitrémulant, qui peut être utile en début de maladie, et surtout un puissant effet antidyskinétique lorsque la MP est plus évoluée. A la dose de 200-400 mg/j, elle permet d'atténuer, voire de stopper les dyskinésies sans devoir réduire les doses de LD, évitant ainsi de voir le syndrome parkinsonien réapparaître. Il faut toutefois rappeler que l'amantadine, comme les autres dopaminergiques, entraîne souvent des hallucinations et un état confusionnel. Traitement neurochirurgical Durant les quinze dernières années, l'approche neurochirurgicale a progressivement pris une place importante dans le traitement de la MP avancée au stade des fluctuations motrices ou lors de tremblements sévères pharmacorésistants. Cette évolution a été rendue possible par une meilleure compréhension de l'organisation des ganglions de la base, les progrès de l'imagerie cérébrale et des techniques neurochirurgicales stéréotaxiques et l'introduction de la stimulation cérébrale profonde (deep brain stimulation, DBS). Cette dernière, qui permet l'ajustement constant des paramètres de la stimulation cérébrale afin d'optimiser le rapport des effets primaires (antiparkinsoniens) par rapport aux effets secondaires, a notamment permis l'abord bilatéral indispensable au traitement de la MP, approche grevée d'effets secondaires beaucoup trop importants (neuropsychologique et dysathrique notamment) lorsque des techniques lésionnelles étaient utilisées. Alors que la cible thalamique (Vim) très efficace mais restreinte aux tremblements a été la première utilisée, relayée par la cible pallidale (GPi) effective surtout sur les dyskinésies, la cible sous-thalamique (STN) est actuellement devenue la cible de choix. En effet, son efficacité sur l'ensemble des signes moteurs de la MP permet d'obtenir une stabilisation motrice des patients à un niveau fonctionnel moteur similaire à celui obtenu au meilleur «ON» des fluctuations motrices, ce de façon continue et avec une réduction de 60-80% de la dose médicamenteuse antiparkinsonienne.11 Ces bénéfices se maintiennent au-delà de cinq ans mais il faut noter néanmoins que les autres signes de la maladie (thymiques, comportementaux, axiaux) continuent de progresser durant cette période soulignant l'effet purement symptomatique de cette approche.12 Il faut aussi relever que ces résultats sont dépendants d'une sélection adéquate des patients, sont corrélés à l'âge et à la réponse au test à la lévodopa, et sont meilleurs chez les patients présentant une forme trémulante par rapport à ceux présentant une forme akinéto-rigide. Les complications sont rares (1-2%) mais les effets secondaires notamment sur la parole sont assez fréquents (3050%). Enfin, une aggravation cognitive est à craindre et doit faire exclure les patients remplissant les critères de démence. Les résultats sont directement dépendants de la bonne localisation de la stimulation soulignant l'importance de la qualité de l'équipe neurochirurgicale et neuroradiologique. En plus des effets moteurs et neuropsychologiques, la DBS peut induire des modifications thymiques et comportementales importantes tant de façon directe et aiguë (phases maniaques, épisodes dépressifs, aboulie, comportement de jeux ou modification des comportements sexuels).13 A long terme (mois et années), très probablement par les actions combinées d'effets indirects de la DBS sur la plasticité cérébrale, à la modification des médications, à l'évolution de la maladie et à l'ajustement social que la «guérison» motrice induit, des difficultés neuropsychiatriques peuvent aussi survenir, comme dans d'autres indications de la DBS, avec des risques non négligeables de suicide.14 Ces divers aspects soulignent le rôle multimodal des circuits des ganglions de la base. On comprend ainsi que non seulement dans la sélection des patients et dans l'intervention elle-même, mais aussi dans le suivi à long terme, cette technique nécessite une approche multidisciplinaire continue et interactive entre notamment les médecins traitants, les neurologues, les neurochirurgiens et les psychiatres, raison pour laquelle la DBS est encore réservée en priorité à des équipes capables de pouvoir fournir de telles prestations. Auteur(s) : P. R. Burkhard J.-G. Villemure F. J. G.. Vingerhoets Contact de(s) l'auteur(s) : Dr Pierre R. Burkhard Service de neurologie Département Neuclid HUG, 1211 Genève 14 [email protected] Dr Jean-Guy Villemure Service de neurochirurgie Pr François J. G. Vingerhoets Service de neurologie CHUV, 1011 Lausanne Bibliographie : 1 Groupe de travail de la Commission de thérapie de la Société suisse de neurologie. Recommandations pour le traitement de la maladie de Parkinson. Swiss Arch Neurol Psychiatry 2004;155:74-8. 2 ** Olanow CW, Watts RL, Koller WC. An algorithm (decision tree) for the management of Parkinson’s disease (2001) : Treatment guidelines. 3 * Nutt JG, Holford NHG. The response to levodopa in Parkinson’s disease : Imposing pharmacological law and order. Ann Neurol 1996;39:561-73. 4 Olanow CW. Levodopa, COMT inhibition, and continuous dopaminergic stimulation. Neurology 2004;62 (Suppl. 1):S1-S81. 5 Olanow CW, Obeso JA. The role of COMT inhibitors in the treatment of Parkinson’s disease. Neurology 2000;55(Suppl. 4):S1-S81. 6 Assal F, Spahr L, Hadengue A, Rubbia-Brandt L, Burkhard PR. Tolcapone and fulminant hepatitis. Lancet 1998;352:958. 7 Onofri M, Thomas A, Vingerhoets F, et al. Combining entacapone with levodopa/DDCI improves clinical status and quality of life in Parkinson’s disease (PD) patients experiencing wearing-off, regardless of the dosing frequency : Results of a large multicentre open-label study. J Neural Trans 2004;111:1053-63. 8 Koller WC. The new role of dopamine agonists in the management of Parkinson’s disease and restless legs syndrome. Neurology 2002;58(Suppl. 1):S1-S92. 9 Horvath J, Fross RD, Kleiner-Fisman G, et al. Severe multivalvular heart disease : A new complication of the ergot derivative dopamine agonists. Mov Disord 2004; 19:656-62. 10 Van Camp G, Flamez A, Cosyns B, et al. Treatment of Parkinson’s disease with pergolide and relation to restrictive valvular heart disease. Lancet 2004;363: 1179-83. 11 * Vingerhoets FJ, Villemure JG, Temperli P, et al. Subthalamic DBS replaces levodopa in Parkinson’s disease : Two-year follow-up. Neurology 2002;58:396-401. 12 ** Krack P, Batir A, Van Blercom N, et al. Five-year follow-up of bilateral stimulation of the subthalamic nucleus in advanced Parkinson’s disease. N Engl J Med 2003;349:1925-34. 13 Berney A, Vingerhoets F, Perrin A, et al. Effect on mood of subthalamic DBS for Parkinson’s disease. Neurology 2002;59:1427-9. 14 Burkhard PR, Vingerhoets FJG, Berney A, et al. Suicide after successful deep brain stimulation for movement disorders. Neurology 2004;63:2170-2. * à lire ** à lire absolument