L e s r è g l e s d e v i e d u s p o r t i f
Brevet Fédéral Cyclisme - 1er degré – Janvier 2002
13 / 3
Cette insuffisance résulte souvent d’une prédilection néfaste pour les cookies, barres chocolatées,
boissons sucrées, sodas, qui apportent un excès de calories, rassasient, mais ne fournissent pas le
quota de vitamines et minéraux indispensables. Leur ingestion doit demeurer occasionnelle.
bien se ravitailler en cours d’effort :
Les liquides doivent représenter environ les 2/3 du ravitaillement en cours d’effort. L’organisme du
cycliste a certes besoin d’eau, mais aussi de sucre et de minéraux, et de vitamines pour bien assimiler
l’ensemble. L’emploi de “ boissons de l’effort ” est pratique, compte tenu de leur composition
appropriée. Les liquides doivent représenter environ les 2/3 du ravitaillement en cours d’effort.
respecter les délais de digestion :
Si on part rouler moins de deux heures après avoir mangé, on peut rencontrer à la fois des problèmes
digestifs et une “ panne de jambes ” dus au conflit circulatoire entre le tube digestif et les jambes. Si le
début de l’effort survient moins de deux heures après la fin du repas, il faudra démarrer l’entraînement
en douceur.
diversifier les sources de féculents :
Il n’y a pas que les pâtes qui nourrissent les muscles. Les lentilles, les pois chiches, le
riz complet, l’avoine, en clair l’ensemble des féculents présentent des spécificités qui doivent inciter à
varier le plus possible les sources de sucres lents, plus sûr moyen d’accroître son apport en minéraux
et vitamines.
privilégier les yaourts et laits fermentés :
Le lait de vache peut occasionner des réactions d’intolérance qu’on rencontre moins avec
les yaourts et le fromage. Il paraît judicieux de ne pas se cantonner uniquement au lait, et de tester
son exclusion en cas de diarrhées et/ou constipation, d’acné, de tendinites rebelles ou de migraines
fréquentes.
bien choisir ses huiles :
Certaines graisses jouent des rôles très importants pour notre santé, et à l’inverse, l’abus de “
mauvaises graisses ”, de corps gras chauffés à trop haute température se révèlent préjudiciables.
Idéalement, on recommande de s’inspirer du “ modèle crétois ” pour privilégier les huiles d’olive et de
colza (à parts égales), les volailles, les poissons gras, les noix et amandes.
Boire de l’eau :
En-dehors des entraînements, l’eau constitue le seul liquide indispensable… qu’un jeune sur deux,
préférant les sodas, ne consomme jamais ! Il en faudrait environ 1,5 l par jour, en-dehors des
entraînements, durant lesquels on conseille 0,5 l de boisson par heure d’effort.
diversifier les sources de protéines.
Les protéines des viandes sont des aliments bâtisseurs, mais ce ne sont pas les seuls, loin de là, à
contribuer à la croissance. Son abus étant préjudiciable, on recommande de s’en tenir si possible à
deux portions hebdomadaires de viande rouge, en alternance avec volailles, œufs et poisson frais (pas
de pané SVP !)