Liège, janvier 2010 Cours de questions approfondies de

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Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education
Département : Sciences cognitives
Disciplines :
Psychologie et Pédagogie de la Personne handicapée (Prof. J.-J. DETRAUX)
Psychologie scolaire (Prof S. FRENKEL)
Liège, janvier 2010
Cours de questions approfondies de psychopédagogie appliquée à la personne
handicapée (PSYC1059-2)
ET
Cours de questions approfondies de psychologie et orientation scolaires
(PSYC5486-1)
Organisation des cours en 2009-2010
Madame, Monsieur,
Comme chaque année, nous avons le plaisir de vous inviter aux séances de séminaire qui
se déroulent dans le cadre du cours de Questions approfondies de psychopédagogie appliquée à
la personne handicapée det questions approfondie de psychologie et orientation scolaires.
Calendrier : le cours se donne le mercredi matin de 9h00 à 13h00
Local :
Salle q.Sm6 ou Séminaire-6 - Bât. B-31 – Faculté de Droit – (Aile droite niv.+ 2)
Plan d'accès : http://www.ulg.ac.be/acces/plans/
(Parking 15 ou 16, Campus Sart Tilman – Bd du Rectorat) – Précisions en annexe*
3 février 2010 Prof JJ DETRAUX et Prof. S. FRENKEL Introduction au cycle de cours.
«Intégration scolaire et troubles de l’apprentissage scolaire »
Ce cours comporte deux parties : une partie centrée sur l’élève à risque dans
l’enseignement ordinaire et une partie sur l’intégration d’enfants avec déficiences avérées dans
des classes d’enseignement ordinaire.
Nous
centrerons sur les parcours d’élèves, ceux qui présentent des troubles
d’apprentissage , ceux qui sont jugés à risque et ceux qui présentent une déficience, quelle
qu’elle soit (physique, mentale ou sensorielle) ou ceux qui ont une maladie chronique :
qu’apprennent ces élèves et comment ces apprentissages sont-ils rendus possibles ? Quelles
sont les ressources qui sont mobilisées et pour quel projet ? Notre perspective sera celle d’une
réflexion globale sur les stratégies appropriées pour favoriser l’épanouissement de tout enfant.
Nous rechercherons par ailleurs à mettre en évidence ce qu’enseignement ordinaire et
enseignement spécialisé gagnent à travailler ensemble et quels apports mutuels sont possibles.
30 rue de l’Aunaie B38 (Parking 16) – BE 4000 Sart Tilman par Liège 1
Tél. : 32(0)4 – 366 20 62 ou 22 22 ou 22 61 ou 22 26 ou 46 79
Fax : 32(0)4-366 28 08 - E-mail : [email protected] et S. [email protected]
Nous pensons que si l’éducation inclusive est et reste l’objectif à atteindre à moyen terme,
le chemin à parcourir passe nécessairement par une coopération étroite entre les deux structures
d’enseignement.
10 février 2010 Prof R. PRY (Université Montpellier III)
« Stabilité et changement dans l’évolution des TED : perspective vie entière »
"Si l'autisme est un trouble envahissant du développement c'est surtout un
syndrome qui est à amener à se modifier en fonction des transformations des
caractéristiques du milieu du sujet, des ses apprentissages, des contraintes génétiques
auxquelles il est soumis, et le l'ensemble de ces variables en interaction. Force est de constater
que nous peinons à démontrer que les interventions précoces améliorent significativement le
pronostic même si elles permettent d'éviter l'aggravation ou la survenue des troubles du
comportement. Force est de constater que nous peinons à intégrer les caractéristiques cliniques
des sujets pour permettre l'élaboration de prises en charge individualisées.
La communication portera sur la revue de la littérature qui articule aujourd'hui dans une
problématique globale la question des stratégies adoptées par l'enfant avec autisme pour
s'approprier son milieu (développement et apprentissage) et les réponses apportées par ce
même milieu (prise en charge) pour tenter d'améliorer, d'amender, de modifier une trajectoire
développementale"..
24 février 2010 Prof S. EBERSOLD, sociologue, INS-HEA, Suresnes
Du projet personnalisé de scolarisation au parcours personnalisé de
scolarisation : enjeux et perspectives.
L'enseignement s'intéresse aux conditions qui régissent le devenir des élèves qui présentent
une déficience ou un trouble d'apprentissage, à l'issue de l'enseignement secondaire ainsi qu'à
leur impact. L'adolescence s'apparente en effet à une période au cours de laquelle la capacité à
s'entrevoir un futur et à bâtir un avenir peut être entravée par des discontinuités liées
aux disparités qui séparent le traitement social de l'enfance handicapée du traitement social du
handicap à l'âge adulte. Ces discontinuités peuvent progressivement placer celles et ceux qui
ne peuvent prétendre aux soutiens prévus pour les adultes en marge de l'action des services
d'accompagnement sociaux et professionnels au risque d'être irrémédiablement marginalisés.
Elles peuvent conduire les jeunes présentant une déficience ou un trouble d'apprentissage à
accumuler des expériences éducatives et professionnelles peu capitalisableprofessionnellement
et disqualifiantes socialement. Elles peuvent les placer dans un éphémère exigeant, à chaque
nouvelle étape du processus, une réinitialisation de démarches souvent longues, coûteuses en
temps et en énergie pour construire ou reconstruire les conditions régissant
leur légitimité.
Ces discontinuités ne sont toutefois pas de simples obstacles transformant le parcours de
formation et l'accès à l'emploi en une lutte permanente. Le temps est un symbole à partir
duquel se construit la possibilité de se projeter dans le futur et de faire coexister à propos de sa
propre vie un point de vue personnel et impersonnel, coexistence essentielle à lreconnaissance
de soi par soi-même et par autrui. En cela, les jeunes présentant une déficience et leurs
familles voient dans les discontinuités et les ruptures des révélateurs du stigmate qui frappe
celles et ceux présentant une déficience et en font des composantes du processus de production
du handicap. Elles contribuent à transformer les multiples dimensions qui régissent la
poursuite de la scolarité, l'entrée en formation professionnelle ou l'accès à l'emploi en autant
d'évènements révélateurs de handicap et opèrent à ce titre un véritable travail d'invalidation.
Elles peuvent les rendre vulnérables dans le rapport qu'ils entretiennent à eux-mêmes et les
privent de la confiance en soi et du respect de soi qui permettent de s'entrevoir sujet de son
devenir. Les possibilités d'inscription sociale et professionnelle dépendent, en cela de l'aptitude
de l'école à inscrire la scolarité dans des parcours de formation réunissant les conditions d'un
cheminement entre les espaces et les niveaux scolaires, facilitant l'accès à l'emploi et
l'inscription sociale.
Aussi, l'enseignement rapporte-t-il l'analyse des parcours à l'issue de l'enseignement de
secondaire à l'effet « capacitant » ou, à l'inverse de l'effet invalidant, des stratégies
développées par les écoles et les structures d'accompagnement pour assurer le passage entre
ces différents espaces et niveaux. Il décrit dans un premier temps la situation que peuvent
connaître les adolescents et jeunes adultes présentant une déficience ou un trouble
d'apprentissage à l'issue de l'enseignement secondaire. Dans un second temps il souligne
l'importance de parcours personnalisés de formation ancrant le devenir des intéressés dans des
cheminements éducatifs et professionnels cohérents et continus. En troisième lieu
l'enseignement rapporte le devenir des jeunes présentant une déficience ou un trouble
d'apprentissage à une ritualisation des étapes qui jalonnent les cheminements individuels et
sociaux à l'issue de l'enseignement secondaire qui associe le projet à un rite de passage et non
à un simple outil de gestion des écarts.
3 mars 2010 Prof. K. BARISNIKOV (Université de Genève)
Les compétences socio-émotionnelles chez les personnes avec déficience intellectuelle
(divers syndromes) : évaluation et intervention
Dans cette présentation, la conférencière introduira tout d’abord une batterie
d'évaluation des compétences socio-cognitives (BSC) (Barisnikov et al. 2003) adaptées
pour des personnes avec une déficience mentale (DM) allant de légère à modérée.
Elle s’ interrogera ensuite sur les relations entre comportement social et compétences
spécifiques telles que traitement des visages, reconnaissances des expressions
émotionnelles, capacités d’inhibition, etc. A partir de ces résultats elle tentera de
dégager les compétences nécessaires au développement socio-émotionnel des
personnes avec DM (divers syndromes génétiques), afin de proposer des démarches
de remédiation adaptée à ces difficultés spécifiques.
10 mars 2010 Prof. J. NADEL (Docteur d’Etat en développement cognitif et directeur de
recherche au CNRS. Equipe interdisciplinaire ‘Psychopathologie et Développement’ à La
Salpêtrière, Unité mixte de recherche 7593 CNRS/Université Paris6) « Le double rôle de
l'imitation dans le développement et l'éducation de l'enfant avec autisme »
L'imitation a deux fonctions adaptatives capitales: elle permet de communiquer sans mots
et d'apprendre de nouveaux savoir-faire par simple observation. Les enfants atteints d'autisme,
même lorsqu'ils présentent des moyens cognitifs réduits, même lorsqu'ils sont sans langage,
peuvent bénéficier des moyens que l'imitation met à disposition de tous ceux qui la cultivent.
Le cours aura pour objectif de montrer comment.
31 mars 2010 Prof. R. SCELLES (Université de Rouen)
La fratrie dans l'aide et l'accompagnement du sujet atteint d'un handicap : de
l'enfance à l'âge adulte.
Les liens qui se construisent et évoluent entre frères et soeurs, ont une fonction dans la
construction identitaire, dans la manière dont, progressivement, l’enfant , l'adolescent vit dans
sa famille et
hors de sa famille
y construit, défendre sa
place.
C’est pourquoi il est important de réfléchir à la place donnée à la question du fraternel dans les
établissements recevant les sujets handicapés de l'enfance à l'âge adulte. À partir d’une
pratique clinique et d’une pratique de recherche, nous montrons l’importance de penser le sujet
handicapé comme étant « frère de… » et pas seulement « fils de… », même en dehors de la
rencontre effectivement avec les frères et soeurs.
21 avril 2010 Prof. S. Frenkel (ULg)
« Développement et compétences de l’enfant trisomique 21 ».
Après avoir fait un bref rappel des spécificités du développement cognitif des personnes
avec T21 nous aborderons plus particulièrement des questions touchant les fonctions
mnésiques ainsi que l’apprentissage du langage écrit.
28 avril 2010 Prof. Y. COURBOIS (Université Lille 3)
Les environnements virtuels seront-ils des aides efficaces à l’apprentissage pour les
personnes déficientes intellectuelles? Une analyse prospective
Les environnements virtuels sont de plus en plus employés pour évaluer et rééduquer les
troubles neuropsychologiques. Leur utilisation dans le champ de la déficience intellectuelle est
vouée à un avenir prometteur. En général, ces environnements reproduisent le plus fidèlement
possible la réalité. On peut donc se demander les raisons pour lesquelles une personne avec une
déficience intellectuelle apprendrait mieux dans un environnement virtuel que dans un
environnement réel. L’exposé présentera les avantages et les inconvénients de cette
technologie. Il tentera d’isoler les conditions d’une utilisation efficace des environnements
virtuels pour faciliter l’apprentissage de la personne déficiente intellectuelle.
Modalités
L’accès aux séances est entièrement libre et sans frais ; nous vous demandons simplement
de bien vouloir confirmer votre présence auprès de Mme Elias en téléphonant au 04 / 366 20 61
ou par mail [email protected] .
Vous veillerez à cette occasion à nous communiquer le moyen de vous joindre le plus
sûrement et le plus rapidement pour vous prévenir de tout changement de dernière minute.
Au plaisir de vous rencontrer à une ou plusieurs séances, nous vous prions de croire,
Madame, Monsieur, à l’assurance de nos sentiments les meilleurs.
Prof. S. Frenkel
Prof. J.-J. Detraux
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