EMPIRE BABYLONIEN Chronologie des faits ✗ Les Amorittes : règne du roi d'Akkad Shar-kali-sharri : vers 2220-2200 avant Jésus-Christ Shar-kali-sharri est un roi d'Akkad, qui a régné d'environ 2218 à 2193 av. J.-C. Son nom, qui signifiait « Roi de tous les rois », est un parfait exemple des ambitions universalistes de son père Naram-Sîn, mais il ne lui porta guère chance. En effet, le règne de Shar-kali-sharri voit l'Empire d'Akkad perdre une grande partie de son territoire, et la titulature de ce roi montre qu'il adopte une attitude beaucoup plus modeste que celle de son prédecesseur : alors que ce dernier se nommait « Roi des Quatre-Régions » (c'est-àdire du Monde entier), Shar-kali-sharri se fait sobrement appeler « Roi d'Akkad ». ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ installation de Sumou-aboum: de -1894 à -1595 règne d'Hammourabi : de -1793 à -1750 effacement du royaume de Mari : -1758 règne de Samsou-ilouna : de -1750 à -1712 révolte de Larsa : -1738 invasion des Hittites : -1595 ✗ Les Kassites : récupération de Sumer : -1530 région de la basse Mésopotamie antique (voir plus bas) Le royaume d'Akkad La Mésopotamie ancienne Ce terme désigne un pays (la moitié supérieure de la basse Mésopotamie), une ville (Agadé, fondée par Sargon v. 2300 av. J.-C.) et, de façon plus générique, le royaume puis le premier Empire sémitique créés par le même Sargon. Limité d'abord à la seule cité d'Agadé (dont l'emplacement demeure à ce jour non établi), ce royaume s'étendit rapidement à toute la basse Mésopotamie (pays de Sumer) et à une partie de la Syrie, lorsque Sargon eut vaincu le souverain d'Oumma, Lougal-Zagesi. Ce fut là le premier État unifié d'Asie, une véritable puissance d'envergure impériale et sans commune mesure avec le système précédent des cités-États. Sargon fut à la fois un remarquable conquérant et un excellent organisateur. Disposant d'une armée permanente, il subjugua les populations du Zagros, s'imposa en haute Mésopotamie et poussa même jusqu'au « pays de l'argent » (Cappadoce). À sa mort (2279), ses successeurs durent rivaliser de force et d'ingéniosité pour maintenir l'hégémonie akkadienne et préserver son héritage. http://www.alain.be/akkadien.html ✗ ✗ prise de Babylone par le roi d'Assour Toukoulti-Ninourta : -1203 dernier roi kassite captif : -1153 Isin : reprise des statues aux assyriens : -1136 vol des statues par les Elamites : -1129 ✗ règne de roi Nabuchodonosor Ier : de -1129 à -1106 ✗ annexion de la Babylonie par les Assyriens : VIIe siècle ✗ ✗ ✗ Les Chaldéens : Chaldée : nom donné v 1000 av JC à une partie de la région de Sumer, puis, au VIIème av JC à la Babylonie règne de Nabopolassar : de -626 à -605 règne de Nabuchodonosor II de -605 à -562 (fils de Nabopolassar) – – – prise de Jérusalem (587) // règne de Sédécias victoire de Karkemish (605) sur les égyptiens assiège Tyr pdt 13 ans Ces différentes victoires lui assurent la domination de la Syrie et de la Palestine Il fit de Babylone, embellie, la métropole du monde oriental ✗ ✗ alliance avec les Mèdes : -625 attaque de l'Assyrie : -612 ✗ règne de Nabonide : de -556 à -539 et son fils Balthazar ou Beltschatsar (dès 552) dernier roi de l’empire néo-babylonien. Gouverneur de Babylone âgé de soixante ans, il est porté au pouvoir en -556 par le parti des prêtres conjurés, vraisemblablement favorables au dieu Sîn après la mise à mort du roi légitime Labâshi-Marduk, fils de Nériglissar. Très religieux, il est le fils d’un gouverneur sans doute araméen et d’une prêtresse du sanctuaire de Sîn à Harran. Il voue un culte tout particulier à Sîn, le dieu-lune, culte qui lui sera reproché par ses ennemis après la chute de Babylone (dont les prêtres de Marduk, dieu jusque-la favorisé par les rois). Il fait restaurer le temple de ce dieu à Ur et ambitionne de rétablir celui d’Harran, détruit par les Mèdes. Au début de son règne, Nabonide semble poursuivre les anciennes traditions. Il se rend dans le sud pour régler des problèmes administratifs et mène plusieurs expéditions dans le Levant. A la suite d’un songe reçu en -556, qui lui annonçait l’avenir et en opposition avec le clergé de Marduk, Nabonide décide de reconstruire le temple de Sîn à Harran. Il sollicite l’aide de Cyrus II le Grand, roi d’Anshan, contre les Mèdes pour prendre la ville. Cyrus accepte. Son suzerain et grand-père Astyage, roi des Mèdes à vent du complot et le convoque à Ecbatane. Cyrus refuse, ce qui provoque une guerre qui se terminera par la victoire des Perses (-550). Des troubles aggravés sans doute par une mauvaise situation économique éclatent alors en Babylonie et dans les villes méridionales. Nabonide installe son fils Balthazar sur le trône de Babylone et s’en va alors dans l’oasis de Taima dans le Hedjaz, qu’il conquiert dès -552, ainsi que toute une série de villes. Il reste dix ans en Arabie, en empêchant par son absence la grande fête du Nouvel An à Babylone, sans que l’on en donne d’explication satisfaisante : conquête, dévotion au dieu-lune des Arabes à Taima, abandon de Babylone en proie à la famine et à la guerre civile… En -539, Nabonide quitte l’Arabie pour inaugurer le grand temple de Sîn à Harran, puis retourne à Babylone à la veille de l’action de Cyrus contre la capitale. Nabonide ne semble pas avoir compris le danger qui menace l’empire. Toute son action paraît en décalage complet avec la situation. Pour affermir son pouvoir spirituel, il fait transporter à Babylone toutes les images des dieux de la Mésopotamie du Sud. Les populations sont démoralisées. Cyrus II prend Babylone, sans combats, un jour de fête le 23 octobre -539. Il tue le gouverneur Balthazar (Dn 5.22-30) emprisonne Nabonide (ou le nomme gouverneur de Carmanie, en Iran), et se pose en libérateur, se faisant reconnaître comme roi par la volonté de Marduk sans annexer le pays. ✗ ✗ prise de Babylone : -539 démantèlement de la ville par Xerxès Ier : -482 ✗ ✗ Fin de la ville : visite d'Alexandre le Grand : -331 perte du statut de capitale : -301 L'article de l'encyclopédie hachette indique ceci sur l'empire babylonien http://www.memo.fr/Dossier.asp?ID=7 signifie «la porte des dieux». l'antique cité de Babylone a été le cœur d'une civilisation qui s'est développée pendant près de douze siècles. Ville de Mésopotamie dont les ruines se trouvent à 90 km au sud de Bagdad (près de l'actuelle Hilla, en Irak) Elle fut la capitale d'une vaste région de Mésopotamie, arrosée par le Tigre et l'Euphrate, qui connut l'une des plus brillantes civilisations du monde antique. La ville de Babylone existait dès le XXIII e siècle av. J.-C., au temps de la splendeur d' Akkad. Elle passa ensuite sous la domination des Amorrites (XIX e siècle av. J.-C.) pour devenir la capitale de leur sixième roi, Hammourabi. [...] Sous le règne de son fils Nabuchodonosor II, la ville atteignit le faîte de sa puissance: elle comprenait alors une double enceinte fortifiée jalonnée de tours, la célèbre porte d'Ishtar, des palais pourvus de toits en terrasses (les fameux jardins suspendus), la colossale ziggourat Etemenanki, des temples richement décorés dédiés au dieu Mardouk. Devenue province perse sous Cyrus II (539 av. J.-C.), elle vit sa décadence s'accentuer sous Darius et Xerxès. Alexandre le Grand l'annexa en 331 av. J.-C. et y mourut. En 300 av. J.-C., Séleucos la délaissa au profit de Séleucie. Dès le I er siècle av. J.-C., le géographe grec Strabon trouva le site désert Empire babylonien Mesopotamie Cyrus II le Grand 530 av. J.-C. Roi de Perse (v. 558-v. 530) En unissant en un seul les royaumes Mède et Perse, Cyrus II fut le fondateur de l'Iran unifié et de l'Empire perse. Ses qualités personnelles d'homme politique et de stratège assurèrent à sa dynastie, les Achéménides, la domination sur tout le Proche-Orient. Par sa mère, Mandane, et sa femme, Amytis, Cyrus se rattachait aux rois mèdes d'Ecbatane, et par son père, Cambyse I er , aux Achéménides. Celui qui devait être le fondateur de la puissance perse succéda v.ers 558 à son père comme roi d'Anzan, territoire vassal du roi Astyage de Médie. Exploitant l'unité de ses tribus nomades ou sédentaires, Cyrus triompha de son suzerain, en 555, et se proclama roi des Mèdes et des Perses. En Médie, Ecbatane continua néanmoins à jouer son rôle de capitale et les fonctionnaires mèdes furent maintenus. On peut en effet déceler déjà chez le souverain la volonté de constituer l'unité d'un empire sur la base d'une intégration et d'une coexistence avec les pays conquis. L'originalité de l'Empire perse et sa durée reposeront, pour une large part, sur la sauvegarde des particularismes administratifs, juridiques ou religieux des pays soumis. Maître de l' Assyrie, de l'Ourartou (actuelle Arménie) et du plateau anatolien, Cyrus isola la Lydie, la coupant de ses alliés éventuels, Babyloniens et Egyptiens. Il obtint pacifiquement la vassalité de la Cilicie mais se heurta au refus du roi lydien Crésus d'accepter tout compromis. La défaite de Crésus Après plusieurs échecs militaires, Cyrus s'empara de Harran et affronta la cavalerie lydienne, désemparée par les chameaux de l'armée perse. Crésus, réfugié à Sardes, sa capitale, se donnera la mort durant le siège, en 546. La Lydie devint une satrapie gouvernée par un Perse. Ce fut ensuite au tour des villes grecques du littoral, jugées trop neutres dans le conflit, d'être assiégées puis vaincues, à l'exception de Milet, qui accepta la reddition sans combattre. Ces villes, enrichies par le négoce, réservoirs d'hommes pour la guerre, assuraient aussi la possession de la côte égéenne dont les ports, au débouché des grandes routes qui traversent l'Iran, permettaient une liaison avec le monde grec. En politique plus qu'en militaire, Cyrus avait su exploiter l'incapacité des villes grecques à mener une politique commune, tout en s'y assurant l'appui des riches marchands. L'occupation de Babylon Devenu maître de l'Asie Mineure, Cyrus marcha contre la dynastie chaldéenne de Babylone au moment même où les conflits suscités par la politique religieuse de Nabonide mettaient en difficulté ce dernier. C'est en libérateur que Cyrus se présenta, en 539, devant Babylone, laissée sans défense. Il y fut acclamé tant par les Juifs, auxquels il permit (édit de 537) de regagner la Palestine et de reconstruire le temple de Jérusalem, que par les Babyloniens, qui abandonnèrent les divinités étrangères introduites par Nabonide et rétablirent officiellement les cultes traditionnels de Baal, Mardouk et Nabo. Bien que le monothéisme iranien ne s'exprima vraiment que sous Darius, une telle tolérance religieuse est à relever car elle s'inscrit dans la problématique politique de Cyrus. La volonté de Cyrus fut de fonder un empire cohérent que seuls la diplomatie, la tolérance en matière religieuse et politique, l'intégration des particularismes et un esprit magnanime permettaient de constituer. L'institution de l'araméen comme langue administrative officielle et sa diffusion dans tout l'Empire relèvaient de cette volonté. Mais avant même d'avoir pu doter son royaume de structures véritables, Cyrus mourut dans des circonstances mal connues, vers 530, sur les marches orientales de l'Empire où il avait repris les opérations militaires contre les nomades. C'est dans une certaine mesure leur irréductibilité qui mit en échec la ruse et la diplomatie du conquérant et assigna un terme symbolique au règne du «Grand Roi» et «Roi juste», enterré à Pasargades http://www.memo.fr/article.asp?ID=PER_ANT_018 Darius mort en 486 av. J.-C. Darius Ier ou Darius le Grand (appelé aussi le Roi des rois) ; en vieux perse Darayavoush , en grec Dareios , en latin Darius. Fils d'Hystaspe, qui appartenait, comme Cyrus et Cambyse, à la famille des Achéménides, Darius I er est monté sur le trône, succédant à Cambyse, au cours d'une grave crise de l' Empire perse, alors secoué de révoltes et de sécessions. Il eut à rétablir partout l'autorité du pouvoir central, avant de donner à l'Empire achéménide une solide ossature administrative. Il échoua cependant dans ses tentatives de conquête de la Scythie et de la Grèce, sans toutefois connaître les désastres de son fils et successeur, Xerxès, dans la même entreprise. La conquête de l'héritage Après le suicide de l'empereur Cambyse (521 av. J.-C.), fils de Cyrus, à son retour d 'Egypte, le trône achéménide avait été usurpé par le mage Gaumâta, qui se faisait passer pour Bardiya, frère de Cambyse. L'élection de Darius Voulant instaurer une théocratie dominée par les Mèdes, les grandes familles perses suscitèrent contre Gaumata une conjuration qui aboutit à l'assassinat de l'usurpateur dans la forteresse de Sikthawatich (521). Après le massacre des partisans de Gaumata, les chefs des sept grandes familles de la noblesse perse désignèrent l'un d'entre eux pour monter sur le trône. La tradition rapportée par Hérodote voulait que fût choisi celui dont le cheval hennirait le premier au lever du soleil, ce qui contredit la version officielle selon laquelle Darius aurait été choisi parce qu'il appartenait à la famille des Achéménides. Les provinces révoltées Darius avait à reconquérir l'Empire. Il ne fallut pas moins de dix-neuf batailles et de sept années de combats pour vaincre neuf prétendants qui s'étaient proclamés rois. En Elam, ce fut Athrina; en Arménie, cinq batailles gagnées contre les rebelles ne purent imposer le pouvoir de Darius; en Perse même, Martiya soulevait la Susiane, tandis que l'armée mède proclamait Phraortès. La plus riche cité de l'Empire, Babylone, était aux mains de Nidintu-Bel, qui avait pris le nom de Nabuchodonosor III. Après une dure campagne et un siège de deux ans, la ville fut prise par ruse. La révolte de Phraortès fut ensuite écrasée, puis celle de Tchitratakhma en Sagartie (le Kurdistan actuel). Hystaspe, père du grand roi, dut soumettre la Parthiène et l'Hyrcanie. Un second faux Bardiya, Vahyazdâta, et une deuxième révolte de Babylone furent vaincus. La conquête du monde L'unité de l'Empire rétablie, Darius chercha à en reculer encore les limites. La Scythie En 515, Darius put partir à la conquête de la Scythie (la Roumanie et l'Ukraine actuelles), peut-être pour préparer celle de la Grèce ou pour s'assurer des richesses fabuleuses attribuées à ces plaines. Les Perses n'y trouvèrent qu'une steppe vide, où les Scythes nomades refusaient la bataille et pratiquaient la politique de la terre brûlée. La première guerre médique Se méfiant des Grecs d'Ionie, dont la flotte avait contribué au franchissement du Bosphore et du Danube, Darius fit interner Histiée, tyran de Milet. Ce fut le signal de la révolte de l'Ionie (499-494) et le début de la première guerre médique entre Grecs et Perses, qui vit la prise de Sardes, la destruction de Milet et finalement la défaite perse à Marathon (490), face aux Athéniens, qui se battaient sur leur sol natal. Malgré cet échec, Darius étendit la domination perse sur la Thrace et la Macédoine en Europe, sur le Penjab en Inde (512), et sur la Cyrénaïque en Afrique du Nord. L'Egypte Darius se montra excellent politique en Egypte, réparant les erreurs commises par Cambyse, s'assurant du soutien du clergé, rouvrant le canal du Nil à la mer Rouge et construisant à Thèbes un temple d'Amon. La statue monumentale de Darius trouvée à Suse en 1973 et entièrement réalisée en Egypte montre le rôle essentiel de cette riche province sous son règne. L'année même de sa mort, cependant, une révolte de paysans embrasa toute l'Egypte. Bilan du règne Le «Roi des rois» fut un grand organisateur. Darius instaura dans les provinces des satrapes, gouverneurs surveillés par un commandant de troupes et un secrétaire d'Etat, pour mettre fin aux velléités de sécession. Il unifia les poids et mesures et frappa une monnaie d'or, la darique. Il fit également construire, de Sardes à Suse, une route de 2 400 km, jalonnée de forteresses et de relais de poste, qui contrôlait ainsi stratégiquement et fiscalement toute l'Asie antérieure. Enfin, il fit édifier le palais de Suse et commença la construction de Persépolis. Au cours de son règne de trente-six ans, Darius a restauré l'Empire achéménide dans ses frontières et même au-delà; il lui a donné son visage définitif par l'unification administrative. Sachant se montrer tour à tour conciliant et impitoyable, il renoua avec la tradition de Cyrus. Son règne constitue l'apogée des Achéménides, mais son insuccès face aux Grecs fut le point de départ de leurs désastres, jusqu'à l'effondrement final sous les coups d'Alexandre le Grand. http://www.memo.fr/article.asp?ID=PER_ANT_019 Empire perse Le territoire de la Perse antique correspond approximativement à celui de l'actuelle République islamique d'Iran, et l'antique Perside à l'actuelle province de Fars (région de Chiraz). Cet immense empire attisa sans cesse la convoitise des royaumes voisins. Alexandre le Grand, reprenant le rêve mythique de Philippe de Macédoine, la conquit et tenta de réaliser l'union de l'Orient et de l'hellénisme, mais son oeuvre ne lui survécut pas. La Perse est un ensemble de hauts plateaux, d'une altitude généralement supérieure à 1000 m, souvent arides et même désertiques, jouissant d'une luminosité exceptionnelle. Ils sont dominés au nord par la chaîne de l'Elbourz, qui les sépare de la mer Caspienne, et à l'ouest par le Zagros, qui les isole du bassin du Tigre et de l'Euphrate. http://www.memo.fr/article.asp?ID=ANT_PER_000 Autres liens sur babylone et la Mésopotamie http://ourworld.compuserve.com/homepages/robert_beecham/babf1.htm http://perso.orange.fr/miltiade/sumer2.htm Chronologie générale du monde biblique http://christobible.my-place.us/atlas/AT_chronfrm.htm