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Tout déplacement des produits à base d’hormone de croissance doit s’effectuer avec prudence et
uniquement sous la surveillance du personnel médical.
Des cas de décès ont été associés à l’utilisation de l’hormone de croissance chez des patients
pédiatriques atteints du syndrome de Prader-Willi et présentant un ou plusieurs des facteurs de
risque suivants : obésité grave, antécédents d’insuffisance respiratoire ou d’apnée du sommeil,
infections respiratoires non identifiées [c’est-à-dire, non diagnostiquées ou légèrement
symptomatiques]. (voir CONTRE-INDICATIONS; MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS,
Troubles congénitaux).
Généralités
Il ne faut pas dépasser la dose quotidienne maximale recommandée (voir POSOLOGIE ET
ADMINISTRATION).
Il est recommandé de vérifier régulièrement les concentrations du facteur de croissance
insulinoïde 1 (IGF-1, acronyme pour insulin-like growth factor-1) et de les maintenir dans les
limites normales pour l’âge et le sexe (voir Surveillance et examens de laboratoire).
Comparativement à des patients sous placebo, une augmentation significative de la mortalité a
été signalée chez des patients en état critique aigu recevant l’hormone de croissance à l’unité
des soins intensifs à cause de complications d’une chirurgie à cœur ouvert ou abdominale, de
multiples lésions traumatiques accidentelles ou d’une insuffisance respiratoire aiguë (voir
CONTRE-INDICATIONS et EFFETS INDÉSIRABLES).
Étant donné que Norditropin® s’administre par voie sous-cutanée, il faut changer de point
d’injection d’une fois à l’autre pour limiter le risque de lipoatrophie.
Pour éviter la transmission de maladies, les stylos préremplis Norditropin NordiFlex® ne
doivent pas être utilisés par plus d’une personne.
Pour des instructions sur l’utilisation appropriée de Norditropin®, consulter Renseignements
à l’intention du patient et la PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE
CONSOMMATEUR.
Il n’a pas été démontré que l’hormone de croissance augmentait l’incidence de scoliose. Une
progression de la scoliose peut se produire chez les patients pédiatriques qui connaissent une
croissance rapide. Étant donné que l’hormone de croissance augmente le taux de croissance, les
patients ayant des antécédents de scoliose doivent être surveillés en cas de progression de la
scoliose au cours du traitement.
L’administration concomitante d’une glucocorticoïdothérapie peut inhiber la réponse à
l’hormone de croissance et ne doit pas dépasser l’équivalent de 10 à 15 mg d’hydrocortisone par
mètre carré de surface corporelle pendant le traitement par l’hormone de croissance.
Il faut mettre les patients recevant l’hormone de croissance au courant des risques et avantages
possibles associés au traitement. Il faut aussi dire aux patients de communiquer avec leur
médecin s’ils présentent le moindre effet secondaire ou désagrément pendant le traitement par