Égypte : Les pierres et les fresques parlent - Infos

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Égypte : Les pierres et les fresques parlent
Pierre taillée ou reconstituée, la Bible avait raison … C’est du moins ce que pense Joseph
Davidovits, auteur de « La nouvelle histoire des Pyramides d’Egypte » et maintenant d’un « La
Bible avait raison ». L’auteur n’est ni bibliste, ni archéologue, mais spécialiste des pierres de
synthèse. La thèse de base de l’auteur est le lien entre culte et pierres. Selon lui, la divinité
principale de l’ancien Empire Egyptien, Khnoum, est une divinité de la pierre agglomérée, alors que
la divinité principale du Nouvel Empire, Amon, est une divinité de la pierre taillée.
Davidovits soutient que les Pyramides ont été construites en pierres agglomérées, c’est-à-dire en
quelque sorte sur le même principe que le béton. Le grand architecte de l’Ancien Empire, Imhotep,
serait l’inventeur de cette façon de construire, exaltée par les pyramides. Le professeur Joseph
Davidovits explique dans ce livre la fascinante théorie qui l’a rendu célèbre.
Ainsi il reprend la théorie défendue dans son « histoire des pyramides » où il démontre que les
Pyramides ont été bâties en employant de la pierre ré-agglomérée (du calcaire naturel traité comme
un béton), et non pas à l’aide d’énormes blocs taillés et traînés sur des rampes fragiles.
L’archéologie lui donne raison, tout comme les textes hiéroglyphes, ainsi que les aspects religieux
et historiques. Voici enfin la première présentation globale de la construction des pyramides.
On y avait découvert son génial inventeur, le grand scribe et architecte, Imhotep. Tout est logique et
lumineux, tout tient en place. Joseph Davidovits balaie les stéréotypes qui encroûtent l’égyptologie
et nous avait livre une lecture surprenante et captivante de la civilisation égyptienne. Chapitre après
chapitre, les révélations sont sensationnelles, surtout lorsque Joseph Davidovits explique pourquoi
les pharaons n’ont plus construit de pyramide à cause d’une surexploitation des matières premières
et d’un possible désastre écologique. On comprend alors pourquoi Khéops et Ramsès II représentent
deux civilisations égyptiennes totalement différentes dans leurs croyances. D’un côté, le dieu
Khnoum impose à Khéops la construction d’une pyramide en pierre agglomérée, alors que le dieu
Amon commande à Ramsès la taille de la pierre pour les temples de Louxor et Karnak.
Voilà pour l’idée de base, dont mes non-connaissances en archéologie ne me permettent pas d’en
penser quoi que ce soit. Si ce n’est que je trouve logique que ce soit des spécialistes des matériaux
et/ou en bâtiments qui cherchent à comprendre comment les pyramides ont été construites, plutôt
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que des archéologues…
Aménophis, fils de Hapou est Joseph, fils de Jacob
Mais ce n’est pas le thème du livre. Le livre se penche sur la figure de Joseph, pour l’identifier au
scribe Aménophis et chercher à expliquer qui sont les Hébreux. Ce scribe Aménophis est plutôt bien
connu. Il était le scribe royal personnel du pharaon Amenhotep III. On connaît plusieurs de ses
statues, notamment une qui est à l’entrée du musée archéologique du Caire. Aménophis serait
également le bâtisseur des Colosses de Memnon, dans le complexe funéraire de Karnak. Les
inscriptions sur ces statues le décrivent comme très savant, couvert d’honneur et de responsabilités.
Relisant les hiéroglyphes sur les statues d’Aménophis sous l’angle de ses idées très personnelles et
de la technique qu’il promeut, Davidovits pense qu’Aménophis a forgé une partie de sa notoriété
sur… les pierres agglomérées bien sur, en relevant le savoir oublié d’Imhotep (mais l’auteur ne dit
pas pourquoi ce savoir a été oublié).
Cela expliquerait la frénésie de bâtiment construits sous le règne d’Aménophis, et notamment la
construction de ces deux statuts dites « Colosses de Memnon ». Aménophis était si important qu’il a
été divinisé après sa mort et qu’il a eu droit à un temple funéraire, honneurs réservés aux Pharaons.
Les colosses de Memnon
L’idée de Davidovits, c’est que cet Aménophis est le Joseph de la Bible. Selon Davidovits, il s’agit
du nom d’Aménophis, écrit à l’envers. Pourquoi écrit à l’envers ? Ça, on n’en sait rien. Mais, un
archéologue, Alexandre Varille, a découvert le Temple Funéraire d’Aménophis une fresque où le
nom Aménophis… est écrit à l’envers. Enfin, à l’envers ne veut pas dire grand chose puisque les
hiéroglyphes ne s’écrivent pas dans un sens déterminé absolu, mais du moins l’inscription ne serait
pas dans le sens qu’on pouvait attendre. Les autres éléments d’identification reposent sur l’idée que
si le Joseph biblique a existé et exercé en Egypte les fonctions que lui prête la Bible, alors
Aménophis correspond plutôt pas mal.
Là encore, le schéma de la pierre aggloméré tient une place importante : les silos protégé par un
ciment de pierre aggloméré permettent de stocker du grain longtemps. Aménophis est connu pour
être un grand architecte. Joseph, on le sait, a réussi à sauver l’Egypte de la famine en stockant sur 7
ans du grain (ce qui avec nos techniques actuelles n’est guère possible).
Mais tout ça repose fortement sur l’idée que Joseph a existé, qu’il a été un haut conseiller des
Pharaons. C’est la base de la démonstration, alors que c’est ça qu’il aurait fallu démontrer…
Aménophis-Joseph, le culte d’Akhénaton et la naissance d’Israël
Si on admet malgré tout l’idée qu’Aménophis est Joseph, Davidovits en tire des conclusions
religieuses intéressantes : en restaurant un savoir lié au culte de Khnoum, Aménophis fait la
synthèse entre les différents cultes de l’Egypte. Il se heurte aussi au clergé d’Amon. Aménophis
aurait donc certainement influencé le fils du pharaon Amenhotep III, qui régna d’abord sous le nom
d’Amenhotep IV avant de prendre le nom d’Akhénaton
Akhenaton
Notre Joseph-Aménophis serait à l’origine de la révolution religieuse imposée par Akhénaton, cet
épisode unique en Egypte de monothéisme militant. Après la chute du régime d’Akhénaton et la
restauration d’un pouvoir égyptien plus traditionnel par le Horemeb, la capitale construite à toute
allure par Akhénation, El-Amarna, a été évacuée. L’idée de Davidovits c’est que quelques partisans
d’Aton, lié au « clan d’Aménophis », ont été alors exilés dans un confin de l’Empire égyptien, loin
de Thèbes et du clergé d’Amon. Ces exilés auraient pu porter le nom « d’exilés en hâte à cause de
leur hérésie », ce qui se note en égyptien iissi-r-iar. Ce nom se retrouve sur la Stèle de Merneptah
(1207) et presque tout le monde s’accorde pour dire qu’il veut dire Israël.
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Mais les Savants considèrent habituellement que la Stèle de Merneptah fait référence au peuple
d’Israël et reprend le nom que celui-ci se donnait. Alors que Davidovids pense au contraire que
c’est le nom égyptien donné à des égyptiens eux-même exilés.
Ces premiers israéliens sans doute peu nombreux, auraient essaimés en Palestine, avant d’être
contraints par l’invasion des Peuples de la Mer (les Philistins) au XIème siècle, de se concentrer dans
les montagnes, autour de Jérusalem et de Sichem.
Dans le même temps, seraient restés en Egypte des artisans en grand nombre, ceux qui avaient
construits la capitale d’Akhénaton, El Amarna. Pour des raisons assez peu convaincantes,
Davidovits pense qu’ils ont été appelés « ubrus », les malades. On peut penser en tous cas que le
pouvoir les a maintenu dans un état de subordination, à titre de sanction pour avoir participé aux
travaux d’Akhénaton. Ces ubrus auraient notamment été déportés à Deir El Bahari, le « village de la
vérité », chargé de la construction des tombeaux des Pharaons de la Vallée des Rois (ce qui me
semble assez peu probable, on imagine mal les Pharaons confier à des répudiés le soin de préparer
leurs tombeaux !). Après les troubles qui accompagnent la fin du Nouvel Empire, ces Ubrus
auraient rejoint leurs anciennes élites réfugiées en Palestine, emportant avec eux la momie
d’Aménophis-Joseph. C’est à peu près à ce moment là que disparaissent les mentions du temple
funéraire d’Aménophis.
Pour être complet, Davidovits pense que Joseph-Amenophis venait du Mitani, la région du nord de
la Mésopotamie, ce qui cadre avec le récit biblique, bien sûr.
Qu’en penser ?
Davidovits fait le lien entre la Bible et l’Egypte, à partir de deux mentions :
- les « silos de Salomon ». Il s’agit de silos destinés à stocker du grain mais aussi de l’eau, que la
Bible attribue à Salomon. Comme j’ai eu l’occasion de le dire, les archéologues s’accordent pour
penser que le développement des silos a été une condition essentielle du développement de l’ancien
Israël. Pour Davidovits, la technique venait d’Egypte par le clan d’Aménophis.
- l’interdit que pose Yahvé aux constructeurs du Temple de construire celui-ci en pierre taillée.
Selon Davidovits, le Temple de Jérusalem était donc probablement construit en pierre agglomérée,
ce qui le relie aux croyances égyptiennes.
Que penser de tout cela ? (…) Les pistes explorées sont intéressantes, parce qu’elles font des liens
qu’on ne fait pas toujours suffisamment : un lien entre les découvertes récentes des sciences et
techniques et l’archéologie, et un lien entre les connaissances de l’égyptologie et celles concernant
l’ancien Israël.
On peut toujours penser que des intuitions sont exactes : qu’Amenophis était effectivement un
grand bâtisseur, qu’il y a eu un transfert de technologie depuis l’Egypte vers la Palestine, pourquoi
pas à l’occasion de conflits religieux internes à l’Egypte.
Source : www.davidovits.info
Source : FEPEF
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