LA JUSTIFICATION PAR LA FOI Romains 2 :17-3 :31 (lire 4 :1

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LA JUSTIFICATION PAR LA FOI
Romains 2 :17-3 :31 (lire 4 :1-25)
Verset Clé 3 :24
« et il sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la
rédemption qui est dans Christ-Jésus. »
Après avoir dit que c’est selon la conscience que les païens qui ne possèdent pas
la loi seront jugés, Paul dit, comme s’il retourne au point originel, « C’est ce qui
paraîtra au jour où selon mon Evangile, Dieu jugera par le Christ-Jésus les actions
secrètes des hommes. » Le Christ-Jésus viendra au dernier jour pour juger les vivants
et les morts. Ceux qui vivaient sans connaître Jésus seront eux aussi amenés à se tenir
debout lors du jugement et l’examen de la conscience sera exécuté devant lui. Pour
eux, le visage du Christ sera étranger à ce moment, mais pour tous ceux qui
obéissaient à la parole de Jésus, ce sera un moment de grâce, car il rencontrera leur
maître dont le visage est familier. Mais il n’y aura pas de considération en raison du
fait que le visage est familier. Eux aussi subira l’examen de la conscience et le Christ
portera son jugement un par un et le destinera à l’enfer ou au royaume de Dieu,
comme le berger sépare les boucs des brebis ou de l’ivraie du blé.
Pour les Juifs, ils ont beaucoup de privilèges, entre autres, ils ont le privilège
d’être enseignant de la Bible. Le professorat est un métier béni, dit-on. Mais être
enseignant de la Bible est un des plus grands privilèges et bénédictions. Mais les Juifs
n’ont pas bien assumés ce rôle. Ils étaient bien hypocrites, car ils enseignaient les
autres, mais ils ne pratiquaient pas l’enseignement dans leur propre vie. Ils
enseignaient de ne pas dérober, mais eux ils dérobaient sans scrupule. Ils enseignaient
de ne pas commettre l’adultère, mais ils commettaient l’adultère secrètement. C’est
bien dommage, mais comme leur privilège est grand, la charge de condamnation aussi
sera particulièrement grande. Ayant besoin de servir d’un bon exemple, à cause de leur
mauvais exemple, les païens étaient amenés même à blasphémer Dieu (24).
Paul indique le problème des Juifs en expliquant leur rite de la circoncision.
Vraiment ils pensaient qu’ils étaient le peuple élu et la circoncision était une marque
donnée par Dieu pour le distinguer des autres peuples. Donc, ils se glorifier de ce signe.
Mais Paul dit que l’important, ce n’est pas un signe extérieur, mais le signe intérieur,
qui est la repentance. Il dit « Si l’incirconcis observe les ordonnances de la loi, son
incirconcision ne deviendras-il pas comptée comme circoncision ? » « Ne
condamneront-ils pas les Juifs qui, étant circoncis, n’obéissent pas à la loi ? » En
somme, le païen qui observe les commandements est plus Juif que le Juif qui le
méprise. Le grave problème des Juifs est leur hypocrisie et le formalisme qui s’ensuit.
Dieu se déplait de ces gens.
Puis, en entrant dans Chapitre 3, un nouveau problème des Juifs est évoqué.
C’est que les Juifs ont abandonné leur mission. Comme on a dit, les privilèges destinés
aux Juifs sont multiples. Surtout, ils étaient les réceptacles de l’oracle de l’Eternel.
Aucun autre peuple n’en bénéficiait. Mais s’ils ont reçu cet oracle, ce n’était pas pour
qu’eux seuls en jouissent. Dieu a établi Israël comme un royaume de sacrificateur et
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une nation sainte. Esaïe prophétisait que toutes les nations se dirigeraient vers la
montagne de Sion pour se laisser instruire par le peuple Juif. Mais malheureusement,
le peuple n’exécutait pas cette volonté divine, mais il se contentait d’avoir l’oracle
pour eux-mêmes. En fait, ce n’était pas parce qu’ils étaient méchants pour y désobéir,
mais c’est parce qu’ils n’avaient pas de foi. Si on voit le mot originel de ‘infidélité’ il
porte le sens d’incrédulité. Le problème bien grave des Juifs était justement
l’incrédulité, il manquait vraiment et inlassablement la foi. C’est pourquoi ils n’ont pas
pu accomplir cette mission d’être un royaume de Dieu et une nation sainte. Certains
pensaient qu’ils étaient trop fiers pour enseigner les sauvages et incultes païens, mais
certains autres pensaient qu’ils étaient trop minables et petits pour enseigner quoi que
ce soit aux païens. En tout cas, tous communément, ont perdu la foi en Dieu qui avait
sauvé leurs pères par la main puissante de l’Egypte, qui avait fait traverser le peuple la
mer rouge, et qui les avait établis comme le royaume de sacrificateurs.
Vraiment, l’incrédulité amène les gens infidèle et cela déplaît fort à Dieu. Mais
malgré cette incrédulité du peuple, Dieu ne renonçait pas à son plan salvateur. Il est
fidèle, si bien qu’il tenait jusqu’au bout sa promesse et enfin accomplit sa volonté
rédemptrice. C’est un des thèmes principaux de l’épître.
Mais parmi les Juifs, il y avait des gens plus malins que les autres. Eux, ils
disaient que si la fidélité de Dieu se révèle à cause de leur infidélité, comme la lumière
brille plus fortement à côté des ténèbres, n’est-ce pas quelque part ils ont contribué à
l’œuvre de Dieu ? Idem pour ceux qui raisonnent, « suis-je pécheur, si mon péché fait
ressortir la justice de Dieu ? » Souvent les gens critiquaient la bande de Paul, en disant
que ceux-ci insistaient sur le fait que la foi justifie tous les pécheurs, cela veut dire que
quelques soient les péchés du passé, une fois la foi acquise, tout est pardonné, on a la
paix. Même si on commet le péché, cette injustice en viendra à manifester plus
amplement l’amour de Dieu et la justice de Dieu. Mais la réponse de Paul est très
claire. « La condamnation de ces gens est juste. » Paul dit qu’il parlait à la manière des
hommes. Dans le tribunal, le Juge donne la sentence au criminel de ses actes selon la
loi. La loi est parfaite. Le criminel ne peut dire qu’il est innocent parce qu’il a
contribué à la justice de la nation par sa criminalité via un jugement équitable. Le juge
donne la sentence selon les actes et c’est tout. Le jugement de Dieu s’abat sur l’homme
qui pèche et c’est juste.
Paul finit cette partie de l’universalité du péché, en citant les versets de l’ancien
testament. Ecclésiaste 7 :20b dit, « Il n’y a sur la terre point d’homme juste qui fasse le
bien et qui ne pèche pas. » A part ce verset, Paul cita plusieurs versets de l’Ancien
Testament pour souligner le péché inévitable des hommes de toutes les races et de
toutes les nations. Que ce soit les païens qui retiennent injustement la vérité captive ou
les Juifs qui s’enorgueillirent de leur croyance en Dieu pour porter le jugement sur les
autres, tous sont sous l’emprise du péché, destiné à la condamnation éternelle. Une fois,
Dr. Lee fut étonné des références si abondantes de Jean Calvin et l’envia fort, mais
Paul est encore plus versé que Jean Calvin. A tout moment et à tout occasion, il était
tellement versé sur les versets de la Bible, qu’il donnait partout les versets pertinents.
L’homme a beau avoir l’apparence belle, car si on dévêtit l’homme, il n’y a que la
méchanceté qui réside. L’homme est foncièrement corrompu, de tel sorte que leurs
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gosiers soient semblables à un sépulcre ouvert et leurs pieds soient légers pour
répondre le sang des autres. Il nous semble que Paul ramasse les versets pessimistes
d’ici et là pour construire une esquisse trop sombre de l’homme. Mais, cela n’est que
la réalité de l’homme déchu. Donc, la conclusion, c’est que nous n’avons aucun mérite
ou dignité à avancer pour nous justifier. Cela se résume dans le verset 23, que nous
citons souvent comme le début des versets clés évangéliques. « Car il n’y a pas de
distinction : tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »
Il vaut mieux d’ajouter un peu d’explication sur ce verset si important dans la
foi chrétienne. Le mot gloire en grec signifie le poids. A cause du péché commis, il
arriva à l’homme que le poids lui manque. Au début Dieu a entouré l’homme de sa
sollicitude incommensurable. Surtout, en le créant comme intendant de Dieu, il l’a
couronné de gloire et d’honneur. Mais maintenant que l’homme commet le péché en
désobéissant à Dieu, son poids a énormément réduit, à tel point qu’il ne pèse que la
taille de petit pois. Même un boxer qui pèse fort lourd étant classé à la catégorie Super
Heavy, n’est que de ce poids quand on entre dans son cœur. La situation du monde est
devenue déjà si méprisable et insignifiant, à cause de la propagation du péché ici-bas.
Les si jolies filles qui auraient dû être les princesses de Dieu plus heureuses et
précieuses que princesse Kate au début de la création est maintenant obligée de
travailler toute la journée comme les ouvrières de l’usine en acétone toxique. Souvent
nous sommes étonnés de voir qu’un homme super intelligent n’agit pas mieux que de
petits garçons. Parce qu’il leur manque justement le poids spirituel. Le signe de
jurisprudence des pays est souvent la balance. A la fin de la vie, Dieu leur déclare sur
la balance, « poids manquant », puis tous ceux qui manquent le poids, et sont étiquetés
ainsi seront réunis pour être envoyés à un endroit qui leur est réservé. Ce serait
horrible d’être traités ainsi. Mais beaucoup trouverons que c’est trop tard. C’est la
raison pour laquelle nous ne devons pas insister sur notre propre situation faible en
disant, « je veux que tu m’accepte tel que je suis. C’est tout.» Car nous devons grandir
et pas rester dans l’état de statu quo puéril. Paul nous dit, « la piété a la promesse de la
vie présente et de la vie à venir. » Puis il témoigne, « moi, je traite durement mon
corps et je le tiens assujetti, de peur, après avoir prêché aux autres, d’être moi-même
disqualifié. » C’est le sens de ses mots de Paul, « tous ont péché et sont privés de la
gloire de Dieu. »
Après avoir exposé l’universalité du péché de l’homme, Paul nous invite à la
partie noyau de l’épître sur la justification qui commence par ces mots : « Mais
maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, attestée dans la loi et les
prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. » Que
ce soit comme Calvin ces deux mots « mais maintenant » se réfèrent au sens de réelle
temporalité ou comme Godet, évangéliste moderne, ils signifient simplement un sens
logique du changement, ces deux mots « mais maintenant » sont très importants qui
bouleverse l’histoire humaine entière, si bien un théologien commenta 4 pages entières
ces mots. Lloyd Jones dit « Il n’y a pas de mots plus merveilleux dans toute l’Ecriture
que juste ces deux mots. » Le propos de Paul est que par la venue de Jésus, le cours
d’histoire a complètement changé la direction. Quoi que cela fusse attesté par la loi et
les prophètes, c’eut été caché aux hommes, mais maintenant comme un nouvel astre
apparait au ciel, ce constat de Dieu de changement de sort de l’humanité étincelle dans
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la sphère de l’homme. On ne plus besoin de la loi pour justifier l’homme, comme
l’était le cas jusqu’à maintenant, mais on n’a besoin que de la foi en Jésus-Christ. Par
la Loi, pas de justification possible, alors que indépendamment de la Loi, par la foi,
l’homme peut maintenant être justifié.
Selon la de verset, d’abord vient le COD circonstanciel, c’est-à-dire temporel,
« mais maintenant », donc s’inverse l’ordre de la phrase, verbe puis sujet, mais dans ce
COD du début de la phrase est ajouté ces mots « sans la loi ». Que signifie cela ? Il n’y
a aucune condition préalable pour être admis dans l’école de la justification. La loi
d’ici est apparentée à l’autorité du rectorat académique sans quoi toute admission est
interdite. Combien d’écoles en France et à l’étranger demandent les dossiers
préliminaire concernant l’enseignement et la carrière du passé, mais pour cette école
de la justification, il n’y a aucune condition préalable pour être admis. Autrefois, seuls
ceux qui accomplissent la loi apparemment, peuvent entrer dans cette école, puis ils
apprennent les lois plus fortes pour affirmer le salut pendant des années. Mais
désormais, ce ne serait pas comme ça. Tous peuvent y entrer, puis dès qu’on manifeste
un signe de croire en Dieu, hop on donne le diplôme de fin d’étude. Ce peut paraître
un peu comme plaisanterie. Mais c’est comme ça, ça passe. C’est trop facile dit-on,
mais c’est comme ça, ça passe. Quoi que facile à obtenir, ce diplôme est quand-même
attesté par le recteur spécialiste de la loi en plus des prophètes, tous les membres de
jury académique. Mais attention, ce n’est pas aussi facile qu’on pense d’avoir la foi en
Dieu. Pendant cette période scolaire, la matière à apprendre est Jésus. Il faut connaître
personnellement Jésus.
D’abord, Jésus est le don gratuit de Dieu pour notre justification. Rm 6 :23 dit,
« Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie
éternelle en Christ-Jésus, notre Seigneur. » Jean 3 :16 dit, « Car Dieu a tant aimé le
monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas,
mais qu’il ait la vie éternelle. » Le présent verset dit, « ils sont gratuitement justifiés
par sa grâce… » Quand j’étais jeune, les adultes m’ont dit qu’il ne faut pas aimer le
gratos. Je comprends que quand on vit dans ce monde où domine l’égoïsme, il faut se
méfier. Vraiment dans le monde, il y a beaucoup de gens qui agissent comme s’ils sont
nés et vécus une vie constamment trompée. Pour eux, le monde c’est le champ de
bataille. Ils voient toutes choses avec des yeux angulaires et obliques. Leur philosophie
est celle de « méfiez-vous. Vous risquez être pommés par eux. » Quand j’ai passé en
revue ma vie, du côté où parfois des gens qui me trompent – je ne parle pas de mon
église, mais du monde en général, il y a aussi des gens qui croyaient naïvement en moi,
qui étais aussi bête que ça. C’est étonnant. En tout cas, il y a des gens qui vivent
comme des enfants, tandis que moi en qui ils ont confiance, j’ai toujours cette
maudites habitude de calculer. Quand on est entouré par ces gens, comme Kathy
Troccoli a chanté, nous pouvons lever nos voix et chanter, car la vie se transforme en
paradis. C’est justement de cette optique et d’angle Dieu a regardé le monde. Le
monde n’a pas quelque chose de valorisant ou de beau. Mais Dieu l’a aimé quandmême. Dieu eut confiance en lui et crut en lui. C’est vraiment un sujet de chant et de
joie de penser que Dieu a donné son Fils gratuitement pour justifier nous les pécheurs
indignes. Or, derrière le mot justifié, il y a ce sens juridique. Quand on commet le
crime, on est devant le tribunal. Puis quand on est condamné, il faut être emprisonné
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ou payer l’amende de forte somme. Mais un autre cantique nous a dit, je crois que
c’est de Hillsong, « Ouvre mon regard aux choses invisibles. » Nous devons savoir que
nous sommes déjà condamnés à la mort éternelle à cause de nos péchés. Mais non
seulement quand le tribunal du Christ ouvre sa cour au dernier jour, mais déjà
maintenant ici-bas. Nous sommes dans l’état d’alerte constante contre Dieu. Quand je
fais une erreur pour la fermeture de mon entreprise, l’alerte se déclenche, en sorte que
même une minute est difficilement supportable. Beaucoup choisissent le suicide. C’est
notre état. Nous sommes incessamment dans l’état d’inimité contre Dieu à cause de
nos péchés. Nous recevons sans cesse cette sentence que nous sommes coupables,
même si nous ne le voyons pas. C’est ça le regard dit par Hillsong je crois, que les
jeunes aiment. Il faut que nous soyons déclarés sans péchés pour vivre maintenant ici
normalement et tranquillement. C’est cela qui est le sens de « gratuitement justifié ».
Sans qu’il nous soit demandé quelque chose méritoire pour s’en sortir, Dieu nous a
déclaré que nous sommes tout à fait innocents devant lui par l’unique mérite de JésusChrist sur la croix. D’où cette simple foi comme condition. Croyez-moi. C’est la vérité.
Si nous sommes sans Jésus, nous sommes perdus. Acceptons-le donc dès maintenant
comme un enfant et vivons une vie heureuse et glorieuse dès maintenant.
Deuxième chose pour Jésus, c’est qu’il est le moyen de la rédemption. La
rédemption (apolutrosis) implique la délivrance, ou plus littéralement le rachat au
moyen d’une rançon.
Mais le sens de la délivrance et celle du rachat sont un peu différente, la
première n’implique pas la rançon, alors que le second l’implique. Dieu a déclaré la
liberté par sa puissance indépendamment du prix payé dit les gens qui adoptent la
première. Mais est généralement accepté la notion de rachat, quand on dit la
rédemption. Alors si Jésus a payé la rançon pour nous, dit Alfred Kuen, à qui a été
payé cette rançon ? Il est évident que ce ne peut être qu’à celui envers qui nous étions
redevables d’une peine à subir, ainsi à Dieu lui-même. Il est aberrant alors que Dieu se
paie à lui-même la rançon. Imaginez plus facilement, un créancier rachète la dette de
son client en lui payant la somme. Ou un général qui rachète un esclave qui lui
appartient déjà. Quel idiot ! Mais c’est cela ce que fait Dieu. Paul dit plus tard, « Car
Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même. » Donc, c’est un double
paiement. Donc, nous sommes doublement débiteurs à Dieu. A notre Créateur, et à
notre Rédempteur. Ce mot aurait été très familier aux Romains, car cela décrit la
situation de l’époque où existait le système d’esclavage. Dans ce système est compris
ce qu’on appelle « exagorazô », dans lequel les esclaves qui ont été achetés hors du
marché d’esclaves ne peuvent être vendus dans les autres marchés. Si quelqu’un
cherche un esclave qui s’était acheté par cette sorte de marché noir, il devait payer le
frais de recherche en plus. C’est ce qu’a fait notre Dieu pour nous. Quand j’étais à un
village inconnu loin de mon pays natal, Dieu m’a envoyé un serviteur pour m’inviter à
l’étude de la Bible. Je me suis étonné moi-même comment Dieu m’a trouvé. Mais
Dieu se fait frais pour venir me chercher. Tout le monde, je pense, est dans le pareille
cas, sauf nos seconds générations pour qui le salut semble être déjà donné. Mais je
crois que pour eux aussi, Dieu fait la recherche à ses frais pour le trouver et l’adopter
finalement à son peuple, car le peuple de Dieu ne vient pas par défaut, mais il se
façonne.
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Après le registre juridique – justification, et l’intervention libératrice –
rédemption, vient ce troisième terme qui se rapporte à Jésus, est le moyen d’expiation.
Le verset 25 dit, « C’est lui que Dieu a destiné comme moyen expiation pour ceux qui
auraient la foi en son sang, afin de montrer sa justice. » Dans ce cas aussi il y a deux
mots qui se confondent. A l’ancienne époque, les prêtres apportent les victimes et
aspergent leur sang sur ce qu’on appelle propitiatoire situé sur l’arche de l’alliance.
Donc, souvent l’expiation est remplacée par la propitiation qui se rapporte la colère
ardente de Dieu. L’homme est courroucé par Dieu à cause de son péché et son rejet de
son Créateur. Cette conception est, nos paraît-il plus approprié, car Paul parle de la
colère de Dieu envers les païens et envers les Juifs précédemment. En tout cas, dans ce
cas aussi, ce peut être illogique que Dieu fait le sacrifice pour apaiser sa propre colère
– quoi que cette colère soit différente de celui d’homme, en représentant la perfection
de sa sainteté et de sa justice. Pourtant c’est la réalité. On dit que Dieu aime le pécheur,
mais Dieu ne peut tolérer le péché commis à cause de sa justice. Mais en fait, le
pécheur s’imbrique dans le péché, à tel point qu’on ne peut distinguer ce qu’est
pécheur et ce qu’est péchés. Les deux forment un seul corps. Nous ne pouvons donc
pas imputer toutes choses au péché, en nous disant nous, les pauvres pécheurs. Nous
devons être responsables de nos actes digne de la colère de Dieu et ce en nous-mêmes.
En somme, nous sommes condamnés, doublement débiteurs et objets de colère de
Dieu. Mais en envoyant son Fils et le clouant sur la croix ensanglanté, Dieu nous a
justifié, racheté et expié, et ce gratuitement. Donc, nous ne pouvons dire que ces mots :
merci Seigneur.
Paul nous explique par la suite comment la justification nous arrive par le biais
des exemples des patriarches, d’abord Abraham ensuite David. Surtout il parle de la
foi d’Abraham, par laquelle il put être justifié. L’exemple est tellement simple que
même les petits enfants le comprennent. Au moment où Dieu donne la promesse à
Abram, « telle sera ta descendance » Abram n’est pas encore circoncis. Mais Abram
crut en la promesse de Dieu, ce qui compta, dit la Bible, comme justice. Cette
chronicité nous en dit long que ce que Dieu veut de son peuple n’est pas une œuvre
mais la foi pure et simple. En fait, Abraham eut la foi depuis le commencement quand
il a été appelé à Ours des Chaldéens. Quand Dieu lui dit « quitte ton pays et ta famille
pour le pays que je te monterai » Abram dit Oui. Quand Dieu dit « toutes les familles
de la terre sont bénis en toi » il ne regarda pas les rides de Sara stérile avec son propre
corps presque mourant, mais dit simplement « Oui » et se mit à faire un bagage et s’en
alla sans savoir où il allait. Si le salut s’accorde par l’œuvre, l’homme a quelque chose
à s’en glorifier. Mais en donnant cette condition apparemment trop simple, Dieu
exclue toute la possibilité pour l’homme de se glorifier. A la manière des hommes,
pour Dieu ce serait plus facile ou profiteur, s’il exige aux hommes beaucoup d’œuvres
avant de leur distribuer le salut, son trésor sera beaucoup plus rempli. Mais ce que
Dieu a choisi, c’est que l’homme ne s’approprie pas de sa gloire, en se vantant de ce
qu’il aurait fait, plutôt qu’il voit son trésor de petites pièces minables des hommes.
Beaucoup de gens de toutes origines du monde de diverses religions adoptent la
croyance que Dieu veut quelque chose d’eux pour leur distribuer la justice comme
récompense. Mais le problème, c’est qu’à leur insu, au fur et à mesure, leur cœur en
vient à être enflé d’orgueil, jusqu’à ce qu’enfin ils soient déclarés disqualifiés pour
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entrer dans le royaume de Dieu. C’est vraiment triste, à la pensée de ce à quoi la
propre justice de l’homme l’avait conduit. C’est le méfait de la religion humaine. Nous
devons croire en la justification gratuite accordé par Jésus par la foi et lui rendre grâce
et hommage purement et simplement chaque jour. Ainsi nous nous revêtirons du
vêtement de pureté et d’humilité, et nous pourrons nous trouver saints et dignes devant
lui lors de son avènement.
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