INTERVENTION CMUB 2010

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INTERVENTION CMUB 2010 « FIN DE VIE AUX URGENCES »
INTRODUCTION :
Le sujet : « FIN DE VIE AUX URGENCES » DE QUOI PARLE-T-ON ?
Nous allons donner la définition de ce que l’on entend par fin de vie aux urgences ; tout
d’abord deux cas de figures se présentent :
o Patient atteint de maladie chronique « étiqueté » comme relevant des soins
palliatifs patients peu autonomes, porteurs de pathologies sous-jacentes arrivées au
terme de leur évolution (cancer, insuffisance cardiaque ou respiratoire terminale)
o Patient ayant subi une affection brutale au delà de toute ressource thérapeutique et
dont le décès brutal n’était pas prévu.
Nous allons évoquer le premier cas.
QUELQUES CHIFFRES AU NIVEAU NATIONAL
En France, 75% des décès se produisent à l’hôpital ou en institution. Les services
d’urgences qui constituent l’interface entre la ville et l’hôpital mais aussi le « miroir des
problèmes du système de santé » sont concernés par ce fait sociétal car 7,5 % de ces
décès surviennent aux urgences.
CHIFFRES PRESENTES A LA SFMU EN 2008
Bien qu’il n’existe que peu d’étude sur les décès dans les services d’urgences, certaines
montrent que l’incidence des décès représente 0,3- 0,5% des passages dans les SU.
Chiffres locaux
En 2008
Nombre de passages année 39493
Nombre de décès aux urgences 55
Pourcentage de décès aux urgences 0,14%
En 2009
No Nombre de passages année 41609
Nombre de décès aux urgences 66
Pourcentage de décès aux urgences 0,15%
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LE CADRE LEGISLATIF : FIN DE VIE ET DROIT DES MALADES
Le décret n° 74-27 du 14 janvier 1974, article 68.
Loi n° 99-477 du 9 juin 1999 visant à garantir le droit d’accès aux soins palliatifs,
modifiée et codifiée dans le Code de la santé publique, Article 4
La loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du
système de santé
 La loi relative aux droits des malades et à la fin de vie n° 2005-370 du
22 avril 2005 ; La loi dite "Léonetti", relative aux droits des malades et
à la fin de vie, renforce le dispositif de la loi du 4 mars 2002.
Le Décret n° 2006-119 du 6 février 2006 relatif aux directives anticipées
Le Décret n° 2006-120 de 2006 relatif à la procédure collégiale.
LE CHOIX DE CE THEME : « FIN DE VIE AUX URGENCES »
Il correspond non pas à une problématique récurrente mais :
à une situation particulière qui s’est accentuée ces 20 dernières années et se poursuivra
très certainement (Le maintien à domicile dans le palliatif a ses limites ; la personne
soignée et son entourage aussi. La population soignée dans les services d’urgences est
vieillissante)
cette situation entraîne des difficultés aussi bien matérielles, organisationnelles et
émotionnelles pour les soignants. (Les locaux et les missions des urgences ne sont pas
prévus pour et les équipes ne sont pas formées à cela)
Que fait-on alors lorsque le patient est déclaré en « fin de vie » :
Il peut être accueilli dans une unité de soins palliatifs si elle existe. Si aucun lit n’est disponible
dans l’établissement, l’UHCD est une solution possible. Le rôle de l’UHCD sera alors de
poursuivre une prise en charge adaptée de ces patients.
La fin de vie aux urgences constitue une réalité pour certains patients. L’ensemble des soignants
des services d’urgences doit y être préparé.
De fait, les soignants des urgences se sont adaptés et accompagnent ces patients et leurs
familles. Mais bien souvent, les soignants se sentent isolés et démunis face à la prise en charge
de ces patients en fin de vie.
PRESENTATION D’UN CAS CLINIQUE
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CONCLUSION
Un objectif ; engager une démarche éthique dans notre service d’urgences afin
d’améliorer nos pratiques et de permettre aux soignants d’être satisfait de leur travail.
Développer une culture palliative des soins d’urgences. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas
de geste technique à faire que l’on ne fait rien : il ne s’agit pas de l’abandon des soins.
« Quand il n’y a plus rien à faire, il reste beaucoup à faire » (Christelle Houery).
Quelques pistes d’amélioration
ACTIONS MISES EN ROUTES DEPUIS LE DEBUT DE NOTRE REFLEXION
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