par exemple par un tuberculeux contagieux qui tousse. Les bacilles qui
atterrissent les endroits où les poumons sont le plus aéré ( quasi toujours dans
la partie inférieure des lobes supérieurs ou la partie supérieure des lobes
inférieurs) se multiplient et provoquent quelques foyers de nécrose tissulaire
locale. Peu de temps après des bacilles sont drainés par les voies
lymphatiques vers les ganglions satellites au niveau des hiles et ensuite vers
les ganglions du médiastin où la réaction inflammatoire est en générale très
sévère induisant une nécrose et un agrandissement des ganglions. A ce stade
les bacilles ont tendance à s’échapper dans la circulation sanguine et de
s’installer et se multiplier notamment dans les organes bien oxygénés ( le
sommet des poumons, la métaphyse des os, le cerveau…). Ils y provoquent
les mêmes lésions tissulaires. Ce processus est lent et dure des mois voir des
années.
Six semaines à 3 mois après cette primo-infection, la personne atteinte
développe une immunité spécifique. C’est alors qu’ elle réagit positivement
au test intradermique.
Les foyers d’infections se cicatrisent et se fibrosent ensuite progressivement.
Certains se calcifient par la suite.
Plus de 90% des primo-infections passent inaperçues (on dit qu’ elles ont été
asymptomatiques). Elles sont découvertes ou bien de façon fortuite lors d’un
test intradermique de routine ou encore rétrospectivement lors d’une
radiographie thoracique révélant des micromodules ou des ganglions
calcifiés. Dans moins de 10% des cas la maladie se manifeste (Elle devient
symptomatique). Plus la personne est jeune plus ce risque existe et plus les
symptômes sont sévères pouvant aller jusqu’à la méningite tuberculose ou
tuberculose miliaire ( c.à.d disséminée) .
2)La post primo-infection (la tuberculose secondaire) : malgré la
cicatrisation des foyers de primo-infection le bacille persiste souvent dans
l’organisme et peut y rester dans un état dormant pendant des années. La
tuberculose secondaire est le résultat d’un réveil de l’organisme dans l’un ou
l’autre foyer ancien quelque fois favorisé par un affaiblissement du système
immunitaire. Elle survient dans les organes les mieux oxygénés et
notamment dans les poumons et en particulier dans les apex, dans près de
80% des cas. La vitesse de l’évolution dépend du système immunitaire du
patient. Il apparaît au départ, des petits foyers de pneumonie qui grandissent
progressivement. Quand l’ un s’ouvre dans une bronche il s’ y vide et se
transforme ainsi en cavité. La paroi de la cavité bien vascularisée et aérée, est
un endroit très propice pour la prolifération bactérienne.