DEFINITION

publicité
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
DEFINITION
Pour Fox et Mathews (1981):
« la force est la capacité qu’a un groupe de muscles de forcer au
maximum contre une résistance. » Ces deux auteurs préciseront
plus tard : « la force musculaire se définit comme étant la tension
qu’un muscle ou plus exactement un groupe de muscles, peut
opposer à une résistance en un seul effort maximal.
Weineck, quant à lui précise qu’il existe 3 modalités d’expression de
la force:
- Force maximale
- Force vitesse
- Force endurance.
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Force maximale
A travers cette appellation il faut distinguer la force maximale statique et la
force maximale dynamique.
La force maximale statique est selon Frey dans Weineck (1986) : la force la
plus grande que le système neuromusculaire peut exercer par une contraction
volontaire contre une résistance insurmontable, c’est à dire que l’on ne peut
déplacer.
La force maximale dynamique, Weineck (1986) : est la force la plus grande
que le système neuromusculaire peut développer par une contraction
volontaire dans la réalisation d’un mouvement gestuel .
La force maximale statique est toujours plus grande que la force maximale
dynamique car une force maximale ne peut être réalisée que si la charge limite
et la force de contraction s’équilibrent.
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Force vitesse
La force vitesse pour Harre et Frey dans Weineck (1986) :
est caractérisée par la capacité qu’a le système neuromusculaire de
surmonter des résistances avec la plus grande vitesse de contraction
possible.
Bertrand Robert / 2006
1
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Force endurance
C’est la capacité qu’a un muscle à répéter un certain nombre de
contractions ou à maintenir un certain temps une contraction
musculaire
isométrique.
Lors
de
contractions
musculaires
concentriques ou excentriques un certain % des UM est activé en
anaérobie ou en aérobie.
Lors de contractions musculaires isométriques un certain % de la
totalité des UM sont activées.
La force endurance permet donc de maintenir dans des proportions
minimales la baisse du niveau de force sous l’effet de la fatigue
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Le potentiel de développement de la force dépend d’un facteur de coordination.
On
distingue:
Coordination
intermusculaire
et
coordination
intramusculaire.
La coordination intermusculaire : se définit par la collaboration entre tous les
muscles participant à un même mouvement agonistes (synergistes) et
antagonistes. Un système parfaitement réglé de stimuli et d’effets inhibiteurs
produit une alternance caractéristique de contraction et de décontraction,
même au niveau de la « coordination des stimuli partiels ».
La coordination intermusculaire est donc un principe de coopération
entre les muscles dans l’espace et le temps pour élaborer et structurer
un geste (sportif).
Bertrand Robert / 2006
2
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
La coordination intramusculaire : porte sur la coordination de tous les
éléments à l’intérieur du muscle ; on entend par là, l’action synchrone des
différentes fibres. Plus la coordination intramusculaire fonctionne, plus le
nombre de fibres musculaires innervées simultanément est important, de telle
sorte que même celles qui ont un rythme de contraction différent (fibres lentes
et fibres rapides) atteignent au même moment la force maximale de leur
action. Ce dernier point est particulièrement favorable pour les fortes
accélérations motrices : plus le nombre de fibres contractés simultanément est
important, plus la force de l’impulsion est grande. La coordination
intramusculaire entraîne une « charge groupée » et provoque une exécution
« explosive » du mouvement. Elle permet aussi le développement d’une force
statique et d’une force dynamique maximale.
La coordination intramusculaire augmente la force sans pour autant augmenter
le volume du muscle.
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Le gain de force va donc dépendre du type de contraction entraîné.
Inter ou intra musculaire. Les différentes formes de contraction n’ont pas
toutes la même incidence sur l’hypertrophie musculaire.
Certaines formes d’exercices induisent un gain de force
par
coordination intramusculaire. Ex: exercices de type « explosifs » avec
peu de répétitions. (entraînement de l’impulsion)
D’autres exercices au contraire, provoquent un gain de force par
hypertrophie, grâce aux hormones anabolisants (testostérone). Ex:
nombreuses séries et nombreuses répétitions lentes avec des haltères.
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Amé
Amélioration de la force
Coordin.
intramusculaire
Hypertrophie
musculaire
Hyperplasie: augmentation du nombre de fibres musculaire
Bertrand Robert / 2006
3
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
D’après Cometti 1988
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
METHODES D’
D’ENTRAINEMENT DE LA FORCE
Comme pour n’importe quel type d’entraînement, le choix de la
méthode pour la force doit se faire après avoir déterminé des objectifs
à atteindre.
Le choix doit être fonction de la spécificité du sport
ou de l’entraînement pour la santé!
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Chaque discipline
sportive reste
spécifique du point
de vue des muscles
sollicités.
Bertrand Robert / 2006
4
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Influence de la force maximale sur la performance
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Force maximale en squats profonds par disciplines sportives
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Le principe de base qui régit tout
entraînement de force repose sur l’idée
que plus une charge est faible, plus il
est nécessaire d’effectuer un nombre
élevé de répétitions et inversement.
La vitesse d’exécution joue un rôle crucial
Bertrand Robert / 2006
5
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Haute intensité
Faible nombre de répétitions
Basse intensité
Grand nombre de répétitions
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Principe de la pyramide
(nbre de répétitions)
Force max
100%
1X
90%
Force vitesse
80%
70%
60%
Force endurance
50%
3X
7X
10X
15X
25X
Bertrand Robert / 2006
6
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Force maximale
- Augmentation de la F max
- Augmentation des qualités anaérobies
- Coordination inter et intra musculaire
- Peu d’hypertrophie
- Influence sur la F de démarrage
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Force –vitesse (rapide)
- Augmentation de la F explosive
- Augmentation de la force de démarrage
- Hypertrophie
- Influence sur la F de démarrage
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Force – endurance
- Prolifération des vaisseaux sanguins
- Augmentation des qualités aérobies
- Hypertrophie
- Recul de la fatigue durant les efforts de force
Bertrand Robert / 2006
7
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
METHODE CONCENTRIQUE (POSITIVE)
La plus fréquente dans la pratique sportive
- Avantages: exercices proches de la réalité des compétitions,
produit une amélioration de la coordination neuro-musculaire, permet
d’entraîner la F max, F. vitesse, F endurance, récupération plus
rapide des fibres que dans les autres méthodes.
- Inconvénients: difficulté de contracter toutes les fibres au même
moment, faux rapport de force temporelle dans l’exécution du
mouvement. (ex.: développés couchés.), préparation incomplète pour
beaucoup de disciplines, telles que les sauts et disciplines pour les
jambes. (freinage à l’appel)
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Principes:
Tout mouvement continu sur des machines de force,
haltères, autres engins, poids du corps.
Respecter le principe du rapport charges-répétitions.
Aller jusqu’à l’effort maximal
Bertrand Robert / 2006
8
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Méthode contrastée (bulgare)
Alternance poids lourds et légers.
Ex: suite de séries de force max suivies de séries de force endurance,
et force vitessse. Squats, sauts de bancs, sauts de haies.
Méthode américaine classique (super séries)
Renforcer le muscle agoniste par deux
directement successifs sur le même muscle.
types
d’entraînement
Intérêt: travail jusqu’à épuisement. Puissant stimulus d’hypertrophie.
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Méthode de la charge décroissante
Entraînement pyramidal décroissant.
Garde des charges les plus élevées, mais avec des charges sousmaximales en état de fatigue.
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Bertrand Robert / 2006
9
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Il existe quantité de variantes à la méthode
dite « pyramidale »
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Méthode de la pré-fatigue et post-fatigue
Un muscle auxiliaire ou des faisceaux secondaires sont fatigués avant
ou après le travail principal en force.
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
METHODE EXCENTRIQUE (Négative)
- Avantages: Permet des sommets de tension musculaires qui
dépassent les valeurs de force maximale enregistrée dans un effort
dynamique positif ou statique. La force excentrique max. se situe
entre 30 et 40% au-dessus de la force maximale isométrique.
- Inconvénients: Risque de lésions si l’exercice est mal exécuté.
Forte tendance à provoquer des courbatures à cause des
microlésions qu’elle occasionne. Demande souvent de l’aide
Bertrand Robert / 2006
10
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
PLIOMETRIE
C’est sans doute le meilleur moyen pour améliorer la détente, donc
la force-vitesse « explosive ».
Cette méthode est très efficace pour la coordination intramusculaire,
elle n’a que très peu d’action sur l’hypertrophie musculaire
La pliométrie est une combinaison de force concentrique et excentrique
Elle ne doit être pratiquée qu’avec des sportifs de haut niveau habitués
à des charges excentriques. N’est pas adaptée aux enfants…
Un entraînement de pliométrie ne peut être efficace que s’il est de
qualité!
Bertrand Robert / 2006
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Bertrand Robert / 2006
11
THÉORIE DE L’ENTRAINEMENT I
3.3 La Force
Bertrand Robert / 2006
12
Téléchargement