- La sclérotique, qui est transparente au niveau antérieur et porte le nom de cornée.
- La choroïde qui donne naissance à l’appareil de fixation et d’accommodation au niveau
antérieur que sont le cristallin et l’iris.
- La rétine recouvre qui recouvre le globe oculaire est le siège de la transformation
lumineuse en influx nerveux.
A l’intérieur, on trouve deux milieux transparents qui sont l’humeur aqueuse (en avant) et le
corps vitreux.
IV – 2 - La rétine et la vision.
La rétine est composée de cellules sensorielles et d’un épithélium pigmenté. Cette rétine est
formée en plusieurs couches. Tout d’abord, à l’extérieur se trouve les neurones de la voie visuelle,
puis les cellules photoréceptrices (neurones) que sont les cônes et les bâtonnets et enfin, les cellules
pigmentaires.
Les cônes perçoivent les couleurs et permettent une haute résolution de l’image. Ils
perçoivent le rouge, le bleu et le vert.
Les bâtonnets, plus nombreux, n’ont pas besoin de beaucoup de lumière. Ils sont
responsables de la vue crépusculaire, ce qui a pour conséquence une représentation moins nette des
objets et une disparition des couleurs.
Les cellules bipolaires constituent le deuxième neurone auquel sont connectés les
photorécepteurs. (On observe aussi des cellules amacrines et horizontales permettant de régler
l’intensité lumineuse et le contraste).
La couche la plus interne et le troisième neurone forme les cellules ganglionnaires. Leurs
axones se réunissent et forme le nerf optique qui transmet les stimuli sensoriels aux centres de la
vue et du cerveau.
Remarque : on peut remarquer un endroit sans bâtonnets, ni cônes représentant la tache aveugle.
IV – 3 – La vue.
Des structures réfringentes (« réfractent ») les rayons lumineux incidents dans l’œil ;
permettant une image nette sur la rétine. C’est le cristallin que permet une certaine accommodation
qui peut modifier son rayon de courbure, et donc la réfringence (contraction du muscle ciliaire pour
l’accommodation de près et relâchement du muscle ciliaire pour l’accommodation de loin).
Du fait de ces propriétés physiques, l’image qui de forme au niveau de la rétine est réduite et
est inversée. Le cerveau « remet ensuite à l’endroit » cette image. Les impressions lumineuses sont
reçues par les cellules sensorielles et sont transmissent au thalamus, par le nerf optique, le chiasma
optique et par la voie optique. Le cortex visuel permet la perception de l’objet.
On observe différentes perturbations de la vision suite à la perte d’élasticité du cristallin avec
l’âge (la presbytie), ou encore un globe oculaire trop court (hypermétropie) ou trop allongé (myopie).