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Nouvelle série d'interdictions de publicité pour la "fish pédicure"
PARIS, 13 mai 2013 (APM) - Le Journal officiel a publié samedi six nouvelles
interdictions de publicité pour des activités de "fish pédicure", sur décision de l'Agence
nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du
travail (Anses) a recommandé courant avril un encadrement strict de la pratique de "fish
pédicure" afin de prévenir un risque infectieux potentiel, rappelle-t-on (cf APM
SOQDP004).
Cette pratique consiste à immerger ses pieds dans un bac d'eau contenant une
centaine de poissons qui détachent les squames de la peau. Une décision d'interdiction
de publicité de l'ANSM visant cette pratique a déjà été publiée début mai (cf APM
VIQE6001).
Dans les six décisions publiées samedi, l'agence réitère son opposition aux allégations
de plusieurs spas concernant les supposés bénéfices pour la santé des "fish pédicures".
Elle conteste par exemple l'allégation de la société marseillaise "Fish Sparadise" selon
laquelle ses "garra rufa" (espèce de poissons utilisée) "stimulent les terminaisons
nerveuses et relancent la circulation sanguine".
Plusieurs autres sociétés revendiquent une action similaire et déclarent que la "fish
pédicure" a une efficacité sur certaines maladies de peau, comme le psoriasis ou
l'eczéma.
"Ce véritable poisson docteur infatigable secrète une enzyme, le dithranol (anthralin),
connu pour limiter la propagation des symptômes de certaines maladies de peau,
comme le psoriasis", déclare par exemple la société "Coco Fish-Spa" (Canet-en-
Roussillon, Pyrénées-Orientales), dans une autre publicité interdite par l'ANSM.
L'institut "Garre O Rufas" (Richwiller, Haut-Rhin), tout en reconnaissant que les séances
ne pourraient que "limiter les effets" de ces problèmes de peau, assure aussi que son
offre a une "efficacité remarquable" pour "nettoyer les plaies cutanées".
La société "Moment Fish Spa" (Marseille et Mougins, Alpes-Maritimes) affirme aussi que
cette pratique permet d'atténuer les cicatrices superficielles.
(Journal officiel du 11 mai, textes 9, 10, 11, 12, 13 et 16)
so/san/APM
redaction@apmnews.com
SOQED002 13/05/2013 12:26 PNEUMO-ALLERGO-DERMATO INFECTIO