F. DU JARDIN. - Nouveau Ver parasite. J 75 sur un v~r parasite c~nstituant un nouoeau genre 'Voisin des Rotifèies ~ sur Le Tardigrade et sur les 8yslolides Olt Rotateurs en général" . l\hhlOIRE Pù M. F. DUJARDlN. .1. • Pendant que je m'occupaiaà recueillir des observations SUI' divers Rotateurs, j'ai été assez heureux pour rencontrer un nouvean type de cette classe de vers, lequel n'est pns moins remarquable par son habitation à l'intérieur du corps des Lom~ bries et des Limaces, que par son organisation. C'est un Helminthe offrant en partie les caractères généraux des Furculaires et des Rotifères, ou plutôt,c'est un nouveau type servant de lien commun entre les deux .classes devers qu'on peutnomrner les Helminthides et les Systolides. . V.dlbertiavermiculus (c'est ainsi que je proposedele nom:-mer) a la forme d'un petitvercontractile, tout uni à·fei:té . . rieur, arrondi en avant, atténué ct terminé en pointe mouss,e itl'extrémité postérieure, mais (l'ailleurs presque de mêlPe gros· . seur dans toute sa.Iongueur , qui égale au moins sept fois son diamètre quand il est ét,endu;.quan.d au.contraireil secop~l'acte, il montre quelques plis irréguliers, et la paI'tÎepo5t~ricure présente même un peu l'apparence d'une queue articulée. Sa longueur totale n'est guère au-dessous d'un tiers demillimètl~e, e~ quelquefois elle en dépasse la moitié (0 111 ,55 ). Il est vivipare, et les plus grands fœtus qu'on voit à L'intérieur, repliés deux fois sur eux-mêmes, out déjà les deux tiers de la longueur deI? adultes, etn'en diffèrent que parce qu'ils sont bien plusminces, et que leur ovaire, peu développé , laisse voir distinctemen't l'intestin claus tout son trajet. La partie antérieure change fréquemment de forme :tantô~ elle né montre qu'uncQntour ég·alctn en t arro~lcli ou légèrement 176 . F. DUJ'ARDlN. - - Nouveau 17er parasite. siJlueux sur les côtés seulement (Pl. 2:, fig. 1); on ne distingue dans ce qui paraît former la tête que deux globules moins transparens près du bord, lesquels on pourrait prendre pour. des yeux si l'on ne s'assurait, par les mouvernens ultérieurs de l'animal, que ce sont deux faisceaux musculaires vus perpendi. culairement; un peu plus en arrière, on voit aussi l'apparence de cils repliés, immobiles. Tantôt un prolongement circulaire, trois fois moins large que la tête, se montre en avant comme ud chaperon frontal, et les deux globules ronds qu'on avait vus précédemment près du bord se changent en deux cordons d'a. bond infléchis et sinueux, puis droits et étendus longitudinale. ment quand le chaperon est entièrement étendu, Les cils ne paraissent pas encore, mais ils ne tardent pas' à se montrer quand le chaperon est développé. On voit d'abord unee:xpan. sion ciroulafaebordée de cils couvrir seulement le chaperon-; puis le bQrd ~atér:il venant à se renverser sur toute sa Jarg'eur, latêt~entièrè paraît bordée de cils vibratiles ,mais ce n'est poiÎltu,n organe simple ou multiple analogueà ceux .desMélia èertes, des Brachions et des Rotifères, c'est une expansion.ci. liê'e, aussi simple qu'on la rencontre chez certains Furculaires; quand ensuite l'animal commence à retirer ses expansions ci. liéè$, guand il contracte ses mandibules, la partie centrale se retiretoùtà-la-fëis plus que les deux côtés, qui forment, comme on levait dans la fig. 2, pl. 2 , une saillie circulaire de chaque côté de la partie centraleciliée que ne dépasse plus le chaperon; En: arrière du bord frontal, à unedistancevariable entrè-uu 'diamètre du corps 'et le tiers de cette largeur, se trouve l'appa. reil-mandibulâire qui, avec ses accessoires et sa masse museü« Jaire, atoùtau plus le dixième de la longueur du corps etiilà njÔitié de sa largeur; cet appareil se meut d'arrière en ,avant!, eùmème ternpsque le bord frontal se déploie comme il aeté dit. Dàtis lapbsiti'ClJl querreprésentent les figures r et3,ilést en repos et. aussi reculéquë-possible ; quand le chaperdriiSé déploie et que l'ouverture huccale se trouve conséquemment libre, les mandibules s'avancent en s'écartant à la n'lanière d'une tenaille, ainsi qu'oh levait aussi dans-les Eumolpes etles autiJ.'cs Annelides à fortes mandibules; quand la nourriture aétésaisÎé J77 voisin des Rotifêres. par les mandibules, leurs pointes se rapprochent en se Biortant en arrière comme dans la figure :2; alors aussi le centre de l'expansion ciliée Se retire, un peu , ainsi que tout le pharynx. a Les mandibules (fig. 3), comme chez beaucoup de Rotateurs, sont formées chacune de deux pièces articulées: l'une antérieure plus courte ~ plus ferme, un peu crochue, est la pointe (acies), et sert à saisir la proie; l'autre, postérieure, plus longue, donne attache à deux muscles particuliers, l'un en dehors, ab. ducteur , l'autre en dedans, adducteur, au moyen desquels les mandibules sont écartées ou rapprochées; cette dernière pièce peut être nommée le fût (scapus); aux mandibules est annexé, pOlir produire en outrelemouvement deflexion de la pointe sur l'articulation du fùt, un appareil également corné quipeut ètre nommé support (flt/crltTn), et se composec1'une tige centrale et de deux branches: la tige est courteet peu visible ici ,ou elle s'insère avec les deux fûts au même point de la masse ch::irnue, malt elle-est longue et très visible (lans la Forticella aurita Müller (Notommata Ehr. ) ,dans le Digiena grandis et.surtout dans vle Mastigocerca carinata Ehr, *LeS b es eBl2iij.fli~~';~ht~4 culent, d'une part à l'extrémité de la tige tiers' antérieur de la pointe des mandibules , sont deugm~lnié:S arquées, falciformes ou en croissant. Le Sl1pp~~~~~;en;"avan;çant ou se reculant ,indépendamment du moüv(iJim)ê~tdes mandibules, fait jouer l~ pointe de celles-ci COrnIrleiiiclesrleviel'sdlltroî_ sième genre, dont le point d'appuiest leur. articulation avec le fût. 'I'out cet appareil estassie.sur une masse charnue arrondie postérieurement(fig. 1,2 l'), etqui , par conitractilité,paraît toute musculeuse, quoiqu'on n'y distingue ni fibres ,ni faisceaux ;seulernent il ,s'y produit spontanément, comme dans toutes les masses charnues des animaux. inférieurs, des cavités sphériques ouvacuoles remplies d'eau, qui disparaissent plil~ ou moins promptement sans laisser de traces, pour ;êtrieplus tard remplacées-par d'autres. De celte massecharnue part l'in- . testin, qui d'aberd 'aussi large, va en diuüuuantjllsqü'àl'anus' (fiig. :2'1) situé au-desses de la queue, et dista-n tde l' extrémité :d'une longueur un peri moindee.que le diamètre du corps. Dechaqu e sa IX. ZOOL. - Septembre. ' 12 . 178 . F. DUJA.RDUV. - Nouveau Ver parasite côté, près de son origine, l'intestin porte deux 'corps pédiceHé~ en forme de sac' (fig. 1 et 2 d, c), l'un antérieur (d) beaucouj, plus volumineux et presque a~ls~i long que l'appal'ei.l mandibq, laire'; l'autre (c) plus court, réniforrne , montrant bien son em". bouchure dans l'intestin par un tube court et épais. Ces sacs doivent être analogues aux appendices reconnus par-M. Ehren, herg chez beaucoup de Rotateurs à J'origÏ1~e de l'intestin,et regardés par lui comme des corps glanduleux ou des pancréas. Cependant les organes en question sont ici susceptibles de se contracter considérablement en faisant refluer dans l'intestin leur contenu, qui les remplit de nouveau quand ils se dilatent bientôt 'après comme chez les Hirudinés et les Aphrodites :cè pourraient donc être des cœcums ou des estomacs accessoires \ et, dans ce caS'i~O\lS aU:r~o;ns!iciçlevrais polygastriques, tandis ql,le les InfulléÜre.s.auxq~l(;)l*,!ona '.V'oulU'donuer ce nom le méri, ter~üent.~l)c.Qup·mQiJ'\s.J.~~ivù,d'ailleuraaussi des vacuoles d~.n$. ..fganes. . " \,i~j~~~ite a la forme d'un sac oblong simple, remontal'fî:. le long ~~1'1tlteslin jusqu'au-dessusde l'insertion des-sacs stomacaux postérieurs, Ch~~ les individus jeunes, on n'y voit qu'une suh; stance demi tr'aYÎl.§'parente·, irrégulièrement granulée, avec 'six ou ~êp~. vésicules diaphanes. Plus tard, les œufs se montrent distilH;ltemen,taveç .leur enveloppe; il est rare alors qu'onen .. " .; voie plus de qÙalrt:l., et encore ceux qui. sont plus près de l'ori, fiee externe sontdéjà occupés par des fœtus reconnaissables: enfin', dans les individus les plus gros., on voit toujours , olltr~ l~s œufs, des fœtus plus ou moins complètement développés., cql~mechez le Rotifère ;on y distingue surtout les mandihùles, lem0'Uvement des cils. vu. distinctement, dans l'Albertia.1 Javessiecontraotil~ reconnue.pllt:M. Ehrenberg chez tous les Rotateurs , mais,jeJHl puis lapI!end!e, comme lui, ponr une vésicule sénünale;QH pOUl' unorgane ((}jéj'l;lolllation. Quelle probabilité trouverait..o!I~" en effet! à ce q\,lechezun'animal n'ayant à pondre qtlehllite,1J dix œufs à peine daes touulecourade.sa vie, il yeùt 6jaclllatiql~ aussi copieuse des milliers-de fois ?Bien n'est impossible. à>li,~ lJatnreassnrément; mais si elle ne se montre pas av<\rep.ou:v;Ja ~{*"" nl.i voisin des Rotifères. 179 variété des formes, elle l'est beaucoup au contraire pour les moyens qu'elle emploie. S'il fallait absolument donner une signification à tous les organes des animaux qui offrent si peu d'anaJogieréelle avec ce que nous connaissons, j'aimerais mieux regarder-celui-ci comme un orgaJ?e respiratoire. Cependant l'Albertia présente en outre dans l'intérieur de sa cavité abdominale des organes particuliers (fig. 1 a a) qui semblent propres' à cette même fonction: y aurait-il connexion entre la vessie contractile et les organes vibratiles de l'intérieur , pour le renouvellement d.u Jiquide propre à la .respirationêC'est ce qu'on nepeut que conje.c t l1rer. Les organes intérieurs dont je veux parler (a, a) sont quatre paires de filamens ondulatoires situées de chaque côté à qçji dis:" tances égales, savoir , la première paire un peu en arrièié des sacs stomacaux postérieurs, la dernière en avant de la. vessie , coritractile , et les deux moyennes ~galement espacées . entre celles-là, Ces filamens, épais dei.:<)~ill. et longs de s'a mill, environ, sont agités d'un mouvem,~Yltbndulat~iJ:~,continuçl" assez vif, et dirigé toujours dans le mêm~~~.lls~i.lld'r9.ué~rj~~stIèc~!cs sur la fig. 1); le pins souvent les de1h.~t, .. ·f.,!;lf~~,o!l.t leur mouvement dirigé (l'arrière en avai,.i:~e~i,~ at1~ilès ont un rnouvemént inverse; mais cette di~po~i'tio;n rl'~slf)11~~:s constante; chaque .~laJl7Jent ondulatoire .' paraîtrët~nu {p~r u'~ cordon droit de même longueur, qui est !lx Jèlemeht~ü tégument. , !J'ai trouvé pout lapriem.ietêfois' l"fctl'bertia lé 3r.tnars 1838, dans le liquide ebtennpar des inêisibns latérAles'. faites à. de petits Lombrics de mon jatdiojj'avais soin; ên faisant ces incisions ,de nevpasentamef l'intestin, de sorte que j'étais cerM'ind'avoir pris le, parasitedansIâ cavité âbc1din'inale du Lornbrro. Je l'a~ retrouvé ultérienrenrent de 'la meme manière' en" nombre a'ssé'Zconsidérab le ,'et edHn vers la fin d'avri'l, je l' 3'i treuvé-àussitrès-abondamrnent dans l'in testinmêmè de .lai Di.: mcixàgrewtis ,qui 'Vitllân!'lle rrrérne lieu. ' .Si l'oh cdtnli1atë les.. oaraetèrés Qlle je~ié~scl'exposèrià.ièiéu~ des R.()tatèltrsd~JH:"'cOi'lI1ÜS et pal'tienlièii'e:meHf'décritstAp..al'iM. E~ll'lmheFg, on reconnaîtra que l'.dlbertia constitue/tin rYl:le, i 180 F. 1l[JJ,A.RDJN~ - j\Tâltfiealt rel' parasite VOiSÙl parfaitelUeht'~H'lHinct,1° à cause desa forme allongée qui nese voit que chez les Rotifères,. lesquels ont llne qlleue,appendicn_ lée rétractile) et sont plus amincis aux deux extrémités quand ils s'allongent , et-surtout bien plus contr-actiles-ia" par sa qneue simpleç en' pointe conoïde, mousse , ce qui ne s'observe tout au plus clue chez le Glenophora Ehri, si, diHérent<FalLleufs par sa' forme courte et conique, tandis que tOI1S lesautres ont à la partie postérieure, ou une ventouse pour se fixer" ou. desaip_ perrdiees plus ou moins prononcés; 3° pal' sOl1appareil man~ c1ibùlaire, analogue seulernentà ceux des diglena" dont lé corps, plllsCourt, est .entouréd'un tégllinentlàche;' plissé, et doutla quelle est hiforqùee;'4genfin par 'ses-organes respiratoires in.. tér-ieurs, qui diffèrent totalement-de ceüx qüeM. Ehrenbérg 'tt décrits chez leS'TZ,f!tomffJ}'tlftlt J'ifîegttlotrochct" etc. On poutra'it',jè Hi'hi!~;j~~!~,~r"riil\si''Ids 'l~ db 1'1JIV/fj'êjJ'tlti/:' , é i;':,~~,:,L:_ ',~i' i 'cl ""liX, i i! , ., ..' 'caractères généri qliês ' " " ~:~ernûjorme" contractile ~ mtauln" malidib'ulatum) ~~1t~t6.ib~truncatw77;-,. cuculla .fronta/i mox prominulo " OreqÜe ciliato mo:., e:;panso munitum "j.JofticeQ;ttenuatum) caudâ brevi~ coni~a teCn;,f·nÇftum. .. '. . ' . ! Les ~aractèrës~B~cifiql1e~ s~rai~nt fQ1m1is par les appewJic<r~ de 1'e,~;~oI1laç;"lL;g~~;!!~s rpansli1.lU!es ~t." par:Ja ';viyiparité,; rf}l~dis qpe .les caI!~s~i~re~igénéraux tir,és de l' ()rga,11isaÜ O ! 1 ,lui, seraient commun avec ceux d'une même famille. von~ ce que mesprel'nières observations m'ontfait connaître S,Q,r,cetype curieux : on pourra hienme reprocherd'avou; lai9fi~; lUF. d~sqription incomplète en ne mentionnant pas mêlll~ les te~tjq.Hl~s, les nerfs , les. vaisseaux et tous, les autres ol'gane~ }lli., nqti~uMJuentidécrit~par le$~ya,pt micfographe .de Ber1jpi je croi$.bi~p qn~(;)i1"in~e!J,r YQit~ queje n'ai vu., j'es pèrenlê,1l1 e que .mes r~;Çllll'1,r,ph.e~~Jt~ri~ ~:,l1)e" feront: miéuxdistinguer. c~ qiue je.n'ai(ajtqp\lP~Ji.&1~voil1';.c~pel1(la9tije necr ois pas pOU~Oiil; '. parvenir à y découvrirIes organes décrits par M.,J.<:hrenberg" et que j'ai vainement cherchés, non-seulement dans cette. es· pèce, .maismème dans. celte fameuse Hy?latùld qu'il a :prjs~ pour type. des RotY~res. Br II. , pour faire connaitre la cause de. mes doutes, je vais présenrerune exposition rapide de nos connaissances réelles sur la classe (,Joo Rotateurs, après que j'aurai préalablement -dit quelques mots du Tardigrade de Spallanzani. .Cet animal microscopique ~ long de 1/4 à 1/2 millimr , paraît ;lvoir été vu d'abord en '167 par Eichhornx 1), qui lui donna le nom signiti'catifde Jrasserbâr (Ours d'eau J. Dausses ,mouvemens, en effet, et surtout quand il se montre de' prctltlil~ iJ ra ppelle assez hien l'idée d'un ours qui se dresse sllr.s~s :A:ttes de .derrièreo~l qui cherche à grimper. Eichhorn â'\vait trouvé dans une eau: gardée ·1 ong-te 111 ps avec des .herb, ;;;cn donna une :figure~rès imparfaite.en représentant l'animal avec dix pieds an lieu de huit, et n'indiquuntniles in tes tins 1 ni les mandihules ,etc~ ,Corti, en T'77[~' qni.le-uomma Bl'ucolùlO,lj~ trouva. dans le sU1JIe des toits; et l'étudiaparti;cl.l1ière,men;t;sô:~lis.ler~I~Ij)hr'lde sa résu:rr~c;tionaprès qu'il:a:Gté desséc .,' , ·iQ~.y.rd~<?st SOllS ce rapportallssl qlleSp;lllar1zani (3)1L.,., . ...•. ë€I,S())ijJ1i:ell )77. 6 , e[1 même temps que ses Rotifères ,q.9'il hiouvàit:Cil'f1i.lItlC lui., maishien pllJ~,co.r:J)rnunément,dan.sJ<:\s<. le,:.des; f6:i;t~:et ~les gouttières: il 'lllldQ;I.wa,1è, nom: de T6trdigl' 'là',éHuse.de sa démarche lOI4rde!ië t ,d j.'Î ses.dJouvemens ass!3 z!gauches. Midh~il,lreU~ernetit,. ilIereprésenta, on ne' peut plus"J.1Tak,e1ans ses planches, èt n'indiqua aucunement son organisation. ", ,.,.Se4ran1i, ,.dans !s<.l]!p.tlTla]JQ.ica" 1804, décrivitJemême anirt:J~h (l';t'il'a,vait bien !~ll' et lcnommaArctiscon( du mot grec l"l0to$"" purs) ;.mais ce"lJOln,fllt.eFl~ièI'ementoublié, jusqu'à ce qWrMLNi~:z;,~chol1J 835, dànsle~,.A):'clüves de Wiegman ([..) ,le rapp yla "eu ç1é qriYflUt ';conlll1 e ,dè UX esp èces le même animal qui, (a,l;1833f:lt,18è3~.veJ~ait de, recevoir deux nQmsdifférens,'savoil'~, '., : ;. ,cru ~'. , ' ,,' ,,' , (x) Beytrage ZU~ naturgeschiehtc der kleinsten Wasscrlhiere,' 178,1 , pl. vu. . ' . .. . . (3) Opuscules de physique, trn(tuils pal' SClll\ebier; lome III p. (~)Wiegmann's Arehil' für,NlIllll'gcschichlC. 1835, p. 37 11• (2) Opere n1ie;'()sèopie~~; 18:1 F. DUJARDIl\i" - Tardigrade. le nom de Macrobiutus Hufelandti par M. Schultze de Griefs_ wald (1), etcelu~ de Trionrchium iardigradum par M. Ehrenberg. Les observations de M. Schu!tze, communiquées à la réunion des naturalistes allemands à Breslau, furent particulièrement importantes, parce qu'elles mirent hors de doute la véracité des expériences de Spallanzàni sur la résurrection tles Roti. . fères et des ,TarBigl'adesd~sséchés dans le sable :vérifiéesl:>[ir bea1Jc~up d autres niilturallstesà cette époque, elles permirent de.esoire ,sans réserve que cesuùimaux peuvent éprouver dt]" Fant plu~Ieurs années une suspension de la vie, qui prolongé par le fait la durée de-leur existence bien au-delà de ses limites natlJ~!~llfès. La description et la figure du Tardigrade ou Macro'biotulI,donIliées .dans l'Isis par . M. Schnltze ; furent. les plus e~ac.te~.~~'on. èÛi(î~~nC~feé~e~; :~,ais l'auteur se trompa sur la slgm~cat1.~n .le.pl~sleurs;:~#~PtleS'f et voulut peut-être tro'p cons,I~16;ÇeÎ' aiprwTlsob anunal' comme 'appartènantà la classe deSS~~~t.acés; conséquemment, il le crut voir bien plus réelle~e.~t àrtlCplé q;}l'il n'est en effet :il prit poururte circulation dusatlg le refoulement des granules contenus librement dans l'intérieur du c~rp~.,et mus irrégulièrement pàl' suite des con. tractions. Il paJlattJr,;s'être mépris sur ce qu'il nomme des œufs ou du" moins il.IJla pas vu les-œufs mûrs; et enfin, voulantiu: t~rpréte!' ~ap'~~J1eil mandib~laire, il appelle œsophage la réumon anténeure de~ qu~tr~ tIges des mandibules et du -support, etveuttrouver-trois paires de dents dans les articles de la base du support, au milieu de la masse charnue globulepse dupharynx. Lacê'\ractéristiq.ue.dugenre lJfacrobiotus, donnée pal' M. Sch~lltze, ~st la s~lvan te : cc Corpus elongatum, depressocy lince dricum ,.lnde~~:p1 segmenta dlstinctum, Pedes oeta, a1ter'IHs Il segmentrs à quarto addeci~~l~ affixi, Ca'put antennis destltùIC turn, oculiduo'». Ainsi, 'po'iJi faire des Crustacés oh est for~é de recobnaîtreC]J;leCesanimaux n'ont- pas d'apJendices articulés, en M. Ehrenbertf, qui de son côté crut. reconnaître une très (1) Isis. 1 83!1, p. 70S. F.DUJARDIN. _ . Tardigrade. J83 grande affinité entre eux e~ltls Eernées , se méprit aussi, ,sur plnsieurs détails de leur Grganisation, notamment sur leurs ongles 1 qu'il dit être au nombrede tr?is à chaque pied, et d'où il a même tiré leur llomgenériqne trionychium ; mais il avait, en général, mieux vu que M. Schultze : il. signala l'analogie de leur canal intestinal avec celui des Rotateurs, sauf , dit-il , l'absence des deux glalldesstomacales , et'~nrtoutil fitune iobserration fort curieuse sur la-ponte dé'lel1rs œufs, car il vit les Tardigrades St:: dépouiller eux-mêmes de leur propre peau, qui reste comme une enveloppe ou un sac l'enfermant des œufs gros de 1/36'" (1/16 millim, ). Il m'est bien arrivé àmoi-rnéme devoir des peaux de Tardigl1ade ne contenant rien,atl~rlil ose que des gros œufs, mais je n'ai pas vu cesanimal,1x.fl ." .....'(;111 il.la-foisleur mue et leur ponte. C'est leur y?lume, sicph8'~~I~­ rable qui m'a fait. direprécéclemmentque M. Schultze n'a. pas, représenté. les véritables œufs dan!'> la planche de l'Isis. Le Tardigrade ,pail' le volume de ses œufs, par la période si peu considérable de son clévtl}oppement,de }!IO à 1/2. mill., et surtout par la simplicité de son appareildig~~#ij~.•~,n'mêrrIc t~mps que. par son' appareil mandihulaire , ru!ill'/! '. r~,fl>;pr()çher bien plus des Rotateurs que des CrustacéS:~;, . .3l.l,trep,ôté, ses ongles cornés, bi-mucronés (pL 2., fig. 7) rappe1.l~nt tou.tà-faitles crochets de certaines,Alll,lelides. I}ç~~rteque,~,ldop-, tant l'idée de M. Mill1e Edwarci's ,qui veut pla~~v le:sIRot~vbeUllls dans unedivisioncgénérale des, Vers avecles',AÛIlelides .et les Helminthes, onv:erraitdaus le Tardigl'ade lepass,agedes Rotateurs aux Anllelides à mandibules 'œsophagiennes 'et à celles à soies en crochet ; tandis que l'Albertia , quèj'ai décrit plus haut, établirait le passage de cette même classe aux Helmin thes par les Nematoides dontil a presque la forme extérienre,et pal' les Pentastornes , dont les crochets, comme jele moutrerniplns tard, ont tant de ra'ppor-t avec les mandibules de certains Rotatenrs, C'est bien à tort que M. Schultze a représenté le Tardigrade comme articulé, car son enveloppe extérieure, irrégulièrement gonflée, présente seulement des ridespl,llsou moins Il?mhreuses dans la flexion et la contraction du corps..Les pieds " ,\tS4 F •.D[JJARDIN. - ' Tardigrade. eux-mêmes .y,Q,e sont pas articulés : ce sont destuhe,r:c,ul!}3 saillans, formés par leprolo ngernent de la peau , atlalogû:~~ tout au plus ame tubercules servant à la. progressioncllts larves de Syrphe., et .qui , comme on sait, ne sont nul1e~ ment des pieds. L'appareil mandibulaire, quoique différant beaucoup., au premier, aspect, de celui des Rotateurs, n'est pas sans quelque analogie avec 'celui de certains .Diglena et Notommata, chez .lesquëls les pointes tendent à former saillie au milieu de l'ouverture buccale. Les deux pièces latérales, avec leurs deux apophyses basilaires, auxquelles s'attache un cordon musculaire qui les rapproche, sont les mandibules propœnien~ ditesvLes pièces centrales constituent le .support (/ulcrum.), qui, s'aval?çant et se reculant, détermine l'écartement et le rapprochement.des .~~pdibules,' La!base de ce support, logée. au .milieu d'unE;)),naS'gêi\Jili).\~~scul,",i~ij;lglobule,useetradiée, préSen,l<'l deux: séri:€sÇl'édeuilÇ'pii~êesan,tictilées,. ooréespondant àchacune des,de1iJ,:llf ti!ge.s" J'avoue que je n'ai pu me rendre raison de cette an!~hlatism,dont la mobilité est peu.sensible ; mais.ràcoup.sàj, paeeette dernière raison, cene soutpas des dents, Gomme ,le pense l\'LSchultz~;llonplus que la réunion des tiges,dusupport et des mandiJjmle~ n'est. un œsophage. Le mouvement relatif de chaGJueRièce,;est peu considérable; les man dibuless'écartent , un. peu .en ayapçant leurs pointesquand leurs hases se rapprQ. chen t, en tour'f,r1:tnt autour de l'axe commun du système ,:mais non comme les branches d'une paire de ciseaux. Le mouvement général de l'appareil est, au contraire, assez étendu';'qu~nd:H s'avance tout.eutier , les mandibules se prolongent un peu et viennent aboutir il, l'extrémité d'une sorte de trompe courte, pe.rçé~d'tln orifice rond très étroit. (pl. 2, fig. 5). Quandil se retire, Iestégumens se retournent à l'intérieur' comme un doigt de gant,et,au Ile~l d'une trompe', on a.une large ouverture en entonnoir (pl.- 2, iig.4);.mais, alors, la manducation Ile s'effectue pas. C'est donc e~lcore l'analogue du mouvement .d<;l;la trompe et de l'armure œsophag,jeJtn.e de certains Annelides et Helminthes.. Les deux: points noirs qu'on aperçoit-de chaque côté .des l).lUpdibules.sont intérieurs et paraissent sans organisation, et mêrne ft J,. DUJARDIN. - . Tardigrade. ,25 sans forme-distincte. Ce sontdeaimples taches ,comme cellfl's de la tête des Planaires, maisona-toar autant de motifs pour lesregarder comme des y,eox: que les tachés rouges des rotateurs, Plusieurs fois, j'ai vu une troisième tache médiane très peu marquée, près du bord antérieur; La substance 'charnue intérieure ne forme pas de fibres Olt de faisceaux:.:~i~ti:ncts, comme dans les articulés t hien loin de là, elle paraÎtrnoJre, visqueuse ou demi Jiquide et-reflued'une extrémité à.l'autre, quand l'animal se meut. Les granules contenus à l'intérieur se trouvant' alors entraînés dans un sens ou dans l'autre, ont présenté àM. Schultze l'apparence d'une circulation du sang. Une particularité que ~e n'ai po m'expliquer, est offerte par certains individus de'c~it:te singulière espèce: tandis que les autres sont presque diaphanès et ne montrerità l'inrérieurç.entre l'intestin et la peau, qu'une substance transparente, ceux-ci sont remplis etcomme farcis de globules' granuleux (pl. '2, fig.4) en-nombre considérable, tous égaux ou à-peu-près, et de, ~. mi:Uimètre .environ : ils changent deplacedans l'intérieur ,quandJ'animalse contracter ~t paraissent n'avoir aucune connexionni entre; eu'} i nia'}ec'les aiutres organes_ Spallanzani les avait remarqués ,sfl:inli'f(ll"~i;'G'Ô1ll'lp.rC'lilcil'~e plus que moï. Ce ne peuvent être les œufs, 'querdn.ôoniil(:l~t si volumineux et surtout si peu nornhreuxchez ces.animaux. rai trouvé le Tal'digr~de, comme Eiohhorn, dap)~~es,:~~'~'~I1S où je conservais, depuis plus d'un an, desconferv;es:eta~~(:hi}l1­ tilles d'eau; je l'aitr6uvé aussi très aboi1dammènt;'datlS'l~ét1h .des petites mares dela fbr~t de Fontainehleau, avec les BtadiiôtJs, les Floscularia; etc., eutre les rameaux d~tlne1Uùu:'Ssè\trè~.déli­ cate (Hrpnzan {luitatls). III. Si, maintenant, nous voulons jeter Ull coup-d'œil sur la classe qui contient ces anim~~~,.et qu'à tort .ori-a voulu l~.onuuel· classe des.rota teurs, not1~rtlèv'ronsd,istiP&tl~l's6igneuseiI1lênt]~s car~~­ tères ex primant des ,. p~l:tiClllad,tés r)lus ou ltloins :dQllte{l~.~s dt) 1$6 If< F. DUJARDIN. --' Systotides ou Rotateurs. l~tir organisation, et les caractères reconnus de, tous les>oàsitllt~ vaëeureeomrae parfaitement avérés. Ceux..,ci sont: III de pouvoir se, contracter brusqùen:v,}Q'~j!et plusieurs reprises, de manière à faire entièreinentrentrelJi,s~l\$ l'enveloppe de la partie moyenne du corps les extrél1litésî'!(~U au moins l'extrémité antérieure (J); 2° d'avoir toujours une!~n, veloppe résistante, souvent même cornée, et de ne point.s, di. composerpardilfluenée , comme les infusoires; 3° d'avoir,ucl Ga, nal intestinalsimple, droit ou p11esque droit, ce qu'on netNoil pas non plus chez les infusc:;>ires;4° .d'avcir un appareil mandi· bulaire mu.pandes muscles spéciaux et.composé depièceslapti, culées cornées, analogues à celles de l'armure œsophagienlje des annelides et aua.onochets de.certains Hellnintbes,etr1udle, ment.comparable aux bagtllettoscopnées.,rangéesen "maHii~e de.·nasse"la·utouride<la boltlehe decertains infusoires ;&e,~dni, de se :mul·tiplierl::~elilslvem~nt'par: des œufs peu nornbreUll;;êt, prQ.poIltiofinellement, très .volumineux , -et jamais par. di;vis\Qn spontanée on par gemmes, comme les infusoires et les polYiP~S, On voit que ces caractères suffisent, et au..delà ,ponrciist,in. guer ces animaux des infusoines , auxquels on a supposé,,:~~ns ;pr,euve, il est vl'ai,desœufsquiauraientmoins du centièrr,tedMa, longueur de-l'animal adulte. Ces caractères se rencontreubdaœ l'Albe~'tia etq.ans le Tanligrade;ilsse rencontrent anssi·cJans tous les aniJ;nauxrapportés par M. Ehrenberg à la classe d~~irQ' .tateurs ,excepté dans so ivChœtanotus (Trichoda lams,l\1ùU:~n) .qu] n'apasde tégument nide mandibule, et peut-être dnllpi!~Q,n Ichthydium J qp.e je n'ai pas vu, mais. que je suppose deYCîi'l'~Me également étranger' à la classe en question. Ces cara.ctèrf;~f~2j· vent suffire aussi pour fixer la place de ces animaux dans là$é· rie 'animale; et je me range volontiers, sur ce point, à l'opiniOn deM. Milne Edwards,qtlÏ croit devoir les placer, comme je l'ai dit plus haut, avec les Helminthes et les Annelides, dans uù,eçli· vision des articulés ,"'qui reprendrait le nom de Vers. . ' (1) C'est,la contractilitè.sl prononcée de ces animaux 'lui détermina O. F. Müller "~ l,e,s,{,c unir en partie avecles VortÎcelles qui possèdent aussice caractère, mais qüi n'ont poillldll}o,UI les mêmes OJ'ganes ;ligestifs nitcs mêmes mcycus dereproduction. ' F. DUJARDIN. -8ysto!ides ouRotateurs. ne 1' 81 Dans l'énumératio'n'decéscaramères, figure pas précisé.. ment celui qui leur a valu-le nom-de rotateuTS. C'est qu'en effet, il n'est pas, à notre avis; unearaetèreessentielril se montre avec plus bu moins d'importanée dans des ordres et dans desfamilles, il est vrai, mais il" disparahentièrement dans d'autres ,ou se modifie tellernent qu'on ne peut ph'].g l'yt'eêonnaître.. 'Ainsi , l'organe rotateur de l'L1lbertia l auquel, arssnréi1lent, onne contestera pas ses-affinités avec les vrais rotateurs , cet orgàneest comme rudimentaire; il ne peut plus servir d'organê-de-locomotian-ou de respiration-comme chez d'autres; à peine peÛtliil servir à l'adduction des alimens , puisque l'animal vit àù milieu de sa nourriture et qu'il n'a paS besoin de la chercher dans une 'Vll'S. te étendue de liquide, au moyen des touehillons qu'il yprodtii" rait, à la manière des Megalotrocha J qui ne nagent· pfls.Cétôt... , gane rotateur , nous-le voyons chez certains genres OÙ ilësttrès développé, ne jouer que le rôle d'un organe appendiculaire ouaccessoire ; et se déplier. seulemen t danscertaines circonstances àssi:'~' l'âl'es-,: les rotifères, pan.exempte , ne voulcrent le montrer à Spallanzarii qu'après vingt-et-un jours d'·ùbsèrvationcontinuélle (1), et cependant cet habîle(jhSeL'vateut'deg,itait ardemment voir cet organe précédemment clécrit par l.le~ltwêtI... hoeketpar Baker: Les Fiosouiarià, qui ont hien réellememt des mandibules, ont an lieu d'organe r0tatetlr~de longs cils qu'ils n'agi'~ent fardais, et qui seraient plutôt un organe de tact que l'analogue des ,l oills vibratiles des rotateurs ,et le Chetb'notus) s'il devait rester dans cette même. classe , serait lui-même également prh'é de cet organe, car on 'ne' pourrait.nommer ainsi les cils vibratiles de sa face ventrale ~ qui onthien plutôt le caractère des cils des Trichodes et des Leucophres. Ce n'est donc point de là que la 'classe aurait dù prendre sa dénommatien-ece-dèvreit. être plutôt de la faculté qu'ont ces animaux dé se contracter' brusquement en retirant leur extrémité antérieure sous l'en veloppe résistautede la partie moyen ne, J 88 ml F"Plj"J,-AIUHN. -.-·'Srstolidesou, )1otate.U1'8. du g~~;Ild volume' de leurs <;el.l fs f: t d e ' la COU l'te, pér~Qd~Qe lellr.d,~v~lQppep:lent, ou en core de leur a ppareil manclibul~il!~" si, cet.appareil ne se voyait pas éga1ement chez des Ann~lit!~ e~\Ilpl1-1squ moins modifié chez .desHelminthes; pour c~tt~jll.~!: ~9n, ,.je préféreraisencore à la dénomination de l'otateuTJS,9.U rotatoires. (totatoria) introduite par M. Ehrenber;g, ceUe-.de Gnathostomes .proposée préoédemment rcomme expr.irnan~·ile caractère plus essentiel de J'armure pharyngienne de,ce~ani, maux, si/cette dénomination n'avait étéappliquée réOell)liIl~1l1 par IVLQwell à un genre d'Helminthes "Nematoïcles,Cep()n~dllllt, commeil importe qu'une classe aussi tranchée soit desigoee.IMr un,no,m qui "" ~e?ferrne ,ni une contradiction',:"i un CQP~P' seI:!~ ,Jyme .rennis a M.MIlne Edwards et M. Peltier pour:]1J,t~.j pÇl,s~r"é!,fl~lh~e SYS(O~i,de.8., GeUedéuqminatiou "dérivée ~Iu )J!.QI grep;~~~~~~~'i*~OTlit1:(lqtion .')I!a~peUe l>1~(l: les contractions bJ.'upq~~! .;16,11é,\'llil'liij,!),:'i~O'llte.n·tier.e'tdese~ parties externes on imernesi;~! (;':I1(' ~l)~rne lte~nps elle estasseaconforme aux dénomipatioDS cil.'A~nielides et d'Helminthidea.des autres classes de la. divisililQ des Vers. Les/caractères .fondésenr desitraits d'Qrg~nisatio.n·c:lQut~u~ ou hypothétiques sont ceux-qu'cu-a 'YOUlt,l pl'ençlre,d~I3,.Q~gf!,Mi des sens et du système nervenx, des .systèmes cir(a~lfl~QiI';e;,L.~~ respiratoire; et desorganes génitaux mâles. ' . Ilier~ de .plus douteux ,en effét , que la significationattrihq~p aux points rouges de ces animaux: quoiqu'ils 'ne pl'ésent~I1t:ap.r eurre traced'organisationdistincte ,on les,prend pou r des ;Y.\l~*l par -cette seule raisorrque lesyeu:K clesauimallx plns.,éII'}X~! dlil.us, la sér'ie'so,nt aceompagnés-d'un .pigme.n t .GoloJ'écl"e,t'iii~~ }lI1incipeac1'rJllis,ppvelit tr.OHV<W: des yeux jusq.ue .cQ.~zles~9jl maux les plus simples, partout o.ùif,l'qn, ypi,t \1l1 point ,l'Q4g\~! Mais!ce'~,:peirjts'Gqlo,réssorit~iv(\jlli:;tble'1lp~,l1Jeur IlOIl)bI'Ç1 et:p~r Ieur, la.QsL~~OI'lJ1'i ils 'p(i,t si! ,peu:d'impprt4nc,ephysio ~qgiqua, qH~!! bien ,loia.lôepou,;voir;~1le:rviir"ù}imiter:des :g<:Jnres ,:ils ont çQniçl\~i:1 au qontraire M., Ehre..nlDergàs~pf1l'er: .des ,espèces tl;è.sl,\()i$iTj~:~!! sinon iden tiques, par ce seul ùl0tifq ne les p(),i ni:s l'OU g'esétaielll ou Il'étaient pas visibles: 'àinsi ses noleus) par exemple, so~t, des brachiollS aussitÔt: qu'un point l'ouge se manifeste,. COlll[ne F. DUJARDIN. - Syslolides ou Rotateurs. 'ltlg il est déjà arri vé au no/eus Baberi : et' tontes ses Philodinéèe; à partses Monoiabi«, qUisOllt un gelll',e bien distinct, et peutétreSon Cetl/Mina et ses deux genres' africains Hydrias et Ty'phlina ,que de son propre aveu il n'apu étudier suffisamment, tOlites, dis-jE!, m'ont paeuuppartenir au même:genre Rotifère, et la position des points ronges ou le développemen ~ plusou moins complet .de la queue, m'ont .parùdes différences purement spécifiques,' sinon accidentelles. Les muscles desanimaux illfêrieursll(~ m'ont poÜlt pi'ésenté de stries transverses au-delà: des Pentastomes, qlti sontdesEntozOél,ll'eS ;je n'en aijamais vuehezles Rotateurs,' et M. Bhren\erg ,lui-même ait ne les avoir vus que chez une senle IJiglena. dit: conçoit, d'après cela, combien il doit être facile de'preitdre }lourdes nerfs de simples cordons musculaires ql1iJ;I,<:ll:Ï)o"ntre'llt uucune organisation intérieure; c'est .jecrois ; ce quiestflrii,,'t'ivé pourIes l)l'étendus nerfs des Rotateurs. Quant au bulbe appelé lin::cerveau on nu ganglion optique, je ne sais ce que c'est; mais il me ,pa~aîtÎ1hpossiblededohn,er cette signification an gros bulbe dorsal sm lequel est fixé: le 'j')Ointil'Pllgé: della rortioeNà tremula de MilHel' 0Sy,whœta Eld·. ) i . Les organes génitaux mâles ont été -il~rerfjrétésj:lal' .M;)ElJjt~ij~ uergd'une ma'l1ière'q~l'e je ne ;peux '~ntièremej:lt admetij-e; nous avonsyw pltlsh~ült( 1781') ce qu'on doit penser "de la prétendue'. vesaie ,GQI1traêÜle «servant d'organe cl1çjaeulation, dont,f"aillulôgie esbinvoquéë poür, .prOll:Ver la signiflcation"'des vésicules .oontractiles des Infusdi'rêVproprement dits, tandis quei l1écipr0<;plerrient, ceux-ci, vienne nt àleur tour, suivant la logiqLled~lFftuteur,confirmer la vra,ie signi:fl'oatibri de l'organe des, Botateurs. Quant aux cordons charnus ou- gland uleuxque MLEhl~ènberg.nomme les testicules, il ne serait 'pas imI)Ossible qn'Hs:dussen.t réelleménü avoir cette dénomination; Cependant l'auteur .alletnandc~nvientlui-mêtnequ'ils manquent chez plu.: sieurs!Itotuteurs:p0:litrVUS'all contraîrede la vessie C'ontractile; et' d'un autre côté, leur connexion avec les OL'ganes vibratiles pr~~,B?~H'~esbr<lr~,~~~ir~i~Sé,1iy~)ses, ,seInb 1~9<:l? tJ,'~dj r"e q(lt~,e),Si­ page gU1Pç;atwn. Les organes respÎl'atoires interieurs découverts ~al" M!EhNm": 19'0 F. n:[&JAR.DIN. - SystoJides ou Rotateurs, F. DtlJAllDIN. -.Syatl1lides Olt J;gr Rotateurs. becg, qu(,)iqtle différens par Ieurformef I)de ceux ql.)ej'ai~è, points de l'organisation annoncée chez lesanimaas de cetteclasses chez l'-".lbertia, me paraissent hien en effet propres à la tionqu'on leur attribue; mais Je ne puis croire q u e l'e~n mrèAtre.de l'extérieur à l'intérieur, pOLIr la respiration ,par le:·; longementnommé l'éperon chez les Rotifères, attenrluEt:~~1 aepeut jamais observer à son extrémité aucun mouve.flt cl'e ntrée ou de sortie du liquide. M. Ehrenberg, embarras~'~~e la signification de clet organejI'avaitd'abord , dans SQ'IlSec91111d Mémoire ( page 40. 1832) considéré comme un organe di' nération ayant,.. disait-il, « par sa. position et sa forrne, grande analogie avec l'organe mâle des Mollusques» ;e.l p~~15 loin" il se résumait en disant: « Comme ces animaux se fée;f1)Q~ dent eux-mêmes , on pourrait aussi" en le considérant CQf;)J;.e unorgaee.gé nérateurd'animaux hermaphrodites,l' ap.pelet\.li:i~ diffé..e~lllIXtf.",tditQl'~()u .l!éuÏ5 ».;,AujE>:urd'hui, ayant ~. · d'e,xpli ['arriyé~.de I'eaa .ext/érie·,nre jusqu'aux branëhie;~i~ térieures, le même micrographe, comme Je l'ai dit: plus -veutiid:@Dner à r éperon ce rte destination; mais pour moi , il'"litle paraît bien plus probable que 'c'est la vessie contractilequi plit cet objet , et je Ille horneà direquej'ignoreentièrem quoi peut servir l'éperon. Il me reste à faire un. aveu du n)ê~legeBre relativem.el;)'t;31'Q système . circulatoire vdes Sys~oliçles ou Rotateurs, J'ai. /~[\e'n vu' les plis qui ont paru des vaisseaux longitudinaux ~rans~ep. saux à M. Ehrenberg; j,e n'ai pas .vu les prétendus ~éseaux:vasi. culaires qu'il décrit tout .autour de l'organe rotateur , lemo ment des cilsm'en a. empêché comme il en empêchera d"au.tJ:essaps doute :: et, à"lIl'oirJ5 (ravo~r vu le mouvement.dujqqidedans ces vaisseauxjje necomprends.pas 1I1n système';,,~,. ~i~:~a~re.foF~n.é· de.canaux 'se ccupant.à .alPgl~ d'rait, à, .de .~l~. dj~I:3::tlC@S, surtout le co'rps ,: et vena'nts'anastomoser il1d~; ment.autour. .de,~~()~gafl'e . rotatear seuleœent, J'~ll~lais bi€nieacor~·à~,~et~ill}~d'autres doutes "slllrd~fEéF; dirais notamment que l'interprétation dt~mouvementdes cils, qui décrivent des surfaces coniques ~yant leur sommet à la base du cil, me paraît entièrement erronée ,et qu'elle est contreditepar la .flexibilité de ces cils, par leur prompte décornposlti()o après la mort, et par lenrflexionévidente .~ans les interfaUes du reposçete. ; mais devant traiter ce sujet.d'une manière oomplètedansiun ollvrage spécial, j'ai voulu montrer seülemelJt ici pourquoi je n'avais pas indiqué chez l'Albertia '14 a des organes qu'on dit ~voir vus chez des animaux voisins. EXPLICATION DE LA. PLANellE 2. Fig. 1. Albertia -uermioulus jeune, ayant l'ovaire peu développé et ses organes ciliés ret:r. tés; aa. branchies interieures, b. une branchie suppcsêe, isolée et plus grossie; e. sacs triques postérieurs; d, sacsgastriques antéri eurs; r, appareil mandibulaire; '1. anus, Fig. 2. A.lbertlarvermiculus. àdulte avec des œufs 0, 0', 0". loppement.· Cette figure et la précédente sont grossies 300 fois. 0"', à diffêrens degrés de déve- Fig. 3.1\;Iandibules de l'Albertia et leur support grossi 600 fois. Fig. 4. Tardigrade de Spallanzani-vn presque de fac~~v;ec la boucherétractée, et contenant des globules granuleux de nature inconnue (grossi 300 fGis)~ . .' '.' . .' .'.' ... ..... Fjg. 5. Le même vu de profil, avec la bouche prolongée en trompe cottrre~e~s~~nu~,es intérieurs (grossi 300 fois). Fig. 6. Partie antérieure d'un t8:J."d:igrade, ayant la bouche avancée (grossi "Fig. 7, Partie postérieure du tardigrade'i~9ssie CoM"PTE"~hNDlJ des de 600 600 fois). fois. actes de la Société desScieéce« naturelles Bdle~:aaltt1936"à Ln: ,ar'tie, ·zoologique'jet~o()tomique· de ce juille,t J 83,a.(I) ev.mp.~e reridll','CoiB·tient Ies notiees sui"antes.: 1.'M.IJlBOPl',su!"'ltne "mfJ"!'8.truosiJtédu Cepkalote' Jlulgarïs.Boin, C.pa~ bus cephalotesc î». ~ Cet insecte monstrueux avait septpattes} le membre-antérieur du côté droit était double, , II. M.MIEscHERprésente quelques exemplaires de fiers inte8tinaux~déco~verts (I ) Ces organes,tels que je les ai vus dans divers systolides tels que PHyclatina, l'J1nterg,<l;a, etc., m'ont toujours paru consister essentiellement, en uufilament agité d'un mouvemen~ latoire continuel., (x) Extrait du 1Jericnt üherdie YerltandllJ,ngend6r 12atursforsckendenGtsellsch·oft in Baselroom .AUglist J836 bis. Juli.l,SaS. III,Basel.1838. Com~uniqué pa.rM.Mandl.