l’origine d’un réchauffement planétaire, une hausse des températures moyennes mondiales qui pourrait avoir des
conséquences désastreuses sur la population, sur nos économies et sur notre environnement.
Une importante conclusion qu’il convient de souligner est la découverte que la lutte contre le changement
climatique et l’adaptation à ses impacts peuvent être menées pour un coût raisonnable – certainement bien
inférieur aux coûts encourus si aucune action n’est entreprise et s’il faut faire face aux conséquences
ultérieurement.
Dia 13
Que font les gouvernements?
Les gouvernements du monde entier discutent du changement climatique depuis qu’il est apparu comme une
source de préoccupation. Établie en 1992, la CCNUCC définit le cadre institutionnel des négociations
internationales. Tous les pays occupant une place importante sur la scène internationale y participent, mais elle
n’établit pas d’obligations contraignantes pour les pays. En 1997, la communauté internationale a fait un pas de
plus en adoptant le protocole de Kyoto.
Reposant sur le cadre de la CCNUCC, le protocole définit des restrictions juridiquement contraignantes en termes
d’émissions de gaz à effet de serre pour les pays industrialisés. Il a en outre introduit des mécanismes novateurs
basés sur le marché – les mécanismes flexibles de Kyoto – destinés à limiter autant que possible les coûts liés à la
réduction des émissions.
L’objectif final de la CCNUCC est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un
niveau qui n’entraînerait pas de terribles conséquences des interférences humaines avec le système climatique.
Les engagements actuels du protocole de Kyoto ne constituent qu’une première étape dans la lutte contre la
menace du changement climatique.
L’objectif de l’UE est de s’assurer que la température moyenne mondiale ne s’élève pas de plus de 2 °C par
rapport aux niveaux préindustriels. À cette fin, les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent atteindre
leur maximum avant 2020, puis présenter une diminution importante d’ici 2050.
Les réductions nécessaires au niveau des émissions mondiales ne peuvent être atteintes que si tous les pays
apportent leur juste contribution, en fonction de leur responsabilité et de leurs capacités. Il convient de souligner
que, même si la hausse de température reste inférieure à 2 °C, il n’en sera pas moins nécessaire pour tous les
pays de faire de réels efforts d’adaptation.
Des négociations internationales sont actuellement en cours pour conclure un accord mondial pour l’après-2012
lors de la conférence des Nations unies sur le changement climatique qui se tiendra à Copenhague
(décembre 2009). La conclusion couronnée de succès de ces négociations constitue une priorité essentielle pour
l’UE.
La Commission européenne a identifié trois défis clés:
Des objectifs pour les pays développés et des actions appropriées de la part des pays en développement
La nécessité d’aborder le financement des actions entreprises par les pays en développement (aussi bien
en termes d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre que d’adaptation au changement climatique)
La nécessité de créer un marché mondial du carbone efficace
Pour de plus amples informations sur les négociations internationales, rendez-vous à l’adresse suivante:
http://ec.europa.eu/environment/climat/campaign/what/fightingcc_fr.htm
Dia 14
L’Union européenne fait figure de pionnière dans la lutte contre le changement climatique
Des objectifs à moyen et long terme ont été définis par l’UE dans son paquet «climat-énergie», adopté par les
États membres à la fin 2008. Ces objectifs sont donc juridiquement contraignants et le paquet présente toute une